Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Communiqué de la CAMME: Une décision arbitraire et injustifiée du Ministère de l’Intérieur

Communiqué de la CAMME: Une décision arbitraire et injustifiée du Ministère de l'IntérieurLa coordination des anciens militaires mauritaniens en exil (CAMME) vient d’apprendre le refus de reconnaissance d’un parti politique les FPC en Mauritanie et les raisons invoquées seraient à la base d’interprétations fantaisistes et alarmantes du Ministère public ,de l’article 11 de la Constitution qui stipule que « les partis politiques concourent à la formation et à l’expression de la volonté politique.

Ils se forment et exercent leurs activités librement sous la condition de respecter les principes démocratiques et de ne pas porter atteinte par leur objet ou par leur action à la souveraineté nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité de la nation et de la République.

La loi fixe les conditions de création, de fonctionnement et de dissolution des partis politiques », ainsi que la loi 91-024 en son article 6 qui dit que « aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier à une race, à une région, à une tribu, à un sexe ou à une confrérie ».
La CAMME constate un abus et une certaine caricature des personnages du paysage politique et des luttes sociales en Mauritanie par les autorités administratives pour simplement régler des comptes ou empêcher les voix discordantes et la contradiction dans les débats nationaux sur les sujets vitaux qui sont l’esclavage ,le racisme, l’exclusion ,la féodalité , la question lancinante des dépossessions des terres, des déportations et des tueries extrajudiciaires, l’éducation nationale etc…

La CAMME constate avec regret que tous ceux qui font de ces sujets cités plus haut une priorité dans leurs programmes politiques sont stigmatisés ,diabolisés et livrés à un lynchage médiatique or les réalités et les faits sont têtus.

Notre ONG, demande aux autorités de se ressaisir et de permettre au pays sa diversité dans les débats nationaux en jouant son rôle d’arbitre, d’autorité responsable et impartiale sans l’interférence de décision politique par les Ministères de l’intérieur et de la justice.

La non reconnaissance d’un parti politique dans les règles et en totale conformité avec les lois et la constitution constitue une atteinte grave aux libertés individuelles et collective que nous nous condamnons sans ménagement. Il serait alors temps de revenir sur des meilleurs sentiments et d’offrir enfin à la Mauritanie sa cohésion sociale et son unité.

La Coordination des Anciens Militaires Mauritaniens en Exil (CAMME)

Le Président : Dia Cheikh Tidiane

Camme2006@yahoo.fr

 

OCVIDH

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