Union africaine: mise en œuvre lente des instruments sur la gouvernance

Selon Hon Nkodo Dang Roger, cette lenteur concerent notamment la charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance la charte africaines des valeurs et principes du servies public et de l’administration et la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption”.
C’est une lanteur qui “sape la crédibilité des institutions africaines et empêche des millions de citoyens africains de jour des libertés fondamentales et des droits humains élémentaires”.
Hon Nkodo Dang Roger s’exprimait à l’ouverture ce mercredi à Nouakchott de la a Réunion parlementaire régionale sur la plateforme africaine de gouvernance et les actions en faveur des instruments juridiques de l’Union africaine régions Afrique centrale et du Nord. La rencontre va durer trois jours.
Il a aussi constaté “un écart inquiétant entre d’une part les instruments juridiques et les normes politiques de l’Union africaine et d’autre part les politiques et pratiques de la plupart des Etats membres“.
Il a à ce propos souligné que la charte africaine sur les valeurs et principes du secteur public et de l’administration, adoptée par le sommet de l’Union africaine en janvier 2011 et signée par 32 Etats membres n’a été ratifiées que par 7 pays. Alors qu’il faut 8 autres ratifications pour que la charte entre en vigueur.
Et pour le premier vice-président, «À moins d’un changement dans le comportement des organes de l’union africaine et des Etats membres les nombreux décisions importantes prises au niveau continentale risquent de ne pas être mis en place cela continuera à avoir des conséquences dévastatrice pour les millions de citoyens africains privés de bonne gouvernance de liberté fondamentale et de droits humains. Cela posera également problème aux institutions panafricaines un problème de crédibilité aux institutions panafricaines».