Boycott de la présidentielle 2014 : L’erreur de trop de la COD ?
En bénissant implicitement les résultats des dernières élections législatives et municipales organisées par le pays, qu’elle avait boycottées dans la douleur et le regret, se faisant politiquement écarter de l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux, la COD hormis Tawassoul, ne semble pas tirer réellement les enseignements utiles de cette décision fatale.
Son option de récidiver, à l’approche de la future présidentielle, est l’erreur de trop qui peut réconforter davantage la mainmise totale d’un pouvoir qu’elle s’emploie vainement depuis des années à dégager.
L’opposition mauritanienne, s’il faut encore l’appeler telle depuis son passage de contrepouvoir actif à un pole politique passif, depuis son récent boycott des dernières élections législatives et municipales, ne participera pas, au grand dam du régime en place, à l’élection présidentielle prévue cette année dans le pays, à une date non encore fixée, tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies.
En bénissant implicitement les résultats des dernières élections législatives et municipales organisées par le pays, qu’elle avait boycottées dans la douleur et le regret, se faisant politiquement écarter de l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux, la COD hormis Tawassoul, ne semble pas tirer réellement les enseignements utiles de cette décision fatale.
Son option de récidiver, à l’approche de la future présidentielle, est l’erreur de trop qui peut réconforter davantage la mainmise totale d’un pouvoir qu’elle s’emploie vainement depuis des années à dégager.
L’opposition mauritanienne, s’il faut encore l’appeler telle depuis son passage de contrepouvoir actif à un pole politique passif, depuis son récent boycott des dernières élections législatives et municipales, ne participera pas, au grand dam du régime en place, à l’élection présidentielle prévue cette année dans le pays, à une date non encore fixée, tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies.
C’est la position de la COD affirmée par le leader du RFD et ex Chef de file de l’opposition démocratique toujours en exercice Ahmed Ould Daddah, à la cérémonie d’ouverture du “Forum de la démocratie et de l’unité“, organisé le week-end passé au palais des congrès de Nouakchott sur l’initiative de l’opposition.
“Il faudra parvenir à une stratégie consensuelle qui garantirait la transparence et l’équité durant la prochaine présidentielle, sinon il n’y aura ni élection, ni participation” de l’opposition, a-t-il déclaré.
Pour participer au prochain scrutin, l’opposition exige “une supervision politique crédible, la mise en place d’organes électoraux fiables et une préparation technique suffisante“, a énuméré Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
Ce point constituera l’une des questions “essentielles” à l’ordre du jour du forum, qui réunit des partis de l’opposition dont ceux de la Coordination de l’opposition démocratique (COD) ayant boycotté les élections législatives et municipales tenues en novembre-décembre 2013, après l’échec de pourparlers avec la majorité présidentielle.
Soit quasiment, les mêmes conditions exigées par la COD des pouvoirs publics pendant la période préélectorale pour participer aux échéances législatives et municipales passées, sans obtenir gain de cause d’une part, ni empêcher la tenue de ces consultations que l’opposition radicale semble légitimer discrètement, en mettant aujourd’hui, sans trop de volonté et de perspicacité, le cap sur la présidentielle de 2014.
En effet, comment la COD peut-elle exiger des conditions pour la tenue d’élections si elle procède de la même manière avec laquelle, elle s’est retrouvée hier hors du jeu électoral par son obsession sans cesse renouvelée à réclamer un consensus auquel, elle se montre régulièrement réfractaire, plaçant malgré elle toute l’opinion nationale et internationale dans la stupéfaction de sa stratégie « un pas en avant, deux en arrière ».
En tenant un tel discours de boycott des futures présidentielles de 2014, la COD, en particulier le RFD, sert sur un plateau d’or le pouvoir, qui n’aura qu’à user de son habituelle diplomatie d’ouverture et de dialogue d’hallucination jusqu’à juillet prochain, pour organiser dans la précipitation des échéances auxquelles, il serait quasiment le seul à être bien préparé pour les remporter la barre haute, face aux autres forces politiques encore prises en tenaille par leurs intérêts contradictoires et leur refus du sacrifice.
Md O Md Lemine
Source: le renovateur