Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2021

Réaction de la CVE/VR aux sorties médiatiques récentes du Président Mohamed Cheikh Ghazouani

Comme tous les Mauritaniens, la CVE/VR a suivi avec beaucoup d’attention les récentes sorties médiatiques du Président de la Républiques, sorties qi appellent quelques commentaires.

A une question relative au dialogue Ghazouani répond qu’il n’en voit pas l’intérêt puisque, la Mauritanie n’est pas en crise. En plus de relever de la langue de bois, ces propos dénotent apparemment de l’absence de prise de conscience de la tension sociale ambiante aigue que vit le pays et qui va en s’aggravant. La Mauritanie traine depuis sa naissance la crise structurelle de la cohabitation entre ses différentes composantes ; aujourd’hui plus exacerbée que jamais, par la volonté de négation de la diversité ethnique et culturelle du pays des pouvoirs publics, à travers l’exclusion méthodique à tous les niveaux de la composante noire. Cette discrimination systématique, combinée aux méfaits désastreux de l’esclavage et de ses séquelles, menace la stabilité du pays et exige, au contraire des vues du Président, des assises nationales en vue de la refondation du contrat national.

Dans ces mêmes interviews, le Président de la République balaye d’un revers de la main la question du génocide négro-mauritanien, hypocritement appelé passif humanitaire, qu’il réduit à une simple affaire d’indemnisations ou de sous. Or c’est beaucoup plus que cela ! La dignité humaine ne s’achète pas, de même que le pardon et la réconciliation des cœurs ne se décrètent pas. Seul un règlement de la question sur la base des devoirs de vérité, de justice, de réparation et de mémoire pourrait réconcilier les Mauritaniens. Le Président Ghazouani doit comprendre que la Mauritanie ne peut en aucun cas faire l’économie d’un tel règlement.

Dans le même ordre d’idées, le Président présente le programme Taazour comme une panacée, la solution… contre les disparités sociales. En fait de solution, Taazour passe à côté, au regard de ses Ecoles sans élevés ou de ses classes sans maitres. Le cash money institué récemment n’est pas non plus la solution contre la pauvreté, mais tend plutôt à favoriser une mentalité d’éternels assistés.

Le Président parle également de réforme de l’éducation qui tarde à prendre forme malgré le caractère moribond du système éducatif. Cette réforme risque à son tour d’être faussée à cause du mauvais diagnostic posé, qui omet de prendre en compte le caractère structurellement inégalitaire de l’Ecole qui ne saurait se redresser sans le retour des langues nationales. La composition du Conseil national de ‘Education dans sa majorité incite à penser que nous allons a nouveau nous fourvoyer.

La CVE/VR rappelle au Président de la République qu’il ne sert à rien de poursuivre la politique de l’Autruche qui a conduit le pays au bord du précipice et l’invite a reconnaitre les vrais défis du pays et à les prendre à bras le corps pour le sortir de l’arriération et du sous-développement.

Nouakchott le 06/08/2021

La Cellule de Communication

Mauritanie : le ministre Ousmane Kane dresse le bilan des deux ans du président Ghazouani

A l’occasion du deuxième anniversaire de l’arrivée du président Mohamed Cheikh Ghazouani au pouvoir, quel bilan à mi-cours peut-on dresser de sa mandature ? Éléments de réponses avec ces propos de Ousmane Mamadou Kane, ministre de l’Economie et de la Promotion des secteurs productifs, qui évoque ici la croissance économique, les défis et les perspectives d’un pays aux potentialités immenses.

«Il y a deux ans, notre pays enregistrait un changement politique important : un nouveau Président élu, un nouveau programme politique, économique et social, un nouveau style de gouvernance, de nouveaux espoirs.

La situation économique d’alors appelait, sans aucun doute, un regard nouveau et des priorités nouvelles. Dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP), une batterie de réformes s’imposait pour espérer bâtir «une économie résiliente et engagée sur le chemin de l’émergence».

 L’investiture du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani devait ouvrir une nouvelle page de l’Economie Nationale. Mettre le cap sur une économie productive et diversifiée, développer des infrastructures de soutien à la croissance et promouvoir des villes productives.

Certes, ces deux années qui viennent de s’écouler ont été marquées par 17 mois de crise sanitaire aigue. Entrainée par la COVID-19, elle perdure. Elle a eu un impact négatif sur la croissance en Mauritanie à l’instar de tous les pays du monde, et sur la vie de nos populations.

 Quelques mois après l’avènement de la pandémie, l’on prévoyait une contre-performance de la croissance de 3,2%. A la fin de l’année, les premières estimations faisaient état d’une détérioration de 2,2%. Avec quelques mois de recul, le taux de croissance de l’économie nationale pour 2020 est plutôt de -1,76%. C’est dire que les mesures prises par le Gouvernement dès le mois d’avril 2020, et étendues en septembre ont eu un impact positif important sur l’activité économique.

Dans l’urgence, les autorités avaient, dans le cadre du programme du président de la République, élaboré un programme d’investissement ambitieux qui a atteint environ 10% du PIB, sur une période d’exécution de 30 mois.

Il vise à apporter un soutien aux mauritaniens les plus touchés par la Pandémie, à créer des emplois et à impulser la croissance à travers la mobilisation du secteur privé national.

A moyen et à long terme, la Mauritanie s’est déjà dotée d’une stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP) qui se met en œuvre en parfaite harmonie avec les nouveaux axes de développement fixés par le ProPEP. 

La SCAPP vise à renforcer la croissance et l’emploi, réduire les inégalités, éliminer la pauvreté extrême et diminuer de moitié la pauvreté globale, en accélérant la transformation structurelle de l’économie et en réformant les politiques sociales. Pour cela,  il convient de (i) redynamiser les secteurs présentant un fort potentiel d’emploi et de croissance avec une meilleure intégration de la chaîne de la valeur dans l’agriculture, les activités pastorales et la pêche ; (ii) poursuivre la modernisation des infrastructures publiques ; et (iii) promouvoir un renforcement du rôle du secteur privé via l’amélioration du climat des affaires, le développement de partenariats public-privé, l’amélioration de l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) aux financements et l’encouragement des investissements directs étrangers (IDE).

C’est en vue d’une croissance durable, génératrice d’emplois, que le 31 mars dernier à Timbedra, le Président de la République a défini une nouvelle politique pour le développement et la valorisation de l’important secteur de l’élevage. Alors que l’ONARDEL veillera à renforcer l’important cheptel national, en qualité et en quantité, la MPE entraînera le secteur privé dans la valorisation des produits de l’élevage. Cette nouvelle vision rapprochera les éleveurs du marché et des outils dont celui-ci disposent pour créer des chaînes de valeur.

Il en est de même pour le secteur agricole. Longtemps bloqué par une absence de vision génératrice d’un consensus indispensable à la mise en valeur des importantes superficies de terres arables dont disposent le pays, notre secteur agricole est longtemps resté un maillon faible de l’Economie nationale. Le Gouvernement a, par sa décision du 23 juin 2021, ouvert de nouvelles et grandes perspectives à ce secteur.

Promouvoir des partenariats gagnant-gagnant entre l’Etat, les populations riveraines et les investisseurs privés est la voie qui permettra au pays de sortir de sa très forte dépendance en produits alimentaires et de la mise en jachère forcée de terres dont l’Economie a besoin pour sa croissance et pour la création d’emplois. Mise en œuvre dans la sérénité, le pays tient, avec cette nouvelle politique, un merveilleux outil pour une croissance forte et durable.

Dans cette dynamique, le secteur privé joue un rôle important comme moteur de croissance et un facteur de valorisation de notre potentiel de ressources naturelles, particulièrement, dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la Pêche. Le développement des PMEs et le recours aux Partenariats Publics Privés constituent la des pièces essentielles de la nouvelle approche de développement de notre tissu économique.

A cet effet, le Gouvernement a adopté le 14 juillet 2021, un dispositif national pour le développement de l’entreprenariat. Venant en appui à l’Agence pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie (APIM), ce dispositif répond aux problèmes que se posent les entrepreneurs mauritaniens en herbe : absence de fonds propres (d’où le projet de création d’un fonds d’investissement), absence de ressources longues (d’où la nécessité de permettre à la CDD de mener une nouvelle politique de crédit), et absence de garanties adaptées aux financements sollicitées (d’où la décision d’accélérer l’opérationnalisation du fonds national de garantie et d’avoir accès à des instruments internationaux de garantie pour les opérateurs économiques mauritaniens).

La mise en œuvre de ce dispositif national ouvre tous les espoirs pour un secteur privé plus dynamique, avec un ensemble de PME intégrées dans l’Economie Nationale, porteuses de croissance et génératrices d’emplois.

Les besoins du pays en investissements publics ou privés vont cependant au-delà des PMEs. Les Partenariats Publics Privés sont aussi une voie qui peut s’avérer essentielles pour attirer les Investissements Directs Etrangers. C’est ainsi que la loi PPP a été révisée pour la rendre plus opérationnelle, et une direction générale dédiée à la promotion de projets en PPP a été mise en place. Le pipeline de projets PPP s’enrichit. La préparation de beaucoup d’entre eux avance dans de bonnes conditions. 2022 devrait voir plusieurs projets importants arriver à maturité. De nouvelles infrastructures donc. De nouvelles sources de croissance aussi.

Auparavant, très vite après l’investiture du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, il a été procédé à la définition d’une nouvelle politique en matière de promotion et de gestion du potentiel minier national : la création de MAADIN et celle de l’ANARPAM vont dans le sens d’une meilleure valorisation de ce potentiel. La nécessaire promotion de notre important potentiel mnier est au cœur de cette réforme. De même, le règlement du conflit qui a longuement opposé les actionnaires de Tasiast (TMLSA) à l’Etat mauritanien contribue à libérer l’investissement privé dans ce secteur vital pour la croissance. Il permet, immédiatement, l’extension de la mine de Tasiast, avec l’impact attendu sur la croissance et l’emploi.

Les (énormes) perspectives offertes par l’hydrogène vert ne sont pas encore appréciées à leur juste valeur par l’opinion nationale. Il faut commencer à l’intégrer dans les perspectives économiques, à moyen et long terme, de notre pays. Le Gouvernement prend, petit à petit, les mesures qu’il convient pour préparer notre pays à ces mutations. Cette filière prendra progressivement la place qui lui revient dans le débat économique national. Le Gouvernement s’y prépare.

D’ici-là, il faut réussir le grand projet gazier GTA. Les perspectives économiques sont prometteuses avec l’exploitation en 2023, du gisement offshore de Grand Tortue Ahmeyim (GTA). En plus de l’impact attendu au budget de l’Etat et à nos réserves en devises, le développement de ce grand projet faciliterait, la création d’emplois, l’accès à l’éducation et la santé. Il permettra aussi et surtout la production d’une énergie propre et peu chère, facteur important dans la construction d’une économie forte et compétitive.

Très clairement, depuis deux ans, une politique audacieuse et éclairée de réformes économiques est en marche. Elle vise à mettre en place un cadre attractif pour l’investissement privé, porteur de croissance et d’emplois. L’Etat, en tant qu’agent économique, continuera aussi à tenir son rôle : par la mise en œuvre du ProPEP, par l’élaboration et le financement du Plan Quinquennal 2021-2025 de la SCAPP, par la réduction du fardeau de la dette et le lancement de projets d’infrastructures essentiels à la croissance (énergie, eau, routes, numérique). Il s’est agi, pendant deux ans, de libérer les énergies, rassurer les investisseurs, promouvoir et valoriser le potentiel économique national et permettre une croissance durable et inclusive.

(source: Financial Afrik)

Un décret accordant aux ministres 60 000 MRO par jour pendant leur mission à l’intérieur du pays

Alakhbar – Le Premier ministre Mohamed Ould Bilal a signé un décret accordant aux ministres ou ceux qui ont rang de ministre, une indemnité quotidienne pouvant aller jusqu’à 60.000 ouguiyas anciennes, pendant leur mission à l’intérieur du pays.

Les secrétaires généraux bénéficieront en vertu dudit décret de 30 000 ouguiyas anciennes, tandis la rémunération quotidienne des chargés de mission, des conseillers, des inspecteurs généraux, des directeurs généraux et des directeurs généraux adjoints, a été fixée à 25 000 ouguiyas anciennes.

Les directeurs, directeurs adjoints, inspecteurs ou assimilés percevaient quant à eux une indemnité journalière de 20 000 ouguiyas anciennes.

Le montant de 15 000 par jour est le plancher de cette prime et revient selon le décret aux chefs de service, aux attachés au cabinet des ministres, aux chefs de départements, ou assimilés, aux cadres au niveau sectoriel, et aux travailleurs de soutien.

Les missions des fonctionnaires et agents de l’État dans lesquelles ils se trouvent à l’intérieur du pays sont justifiées par le besoin de service, indique ledit décret, selon lequel, le séjour maximal par mission est de 15 jours.

Il stipule également que toute mission devait être autorisée par le Premier ministre aux ministres et leurs semblables, et par le ministre compétent ou son équivalent aux fonctionnaires et agents subordonnés à son autorité.

L’article 5 du décret précité prévoit également que les frais de mission ne seront pas versés aux fonctionnaires qui bénéficient d’une tierce prise en charge.

Traduit de l’Arabe par Cridem

https://alakhbar.info/?q=node/34665

Sénégal: accident terrible à Ndioum plusieurs morts et blessés

Le bilan est très lourd. Un accident survenu ce matin entre Ndioum et Tarédji (Guédé Chantier) a fait 14 morts. D’après nos informations, c’est un Ndiaga Ndiaye qui est entré en collision avec un minibus, et 9 personnes y ont perdu la vie sur le coup.

Les 5 autres sont décédées, à l’hôpital de Ndioum.Le chef de l’Etat Macky Sall présente ses condoléances aux familles des 14 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

« J’exprime ma douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor. Je présente mes condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés », a regretté le chef de l’Etat.

senalioune

Israël membre observateur de l’UA : Algérie, Mauritanie, Egypte…7 pays mènent la fronde

TSA Algérie – On a pensé un temps que l’admission d’Israël comme membre fondateur de l’Union africaine (UA) était passée comme une lettre à la poste.

Cela ne semble pas être le cas puisque pas moins de sept Etats membres ont lancé une initiative pour contester la décision annoncée le 22 juillet dernier, pour rappel prise par le président de la Commission de l’UA sans consulter les autres instances de l’organisation.

L’Algérie a déjà fait savoir sa désapprobation par le biais d’un communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu public dimanche 25 juillet, minimisant la portée de la décision, qualifiée de « non-événement ».

« Prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les Etats membres, cette décision n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte Constitutif de l’Union Africaine », a déclaré le département de Ramtane Lamamra.

Une semaine après, l’Algérie revient à la charge, cette fois avec une riposte collective. Dans une note signée conjointement que TSA a consultée, les ambassadeurs à Addis-Abeba de l’Algérie, de l’Egypte, de la Tunisie, des Îles Comores, de Djibouti, de la Mauritanie et de Libye, ont signifié à la Commission de l’Union africaine leur opposition à l’acceptation d’Israël comme membre observateur, estimant que « le président de la commission de l’UA a commis un dépassement procédural et politique ».

Les signataires soulignent que le président de la Commission a pris « une initiative sur une question politique sensible, à propos de laquelle l’Union africaine, au plus haut niveau de prise de décision et depuis longtemps, a pris des résolutions claires exprimant son soutien indéfectible à la question palestinienne et condamnant les pratiques d’Israël sous toutes leurs formes au détriment du peuple palestinien frère et qui sont en contradiction avec les intérêts de l’Union africaine, ses valeurs, ses idéaux et ses résolutions ».

Les sept pays expriment leur refus

Les sept Etats signifient par conséquent leur « refus officiel » de l’acceptation par le président de la Commission des lettres de créance de l’ambassadeur d’Israël en date du 22 juillet et demandent au même président d’inclure la question dans l’ordre du jour de la prochaine session du conseil exécutif conformément au règlement de l’octroi de la qualité de membre observateur.

Dans la note, il est reproché au président de la Commission de n’avoir pas pris compte, contrairement à ses prédécesseurs, des idéaux et objectifs figurant dans les statuts de l’UA, des résolutions déjà prises, des intérêts de l’organisation et des avis des Etats membres et des critères d’octroi de la qualité de membre observateurs adoptés par le Conseil exécutif en 2005.

L’initiative des sept ambassadeurs commence à engranger du soutien. Les ambassades (à Addis-Abeba) du Koweït, de Jordanie, du Yémen et du Qatar, ainsi que la délégation de la Ligue arabe, ont exprimé leur solidarité avec cette initiative.

La rédaction

cridem