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Rencontre Ibrahima Sarr/Samba Thiam
L’Alliance Pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), un parti politique et un mouvement issus de la mouvance nationaliste negro/africaine, sont engagés dans une tentative de rapprochement, matérialisée par une rencontre entre leurs leaders, organisée il y a quelques jours, selon une déclaration conjointe rendue publique samedi. Ce document annonce que « suite à une médiation de bonnes volontés, les camarades Ibrahima Sarr, président de AJD/MR et Samba Thiam, président des FPC, se sont rencontrés à Nouakchott le 18 juillet 2018.
L’entretien franc et direct, a permis aux deux leaders, de revenir sur l’essentiel des contentieux et des malentendus, qui continuent d’entraver le rapprochement de leurs partis. Ils ont reconnu que des questions de simples divergences stratégiques les opposant, ont pu donner lieu à des surenchères contreproductives ».
Par ailleurs, au cours de cette rencontre, «le président Samba Thiam a exprimé ses regrets pour des dérapages assumés de son camp. Les deux présidents ont convenu dans un esprit de dépassement, et pour répondre aux vœux d’une unité maintes fois réitérés de leur base, de s’investir dans une dynamique de réconciliation et de partenariat ».
Ibrahima Sarr et Samba Thiam, rappelle-t-on, figurent au rang des fondateurs des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM/courant nationaliste noir) en 1983.
Ils ont tous les deux été pensionnaires de la prison de Walata (Est de la Mauritanie) témoin de la mort en détention de nombreux prisonniers politiques originaires la vallée du fleuve entre 1987 et 1988, sous le règne de Maaouya ould Sid’Ahmed Taya.
Ibrahima Sarr a été candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de mars 2007.
Samba Thiam est rentré en Mauritanie en 2013, après une trentaine d’années d’exil. Son mouvement, les Forces Progressistes Pour le Changement (FPC), se heurte à un refus de reconnaissance de l’administration en tant que parti politique depuis plus de 3 années.
Cette dynamique de rapprochement est notée à quelques semaines d’élections législatives, régionales et municipales prévues le 01 septembre prochain.
le calame
Samba Thiam : ma mise au point sur la polémique à propos de l’article…
Maintenant que la clameur semble s’estomper je peux peut-être placer quelques mots .. .
Ce sera autour du sens de nos excuses , du contexte de sortie de cet article , ma position sur la question , mes recommandations à ces jeunes honnêtes et courageux de tous bords …
Pour les excuses sur lesquelles certains semblent se méprendre, elles s’adressent aux lecteurs et internautes pour leur avoir présenté un ‘’faux’’, je veux dire un texte qui ne m’appartient pas et sur lequel est apposée ma photo , comme si j’en étais le propriétaire . Cela s’apparente a un vol , un ‘’pillage de la propriété intellectuelle ’’. C’est involontaire, certes, mais n’empêche, nous nous devons de présenter des excuses … par respect pour ces lecteurs.
Je ne m’excuse donc nullement pour le texte ou les idées qu’il exprime puisqu’elles ne sont pas de moi !
Concernant le contexte de sortie de ce texte j’ai dit que c’était une erreur de communication de notre part (entre le webmaster en second de flamnet et moi ) ; ayant reçu le texte en copié -sans le nom de l’auteur, omis – il a cru , de bonne foi, sans vérifier , que cet article était le mien et méritait d’être partagé , pour son intérêt ….( Le timing , à point nommé ou pas , n’y change rien ).
Très tôt, dès que j’ai été informé , j’ai tenté de corriger l’erreur auprès de flamnet et Cridem ,( par e-mail et coup de téléphone ) pour expliquer que c’était ‘’une erreur de communication’’, que le texte n’était pas de moi , mais d’un Historien –chercheur de l’UCAD , Cheikh T Ndiaye . Ce même C T NDiaye, soit dit en passant , qui bat aujourd’hui en brèches la thèse sur ‘’le fondement noir de l’Egypte pharaonique’’ de Cheikh Anta qui fouettait notre Ego nègre …
Mais, visiblement , cette précision et nos excuses n’ont pas suffi à calmer la polémique qui a continué à enfler. je ne comprends que trop bien pourquoi… Les ‘’ vérités’’ intempestives de Samba Thiam sur l’actuelle politique à caractère discriminatoire , ethniciste et raciste , et sur l’hypocrisie ambiante dérangent et agacent… La diffusion de cet article a été le prétexte – du pain béni – pour cracher ces colères cumulées, longtemps contenues . D’où cette explosion , ce déferlement de violence sur ma personne…. Mais je ne me tairai pas , je ne me coucherai pas , parce que notre pays est assis sur la tête qu’il faut remettre à l’endroit !
Maintenant quelle est ma position sur le fond que d’aucuns semblent impatiemment attendre ?
Ma réponse première , de principe , est que je me veux un penseur libre …et ‘’ Penser librement veut dire se déprendre des significations immédiates dans lesquelles nous retiennent les culture et la religion ‘’ S B Diagne .
La ‘’vérité’’, dit-on par ailleurs , n’est pas toujours ce que l’on voudrait qu’elle soit .. .
Enfin , je crois que tout ce monde qui hurle et s’agite avec tant de frénésie autour de la question est mal placé pour entrer dans ce débat qui relève du niveau des spécialistes , des historiens-chercheurs …S’il en existe chez nous, eh bien ! la balle est dans leur camp , sans plus.
Je félicite, pour conclure , ces jeunes Negro-africains , Haratines , Arabo- berbères honnêtes et courageux pour leur position juste ; je les invite par ailleurs et surtout à ne pas céder face au terrorisme intellectuel et religieux qui s’installe …
Bon ramadan
Samba Thiam
23 Mai 2018
L’Opposition doit s’unir / Adama Ngaide
Adama Ngaide – On nous a déjà avertis en Avril avec la campagne d’adhésion à l’UPR. Les élections approchent et L’UPR qui est la propriété de Ould Aziz recrute massivement afin d’imposer sa loi aux populations celle de perpétuer le système et le rais.
Le ministre de la défense porte parole du jour nous a avisés en fin avril. Les oulémas ont enjambé l’obstacle suggérant une extension de mandat au rais sans faire l’économie sur le million de pétitionnaires et d’autres ballons de sondes larguées par ci et par là…….
Cette situation grave devrait-elle restée telle quelle sans adversité politique malgré la dictature des billets de banque ? Ou alors nécessiterait-elle un engagement nouveau et une prise de conscience nouvelle des forces de l’opposition ? Allons-nous continuer à observer et adopter cette attitude d’insouciance, d’inactivité et de frilosité qui contribue au statuquo et la complicité?
Face au parti-état, devenu une espèce d’hydre de Lerne omniprésente et omnipotente, des actions de sursaut et d’intelligence politique devraient être menées par tous les acteurs politiques et de toutes obédiences confondues et par tous les mauritaniens qui s’opposent.
Que Faire?
L’opposition mauritanienne doit absolument envisager une stratégie d’action pour barrer le chemin a ce parti millionnaire. Réparons les divisions et transcendons les querelles intestines puériles et crypto personnelles pour nous consacrer à une bataille intelligente et sans compromis contre le géant aux pieds d’argile.
Investissons-nous dans l’effort pour une unité qualitative, celle du consensus autour des problématiques fondamentales majeures avec courage et esprit de générosité intra et intergénérationnelle.
A défaut de nous réduire en esclaves l’ambition de l’état est de nous imposer un statut de « citoyen » dont le vote ne servirait a rien tellement le système est verrouillé de l’amont a l’aval pour se perpétuer.
Si tous les cadres et tous les maires et députés sont a presque 100%diriges par des « élus » UPR c’est pour relayer aider a l’application des ambitions exprimées par le pouvoir en place.
A défaut, comme nous l’avons dit plus haut, de nous transformer en esclaves, l’état, via sa dictature multiforme (expropriations foncières systématiques et exclusions tous azimuts) utilisera tout son arsenal pour imposer un autre mandat ou une monarchie dans laquelle les fils succéderont a leurs pères ou alors les sujets a leurs maîtres.
C’est pour sauver notre pays que l’opposition mauritanienne toutes obédiences devrait mettre en place une unité qualitative autour de problématiques réelles dans une démarche de résolution définitive et irréversible des contentieux.
Il y’a naturellement des efforts organisationnels à achever qu’aucun parti ou organisation de la société civile, pris individuellement, n’a pu accomplir mais avec l’expérience et l’expertise mais aussi la rigueur des uns et de autres il est possible d’en arriver a une telle unité. Pour ce faire, nous recommandons :
1. La création d’un cadre unitaire où les populations, les partis politiques, les intellectuels et la société civile. Ces acteurs doivent absolument inventer un cadre transversal pour barrer la route a l’UPR, le parti présidentiel, ses vassaux et s’opposer a la dynamique corruptive systémique du pouvoir.
L’objectif étant de barrer la route à cette hydre mais aussi d’inventer une nouvelle symbiose, une nouvelle pression a même d’imposer une marche irréversible de résolution des problématiques nationales via un dialogue national
2. Engager une campagne nationale pour désavouer ce régime qui expose le pays a une guerre civile. Imposer une dynamique qui puisse mutualiser les expériences, les différentes stratégies;
3. La rédaction d’un document de base exposant les problématiques nationales. Le document en question sera le document clef sur la base duquel tous les documents officiels du cadre seront articules ;
4. Elaborer un code d’éthique qui lierait tous les acteurs signataires. Exemple si le code établit le boycott massif et actif les acteurs suivront et agiront conséquemment.
5. Le cadre transversal ainsi créé se dotera d’antennes internationales qui joueraient un rôle diplomatique auprès des pays amis, des bailleurs de fonds de la Mauritanie ainsi que les organisations humanitaires. Ici la diaspora sera mise à contribution pour mener des offensives vigoureuses et permanentes.
Il est clair qu’il y’a une exigence de résultat et une demande forte a l’unité. Unité autour d’idéaux, de valeurs et de principes générateurs d’une opposition CRÉDIBLE et AUDIBLE qui serait mieux comprise dans sa démarche.
C’est au prix d’une unité réelle et programmatique que nous arriverons à débarrasser de notre pays cette hydre qui s’apprête à nous engouffrer dans des élections dont les résultats sont déjà pipés.
Adama Ngaide. Boghé/ RIM
cridem
Futures élections en Mauritanie : les FPC n’ont pas encore décidé
Le Quotidien de Nouakchott – Biram Oul Dah Ould Abeid, président de l’IRA, a annoncé, de Paris, sa candidature à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.
Suite à cette annonce, des sites d’information ont fait état du « soutien des FLAM » à cette candidature du leader de l’IRA. Soutien « exprimé à travers une déclaration lue au nom de Samba Thiam lors de l’annonce de la candidature. » Les FLAM dirigées par Samba Thiam, après avoir mis fin à leur exil, sont devenues FPC.
« Ce soutien ne nous engage aucunement et nous n’avons encore pris aucune décision au sujet des prochaines élections », a déclaré un responsable des FPC.
Le Quotidien de Nouakchott
cridem
Le FPC charge le mode de gouvernance du président Aziz
Les Forces Progressistes du Changement (FPC ex-FLAM) ont organisé cet après-midi du dimanche 31 mars 2018 une conférence politique dans le cadre de ses journées d’échanges.
Cette conférence qui a vu la participation aussi bien de militants ou sympathisants, que de représentants de partis politiques était l’occasion d’avoir des échanges tantôt teintés d’émotions, tantôt de colères, mais aussi de propositions et de convergences de vues.
La nécessaire union des forces d’opposition
Prenant la parole, El Hadj Ba Secrétaire Général de la fédération Europe du FPC a remercié l’assistance avant de présenter l’intérêt de telles rencontres, permettant de juger de l’action politique du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Evoquant dans la foulée les futurs échéances politiques, El Hadj Ba invitera les partis politiques à l’unité d’action.
Il faut noter par contre qu’au moment où cet appel à l’unité est lancé, le FPC gelait sa participation au G8 (regroupement de partis politiques issues du FNDU).
Il ne manquera pas par ailleurs d’inviter les hommes politiques à concilier le discours avec l’action politique de terrain.
Réviser le cadre de l’engagement politique diasporique
Le premier intervenant, WANE Abdoulaye en sa qualité de politologue revient sur les différentes formes d’organisations contestataires en Mauritanie allant des FPC ex-Flam à Conscience et Résistance (CR) en passant par les Cavaliers du Changement.
Il mettra l’accent sur la construction du discours contestataire au sein de la diaspora.
Le Docteur en Sciences Politiques, Wane Abdoulaye, reviendra sur la façon dont différents mouvements politiques ou organisations de la diaspora mauritanienne ont pris en charge les questions de cohabitation ou des discriminations raciales.
D’aucuns considèreront ces questions comme une résultante d’une politique d’exclusion réfléchie a travers une politique étatique ethno-raciale, tandis que d’autres mouvements y voit un simple problème de gouvernance démocratique.
Il insistera par ailleurs sur l’utilisation des moyens publics et l’instrumentalisation des medias pour construire une image qui ne correspond pas à la diversité culturelle du pays.
Le Dr Wane, analysera enfin la reforme agraire comme un moyen de spoliation des terres de la vallée du fleuve Sénégal, il s’étonnera par ailleurs de la non intégration des oasis du Nord et de l’Est dans la dite reforme.
Dénoncer un enrôlement aux visées douteuses
Le second intervenant qui abordait un thème de « l’enrôlement biométrique en Mauritanie : pour quel but et quelle en est la réalité ? » n’a pas pris de gants pour dénoncer un enrôlement dit-il aux visées douteuses. Il dénoncera son caractère discriminatoire et ses conséquences sur les mauritaniens issus de la diaspora et au-delà.
Selon Abou Ndiaye l’enrôlement a fait perdre des titres de séjours à beaucoup de mauritaniens, devenus sans papiers en France.
Il notera qu’il y’a une différence de traitement en matière d’enrôlement selon qu’on soit arabo-berbère ou negro-mauritanien.
Il rappellera à l’assistance que cet enrôlement d’exclusion, impacte une bonne partie de la communauté Hratine qui n’est pas recensée.
Echec de l’état unitaire en Mauritanie
D’emblée, l’emblématique militant des Forces de Libération Africaines de Mauritanie FLAM devenu FPC, Kaaw Touré soutient que le terme d’unité nationale est galvaudé, il est chanté partout mais pratiqué nulle part.
Kaaw Touré soutient dans cette communication que la coexistence entre arabo-berbère et negro africains a échoué donc il faut trouver une solution.
Car dit-il, l’unité à tout prix, comme la vie à tout prix, nous n’en voulons pas. Nous voulons d’une unité qui respecte la dignité de chaque Mauritanien et garantisse l’équilibre entre les grandes composantes nationales.
Ce constat d’échec emmène les FPC à reconsidérer l’organisation classique de l’Etat unitaire dans ce pays multiculturel qu’est la Mauritanie.
L’autonomie comme solution
Selon Kaaw Touré, l’autonomie se définit comme un mode d’organisation unitaire à degré variable.
Pour les FPC l’autonomie permet d’apaiser les tensions récurrentes qui surgissent sous forme de crise cyclique.
Il affirmera à l’assistance que pour les FPC, l’échec de l’unité nationale ne pourrait se résoudre qu’à travers la mise en place de l’autonomie régionale avec ce qu’il appelle une décentralisation poussée avec quatre grandes régions avec chacune une vocation soit agricole, pastorale, minière et une dernière agro-pastorale.
Tandis que Nouakchott et Nouadhibou disposeront d’un statut particulier.
Interpellé sur ce point par le reporter de Kassataya, qui lui rappelle que le projet de régionalisation initié par le président Mohamed Ould Abdel Aziz allait dans le sens de leur projet politique, Kaaw Touré dira que le président s’est certes inspiré de leur programme politique en la matière, mais que cela a été dévoyé et pas assez ambitieux.
Corriger le découpage administratif et électoral
Poursuivant sa lancée pour justifier la théorie de l’autonomie qu’ils défendent, Kaaw Touré soutient que le découpage territorial actuel du pays n’est ni juste, ni rationnel. D’ou la nécessité de procéder à un nouveau redécoupage qui repose sur des bases homogènes plus objectives, respectant à la fois les aires culturelles et/ou historiques de nos communautés et la vocation économique de ces régions.
Pourquoi les FPC ont-ils gelé leurs activités au sein du G8
Kaaw Touré rappellera à l’assistance, que depuis les déportations des negro-mauritaniens – qu’il estime à 120 000 –au Mali et au Sénégal, une bonne partie de la classe intellectuelle et politique a du mal à se positionner de façon claire. Il poursuit en affirmant que cette déportation ne suscita que peu d’émoi du côté des intellectuels et de la classe politique beydane dans sa majorité, où l’on notait un silence assourdissant. Seuls quelques jeunes intellectuels du MDI et l´Imam feu Boudha Ould Bousseyri, allaient faire exception.
Cette position d’antan rend malaisée la recherche d’une solution au problème, au regard de l’ambiguïté de ces formations politiques sur notre question nationale qu’on appelle aussi la cohabitation.
Certaines formations s’ils ne nient pas purement et simplement l’existence des questions noire, la réduise a une simple question linguistique ou de violation des droits de l’homme
La négation ou la réduction du problème des exactions extra-judiciaires à de simples questions linguistiques a conduit les FPC a geler leurs activités au sein du G8.
Ainsi Kaaw Touré défendra le gel des activités du FPC au sein du G8 en ses termes « certaines formations, si elles ne nient pas purement et simplement l’existence du problème, le réduisent à une simple question linguistique, ou de violation des droits de l’homme. Le débat, en général, au niveau de l’opposition politique au lieu de se focaliser sur les vrais problèmes, tournent hélas ! autour des questions périphériques… »
Kaaw Touré rappellera à l’assistance que les FPC ont comme principe le dialogue avant de laisser la parole aux invités qui ont apporté leurs contributions.
Les conférenciers se sont prêtes aux jeux des questions réponses avec quelques échanges houleux.
Il y’avait une présence massive aussi bien des militants ou sympathisants que de simples observateurs de la scène politique mauritanienne residant en France.
On a noté par ailleurs la présence du 1er Vice président de l’UFP le Pr Lo Gourmo Abdoul, des représentants de l’AJD-MR et de l’APP.
Cette présence remarquée de représentants d’autres formations politiques, présage-t-elle des prémices des pourparlers pour une candidature unique pour les échéances de 2019 ?
Diallo Saidou dit Thierno
Pour KASSATAYA
03/04/2018