Daily Archives: 21/02/2024
La Mauritanie prend la présidence tournante de l’Union africaine, mettant fin à des mois de blocage
RFI Afrique – La Mauritanie a officiellement accepté d’assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) en 2024 ce samedi 17 février, lors de la cérémonie d’ouverture du 37ème sommet ordinaire de l’UA.
La décision pour succéder aux Comores a été prise à l’unanimité par les pays du bloc d’Afrique du Nord, à qui le poste revenait. Cela met fin à de longs mois de négociations et d’incertitude dues à la rivalité entre le Maroc et l’Algérie.
Mohamed Ould Gazouani s’est dit « profondément reconnaissant » mais aussi « conscient de l’ampleur des responsabilités » : le chef de l’État mauritanien vient de prendre la présidence de l’Union africaine (UA).
Cette annonce survient après de longs mois d’incertitude dus au clivage opposant l’Algérie et le Maroc. Les deux pays s’étaient déclarés candidats et leur rivalité avait créé un blocage pendant plus d’un an. Vue comme un « candidat neutre », la Mauritanie avait été approchée pour postuler et débloquer la situation.
Après de longues hésitations, notamment en raison de la présidentielle prévue dans le pays en juin 2024, Nouakchott a fini par accepter.
Cette solution de compromis était nécessaire, selon Mohamed Salem Mouloud, ancien haut fonctionnaire des affaires étrangères mauritaniennes : « Je pense que la constante de la politique mauritanienne de jouer un rôle actif dans la politique africaine a pris le dessus. La Mauritanie a de bonnes relations en Afrique avec tous les pays africains. C’est un exemple de stabilité, la lutte ici contre le terrorisme, cette absence de déstabilisations politiques, tout ça fait que la Mauritanie est un bon candidat. »
Le mandat de la Mauritanie ne sera pas de tout repos. Le continent est traversé par de nombreuses crises, que ce soit la guerre civile soudanaise, les violences à la frontière RDC-Rwanda, les tensions Éthiopie-Somalie, la décision du Niger, du Mali et du Burkina Faso de quitter la Cédéao, ou encore la crise politique au Sénégal, pays voisin.
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Genèse d’une liquidation programmée
Alerte à toutes les organisations non gouvernementales des droits humains, aux organismes internationaux et sous régionaux et aux pays du monde libre.
IRA vous informe que le pouvoir en place en République Islamique de Mauritanie, a entamé un processus de harcèlement contre le président d’IRA et député à l’assemblée nationale de Mauritanie Biram Dah Abeid depuis le mois de mai 2022.
Ce harcèlement, diabolisassions et menaces de mort, ont commencé lorsque des laudateurs et insulteurs publiques très proches des centres de décisions en les personnes de Alkounti, secrétaire général du gouvernement et Khatri ould Die, un bouffon chargé des insultes publiques, s’attaquèrent au prix des Nations Unies pour les droits de l’Homme, le taxant dans un article pour le premier, une vidéo pour le deuxième, de dangereux activiste, haineux et terroriste visant à accéder au pouvoir en Mauritanie et à exterminer les Arabes ou maures.
Dans l’article et la vidéo, le dénigrement, les affabulations et les insultes sont d’une violence inouïe. Deux jours plus tard, le 11 mai 2022, dans la ville d’akjoujt où le député Biram était en mission de proximité auprès des populations, il est violemment pris à partie par un cousin proche de l’homme fort du pays, le ministre de l’intérieur Mohamd Ahmed ould Mohamed Lemine dit Hweyrthi.
L’agresseur déclare publiquement à la face du député et de ses partisans atterrés : « mon cousin le ministre de l’intérieur et le président Ghazouani, ne fonctionnent pas comme l’ancien président Mohamed Abdel Aziz; ce dernier t’arrête et te libère en fin de compte, mais le ministre de l’intérieur et le président actuel, vont te tuer si tu continues ton activisme malsain et moi qui te parle je pèse mes mots et te mets en garde ».
Le lendemain, dans la ville d’Atar, en plein congrès du parti Abolitionniste, le RAG, encore interdit mais toléré en cette période dans le cadre de l’apaisement, une unité de police, armée jusqu’aux dents, fait une irruption soudaine dans la Salle de congrès, déchire les banderoles devant les militants abolitionnistes surpris et ébahis. L’interdiction effective du parti pour la Refondation et l’action globale(RAG), l’aile politique du mouvement abolitionniste voit par cet acte, ses chances de reconnaissance s’effondrer.
Quelques jours après, le président du RAG Oumar ould Yali, se retire du dialogue national en cours lorsque la décision de non reconnaissance lui a été signifiée par la rupture du contrat d’apaisement. C’est suite à ce retrait que les dirigeants du parti UFP, alliés du pouvoir en place, Mohamed Moloud et Lo Gourmo, s’en prennent dans des déclarations de presse, à Biram Dah Abeid, l’accusant d’avoir poussé le RAG à quitter le dialogue et d’avoir été responsable de l’échec de ce dialogue ; et depuis lors les deux hommes et leurs cadres de parti ont suppléé les éléments du pouvoir dans le dénigrement et la diabolisation du président d’IRA Biram Dah Abeid.
Leurs attaques et diabolisation continues contre le mouvement abolitionniste et son leader et ont tellement dégouté les mauritaniens jusqu’à avoir des répercussions négatives sur leur parti, UFP, de sorte qu’aux élections municipales, régionales et législatives, ils s’en sont sortis sans aucun député à l’assemblée nationale.
Juste après ces élections de mai 2023, le parti UFP, officialise son mariage avec le parti au pouvoir, le ministre de l’intérieur et le président de la République par un pacte signé et dans lequel le ministre de l’intérieur représente le pouvoir. Mais la totalité des partis d’opposition et beaucoup de partis de la majorité même, refusent de rejoindre ce pacte. Suite à ça, les dirigeants du parti UFP, moribond, entament une campagne de désinformation et d’intoxication contre le député et défenseur des droits de l’Homme Biram Dah Abeid, certainement cette campagne téléguidée par les renseignements généraux et dirigés par le puissant ministre de l’intérieur.
Le virulent et enragé parmi le groupe des détracteurs, le vice-président de l’UFP, Lo Gourmo Abdoul, inonde les réseaux sociaux nuit et jour par les dénigrements, les accusations et la diffamation, les plus graves, contre Biram, reprenant toutes les accusations d’extrémisme noir et Hratin par lequel les groupes dominants et le pouvoir attaquent Biram Dah Abeid depuis la création du mouvement IRA. Les orateurs et dirigeants de l’UFP, étaient au vu et au su de tous, en service commandé par les renseignements généraux, comme à leur habitude, pour casser un mouvement, un groupe ou un homme qui gêne le système comme c’était le cas avec d’autres mouvements anti-système, avant le mouvement IRA.
Mais il y a quelques jours, le président d’IRA Biram Dah Abeid, se déplaça lui-même à Rkiz, département à l’intérieur de la Mauritanie, pour soutenir des Hratin (esclaves affranchis) spoliés de leur terre par leurs maîtres avec la connivence des autorités. 14 hommes et sept femmes étaient arrêtés, torturés et humiliés pour avoir refusé de céder leurs terres à leurs anciens maîtres. IRA et son président Biram, vinrent sur place soutenir les victimes de l’esclavage foncier et de l’abus de la police; le pouvoir n’est pas content mais son allié le parti UFP dirigé par Mohamed Mouloud; ce dernier sort dans une vidéo largement diffusée, une déclaration incendiaire et diffamatoire contre le député Biram Dah Abeid: il le traite d’Hitlerien et de Nazi, l’attaque lourdement sur l’incinération des livres que Biram a exécuté en 2012 contre les codes d’esclavage.
Ould Mouloud dira aussi que IRA et Biram ont utilisé dans l’affaire de R’Kiz, le discours de la radio des mille collines au Rwanda du temps du génocide dans ce pays en 1994; il prête publiquement à IRA et sont président de vouloir faire le même genocide en Mauritanie contre les arabes; Ould Mouloud déclara aussi que le président d’IRA était à la solde des islamophobes juifs et chrétiens et que ce sont eux qui l’ont poussé à incinérer les livres en 2012 pour offenser l’Islam et les musulmans
. Sans oublier les élections municipales, régionales et législatives où la machine de l’arbitraire et de la fraude s’abat sur les candidats abolitionnistes qui ont emprunté les couleurs du parti Sawab afin de pouvoir se présenter. Après les protestations généralisées des partis politiques contre la mascarade électorale de mai 2023, seul le député fraîchement réélu, Biram Dah Abeid, est arrêté et interné pendant 48h à la caserne de la police anti-terroriste.
Notons qu’après les attaques graves et infondées contre le député Biram par Ould Mouloud, ce dernier porta aussi plainte pour de prétendues diffamations; mais lui et ses cadres continuèrent la diabolisation et la diffamation contre le député Biram et président d’IRA. Ils investissent tous les réseaux sociaux sous la houlette du très vindicatif vice-président et avocat du groupe Lo Gourmo; des torrents d’insultes, d’accusations et d’insanités sont versés sur le député Biram; un lynchage inimaginable qui est une préparation du terrain pour le pouvoir en vue d’une poursuite judiciaire susceptible d’écarter le candidat Biram Dah Abeid de la course présidentielle ou d’amoindrir ses chances.
Depuis hier 20/02/2024 l’immunité parlementaire du député Biram Dah Abeid a été levée par le bureau de l’assemblée nationale. Wait and see
Nouakchott 21/02/2024
La commission de communication