Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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Mohamed Ould Abdel Aziz : un cas d’école

 Il aurait été aujourd’hui aux Emirats Arabes Unis, en Turquie ou à Marrakech en train de se la couler douce sans aucun problème d’argent, ou simplement en digne fils à Las-Palmas pour soulager la présence prolongée de sa sœur Mana Mint Abdel Aziz, auprès de sa vieille mère malade depuis de longs mois, son cas n’aurait attiré l’attention que quelques rares mauritaniens.

Je veux dire ceux qui ont sans doute un compte à régler avec lui. L’opinion nationale, dans sa globalité aurait même pensé que :”l’ancien président se repose “, malgré deux mandatures aux résultats mitigés . Hélas Mohamed Ould Abdel Aziz a choisi le tremplin le plus ubuesque pour mieux matérialiser son épitaphe, à savoir la surenchère verbale.

Comme tous les hommes impérieux, voire mégalomanes, Aziz à l’instar de Napoléon Bonaparte, ou plus près de nous Saddam Hussein, risque de finir dans un bagne, la corde au cou étant un supplice impensable en république islamique de Mauritanie, sous le magistère du très modéré Mohamed Ould Ghazwani..

L’on constate que le point commun entre les mégalos, c’est qu’ils ne savent pas prendre le rendez-vous opportun avec l’horloge de l’Histoire. Napoléon malgré de nombreuses victoires éclatantes et surtout des défaites cuisantes qui ont toutes ensanglanté l’Europe, de “l’Atlantique à l’Oural” comme aimait dire de GAULLE, ne s’est jamais satisfait de son palmarès.

Suite à une coalition menée par Londres, l’empereur sera fait prisonnier et envoyé sur une île anglaise au milieu de l’Atlantique jusqu’à sa mort en Avril 1821, et ce, dans l’indifférence et le dénuement, après avoir été un temps le maître du monde. Mohamed Ould Abdel Aziz quant à lui de son côté, n’a pas voulu non plus savourer les divdendes de son trésor amassé et profiter du crédit que lui confère la constitution en tant qu’ancien président. A l’apaisement, il oppose la confrontation. Stratégie ou fuite en avant?

A son propos, doit-on insinuer le hasard ou la nécessité que d’avoir dirigé la Mauritanie plus de 10 ans? Hasard ou nécessité que d’avoir été un officier depuis 1980 et d’avoir gravi tous les échelons jusqu’au grade envieux de général, là où de brillants militaires de carrière n’ont pas eu accès? Pour le cas spécifique d’Aziz, point besoin d’interroger l’oracle.

C’était écrit, n’est-ce-pas? Pourtant un seul exemple édifiera les sceptiques, celui de Penda. Suivez ce récit qui prouve que le hasard n’est souvent qu’un scandale de l’esprit scientifique et que les phénomènes de la nature, régis par un déterminisme dont nous ignorons les causes, est constant; les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Et voilà que la brave Penda Camara était assise auprès de son mari assoupi sur un canapé, leurs deux enfants regardant la télé. Soudain Penda pensa qu’elle pourrait, avant le coucher du soleil aller rendre visite à sa vieille mère habitant le quartier de la Socogim PS. Elle prit sa voiture et démarra.

Arrivée au niveau de l’Etat-Major de la Garde Nationale, un vent violent souffla et souleva une vieille tôle d’une vieille maison abandonnée. La tôle, en virevoltant tomba sur le pare-brise de la voiture de Penda, en la blessant au cou.

Par un hasard.. ou par nécessité une amie de Penda, Aminata Touré, de passage elle aussi dans sa voiture la reconnut, gara et la fît sortir de sa Renault Mégane pour la transporter aussitôt à l’hôpital National de Nouakchott….

Est-ce par hasard que ce scénario s’est produit? Epluchons les faits: c’est un déterminisme psychologique qui a poussé Penda Camara à se déplacer, c’est un déterminisme météorologique qui a soulevé le vent à l’instant T., dès que la voiture de Penda s’est approchée de la maison abandonnée, car pour qu’un vent souffle, des conditions atmosphériques sont déjà remplies. C’est également un déterminisme physique qui a fait que la tôle en virevoltant, tombât sur le pare-brise de la voiture de Penda Camara.

Ce fait n’est qu’une obéissance au principe de la loi de la chute des corps ou attraction terrestre. Car tous les corps tombent, même les avions qui volent sont soumis à la loi de la pesanteur. Ainsi le cas de Penda Camara était écrit :ghadarou Allah, dirons-nous musulmans.

Tout comme le cas de Mohamed Ould Abdel Aziz, Nul n’échappe à son destin, et “nous ignorons les causes par lesquelles nous sommes déterminés.(Spinoza). Ce “réalisme empirique” est le fruit d’un “idéalisme transcendantal”(Kant), d’où, pour nous musulmans l’idée d’un Dieu, Allah à l’origine de tout ce qui nous arrive .

A/Frankenstein :

Contrairement à Frankenstein qui cherche à se venger de son créateur, Mohamed Ould Abdel Aziz cherche plutôt à anéantir “sa doublure” qu’il déteste car pour lui, elle est synonyme de tout ce qui est contraire à sa vision manichéenne du monde, qui met en scène les élus et les niais du parterre, autrement, les dominants (comme lui) et les dominés..

Cette attitude comportementale passe ipso facto par un stade du masochisme qui engendre la souffrance, voire l’humiliation de soi, mais à l’insu de l’intéressé qui est en réalité “un malade qui s’ignore”, compte tenu du dédoublement de sa personnalité.

Peut-il en être autrement. ?Quand on a longtemps surfé sur l’olympe, satisfait son ventre et sa libido, amassé beaucoup d’argent, passé le flambeau à son successeur, le seul crédit pour un homme sain d’esprit , à mon avis c’est de “fuir” , aller loin des vacarmes, vivre “là où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté” selon l’expression romantique de C. Baudelaire.

Mais Aziz n’a pas voulu de tout ça, et l’alibi salvateur à l’égard du peuple égaré n’est qu’une des multiples théories mensongères abjectes d’une condescendance qui ne trompe plus personne. Pour dire vrai, Aziz porte en lui les ingrédients de sa propre destruction, liée sans doute aux circonstances de son enfance…

Voilà le mot est lâché.!!! Car c’est au sommet de la gloire que les traumatismes liés à une enfance malheureuse, voire une adolescence perturbée, longtemps refoulés dans le magma qu’est l’inconscient, surgissent à la conscience claire, en se manifestant cette fois par des comportements troubles.

Trouble est l’envie de Mohamed Ould Abdel Aziz que de vouloir rester sous les rampes de l’actualité, encore et encore. Trouble est l’envie que de vouloir jouer un rôle de premier plan, après avoir concédé la magistrature suprême à un président désormais élu.

La plus part des êtres humains qui ont connu une enfance difficile, développent des complexes post-traumatiques qu’ils essayent de combler par des besognes matérielles ou des caprices d’enfants tel un ranch à animaux, au moment où le peuple manque de bidons d’eau..

Il est rare qu’un enfant malheureux “arrivé au sommet”, soit en bons termes avec ses amis d’enfance, ceux qui l’ont vu grandir. Au contraire , il fera tout pour les éliminer de sa conscience, car ces derniers lui rappellent des souvenirs douloureux.

L’enfant malheureux en puissance ,devenu “célèbre” en acte sera porté soit sur l’argent, soit sur le pouvoir, soit les deux. Et le plus souvent il est dominé par sa femme, même au plan libidinal. Il aura tendance à détester ses parents, comme s’il leur disait ,”voilà, j’ai fait mieux que vous, vous qui avez été incapables de m’offrir une enfance heureuse pendant laquelle j’ai manqué de tout”. La religion n’est pas son fort, c’est juste un trompe l’oeil…

Ainsi à l’avenir les pouvoirs publics doivent se méfier de porter à la tête de nos institutions régaliennes que sont: la magistrature suprême, les ministères de souveraineté, les Forces Armées et de sécurité, des mauritaniens qui veulent se servir, ou assouvir leurs instincts et non servir la nation. Une attestation d’un psy et surtout d’un psychanalyste de renom doit être exigée, à chaque fois que la nomination d’un candidat ou d’un prétendant venait d’être actualisée.

B/ AZIZ ne cédera pas.

Personnellement, je n’avais pas vu cette saga venir jusqu’à perturber la vie politique mauritanienne. J’avais cru en 2019 que Aziz était sorti gagnant, après avoir passé le relais à son ami Ghazwani.

Mais j’avais oublié qu’on ne moule pas un homme de deux façons différentes. Car l’idiosyncrasie( caractères inné et acquis) de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est portée que sur deux topiques: l’argent (qu’il ne dépensera jamais même pour un enterrement) et la confrontation dont il se nourrit. Il serait inimaginable de voir Aziz devant la passerelle d’un avion, accueillir Ghazwani comme chef d’Etat, un homme qu’il a “fait lui de toutes pièces”….

Ce qui excite mon ami Aziz, ce n’est pas l’amour qu’il prétend porter au peuple mauritanien. Non, c’est beaucoup plus prosaique, que vous ne l’imaginez. C’est juste qu’Aziz a vu deux budgets successifs (2020 et 2021) distribués sans qu’il n’y soit associé .

Pour lui, tout doit lui venir de l’Etat, et voir des “minables se partager l’argent du peuple” et que lui n’a pas sa part., cela le met dans tous ses états. .Pauvre Mauritanie…aux mamelles intarissables.

On ne le dira jamais assez à propos de ceux qui saignent leur peuple. La descente en enfer de Aziz doit servir de leçon à tous ceux qui, au-delà de leurs budgets de fonctionnement qu’ils peuvent consommer à leur guise (quoique…), détournent pourtant les maigres ressources destinées à l’eau, l’électricité, la santé et l’éducation , pour ne citer que les 4 dimensions indispensables à tout progrès socio-économique d’un pays, quel qu’il soit…

C/ Aziz n’est pas violent:

Ceux qui croient que Mohamed Ould Abdel Aziz va utiliser les armes, ou se permettre de payer des mercenaires pour reconquérir le pouvoir se trompent. Aziz est incapable de répondre à une gifle qu’on vient de lui administrer. Il ne pourrait pas tirer sur un voleur à bout portant et qui est en train d’emporter son magot. C’est aussi l’une de ses contradictions.

Aziz est un cas d’école, car en général ceux qui détournent les deniers publics, autrement dit les voleurs, sont le plus des poltrons. Ce qui n’est pas le cas de Aziz. Il est même impavide, téméraire c’est d’ailleurs un fonceur tant qu’il a les moyens de sa politique. Et tant qu’il avait des gens qui lui obéissaient au doigt également.

Aziz a toujours voulu ce qu’il veut de par la place qu’il occupait, en tant que chef d’une force de frappe d’abord(BASEP) et président de la république ensuite, avec des hommes sans scrupules lui obéissant au doigt. Tout ça est fini. Il le sait. Raison pour laquelle il émet quelques cris sporadiques, en guise de baroud d’honneur.

D’autre part, au plan politique, je vois mal Aziz payer le loyer mensuel du siège du parti de Saad Ould Louleid, en plus de l’eau et l’électricité…Faire sortir de l’argent pour les meetings, ou distribuer des sommes soient-elles modiques aux militants… non ..c’est impossible.? Tout doit venir de l’Etat , jamais sur les “fonds propres” de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Quand l’argent entre dans la “gabardine-bank” de Aziz , même les intérêts des clients n’en sortiront pas. .Il est égocentrique, narcissique et n’aime que sa personne. Il se plait à voir les autres souffrir, il se complait en fauve, quand il voit que ses intérêts sont menacés.

Cependant il n’emprisonne que pour deux causes : quand il y a de l’argent en jeu ou quand il veut mettre en exergue son égo surdimensionné. Quand il a voulu contrôler l’UPR, donc jouer un rôle au sein de l’appareil d’Etat, le seul but était de savoir où allait l’argent. Il aurait été à la tête du parti-Etat, même les dépenses du président Ghazwani auraient souffert de ses relents inquisiteurs.

Toute sa libido est investie sur l’argent. AH….priver Aziz de milliards d’argent facile, c’est déjà l’assommer. Saisir ses biens, c’est le tuer. Point besoin de l’assigner à résidence, ni bagne, la frappe au porte-monnaie suffira.

Enfin Aziz n’est pas dangereux, il est incapable de tuer une mouche. Les biens du peuple mauritanien doivent être remis au trésor public, de sa part et de la part de tous ceux qui l’ont aidé Le mettre en prison n’est point une sinécure pour le pouvoir en place. Car Aziz ne changera jamais, il est toujours dans une logique de confrontation, de sous-lieutenant, à président, au moment où un homme normal fera profil bas.

Ne m’a-t-il pas traité d’ingrat le mois de Mars passé lorsque j’ai voulu le rencontrer chez pour le raisonner? Et moi de répondre: “Aziz, c’est la première fois que j’entends cette insulte à mon égard.

Si je suis ingrat, je serais dans ce cas en bas de ta liste. Surement derrière tes ambassadeurs, tes ministres et directeurs de départements que tu placés; tes laudateurs, tes généraux que tu as propulsés.

Ce n’est pas un petit salaire obtenu d’ailleurs par l’entregent de Ghazwani en 20014 seulement, octroyé également à une dizaine de personnes, dont certaines ne sachant ni lire ni écrire, qui va m’empêcher de renoncer à mes convictions. Je suis citoyen mauritanien comme toi et j’ai droit à un salaire.

Aziz , tu n’as jamais voulu associer tes vrais amis, sinon personnellement je t’aurais conseillé que tout ce que l’homme entreprend d’illégal, pourrait se retourner contre lui un jour. Je ne t’aurais jamais poussé à faire du mal, à dilapider le patrimoine, à laisser tes proches s’enrichir illicitement etc…J’allais te conseiller comment un chef peut avoir un rendez-vous avec l’Histoire.

Tu as choisi la médiocrité, les paillettes, l’hédonisme au rigorisme, etc…et voilà que tu fini comme Wangrin, le personnage atypique du sage Amadou Hampaté Ba ” Enfin je mets tous tes agissements sur le compte du dédoublement de ta personnalité. Moi je ne souffre d’aucun trauma et j’ai déjà fait ma cure psychanalytique. Bonne chance Aziz, qu’Allah te pousse à la raison. Un ami qui ne te veut que du bien, encore faut-il le vouloir pour toi-même…/…

Ely Ould Krombelé, FRANCE

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Le grave secret du gouvernement mauritanien. Par Pr ELY Mustapha

Pr ELY Mustapha – Une âpre polémique zèbre actuellement les esprits, exacerbée par des écrits épars et des livres publiés par des membres de différentes communautés de Mauritanie, tendant à prouver que les vrais, authentiques et premiers habitants de la Mauritanie relèvent de leur communauté et point des autres. Mais voilà qu’un grave secret existe à ce propos.

Ce terrible secret, conservé par les autorités mauritaniennes dès la première dizaine d’années qui a suivi l’indépendance, fut la découverte d’une peinture rupestre identifiée par les anthropologues comme étant la représentation unique et sans aucun doute possible des premiers habitants de Mauritanie, ou ce qui allait devenir, par la suite, ce pays.

A l’époque le premier Président de la République, face à la gravité de la situation et pour ne pas créer de tensions entre les communautés qui déjà en 1966, s’étaient copieusement frictionnées, et pour réduire l’effet de cette découverte représentant, vilainement, les ancêtres mauritaniens, fit sa fameuse déclaration : « La Mauritanie, c’est ce qu’en fera sa jeunesse ! ».

Hélas ! C’était trop tard, la Poste mauritanienne, qui à l’époque, ne se souciait que de poster, émit un timbre représentant cette affreuse peinture, et malgré qu’elle l’émit à un prix facial très, très modique (4 UM) personne d’aucune des communautés ne voulut l’acheter. Il fut très vite retiré par la poste.

D’ailleurs, on dit que c’est à la date d’émission de ce timbre, en 1975, que le premier président de la République déclencha la guerre du Sahara, pour le faire oublier…

Aussi le gouvernement mauritanien garde depuis plus de 40 ans le secret de la découverte des premiers habitants de Mauritanie.

En effet, ce timbre mauritanien de 1975 atteste de cette découverte. Découverte qui a été faite dans des grottes en Mauritanie. Ce timbre rare, a fait polémique à l’époque. Ni les maures, ni les peuls ni les ouolofs, ni les soninkés ne voulaient admettre que ces personnages étaient leurs ancêtres.

En effet, la laideur des personnages qui ressemblaient à des extra-terrestres fit que les maures dirent qu’il s’agissait de peules femelles vu les calebasses kossam de poulos qu’ils ont sur la tête, les Peuls dirent que ce sont plutôt des maures femelles au vu des arabesques de leur postérieur, les ouolofs affirmèrent que ce ne peut être leurs ancêtres, car leurs ancêtres ne pouvaient être aussi idiots d’aller à la chasse avec des arcs en oubliant les flèches, et enfin les Soninkés très conciliants dirent que ce sont probablement des femelles maures, peuls et ouolofs, qui chassaient de braves et beaux Soninkés , qui eux ne sont pas visibles sur le dessin.

Cette gravure est toujours gardée, depuis, par le gouvernement mauritanien dans un coffre-fort spécial à la Banque Centrale de Mauritanie pour éviter qu’elle n’entraine, encore, la discorde entre toutes les communautés de Mauritanie.

Il faut dire que certains régimes militaires ont voulu la monnayer à des musées d’anthropologie, sans succès…car nos ancêtres étaient trop bizarres pour être exposés au reste du monde, même fossile, et ressembleraient plutôt à des extra-terrestres.

Ceci explique, d’ailleurs, les gènes qui animent le mauritanien d’aujourd’hui et qu’il a hérités de ses ancêtres extra-terrestres : détruire son pays, pour retourner dans l’espace.

D’ailleurs l’avant-dernier Président mauritanien, avait créé de toute pièce cette histoire de mines d’or et avait envoyé des milliers d’orpailleurs fouiller la terre pour trouver des indices qui pourraient démentir la preuve apportée par cette peinture rupestre, hélas, les orpailleurs ne trouvèrent que…de l’or.

Les dernières fouilles, que les autorités judiciaires ont ordonnées dans plusieurs domiciles de l’avant-dernier Président mauritanien, poussent à croire qu’ils recherchent le plan d’un vaisseau spatial, que cet avant-dernier président voulait utiliser pour évacuer l’or des orpailleurs, et du reste du peuple, qu’il avait accumulé depuis plus de de 10 ans.

Mais qu’à cela ne tienne, jusqu’au jour d’aujourd’hui, seule cette représentation rupestre des ancêtres mauritaniens continue à prouver la filiation commune de toutes les communautés mauritaniennes, à un ancêtre commun fort laid et diablement disproportionné.

Alors au lieu de regarder vers un passé, moche, laid et vilain, les communautés mauritaniennes feraient mieux de faire de leur présent le plus beau moment …de leur avenir.

C’est l’unique leçon qu’ils pourront tirer de leurs ancêtres communs du fond des cavernes. Moches, laids et vilains.

Pr ELY Mustapha

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l’antériorité des Noirs dans le peuplement de la Mauritanie actuelle, un marqueur indélébile

Bien et bien avant nos prestigieux royaumes et Etats traditionnels du Sud (Waalo, Wagadu, Gidimaxa, Fuuta Tooro), régulièrement convoqués pour répondre à une vilaine et distrayante publication qui fait passer les Noirs de Mauritanie pour des étrangers, l’antériorité du peuplement noir au Sahara et dans tout le Maghreb est attestée par les archéologues, les historiens. Certaines sources arabes sont d’ailleurs parmi les premières à le reconnaître.Les Sudan (Noirs) ne sont progressivement descendus plus au Sud qu’après la péjoration du climat puis avec l’insécurité engendrée par des vagues de peuplements venues de «l’Occident» ou de l’Orient (Berbères qui sont fiers de leur patrimoine puis Arabes avec l’islamisation).Bien des découvertes scientifiques plaident pour cette hypothèse partagée et publiée par les spécialistes reconnus par leur rigueur : les découvertes de peintures rupestres et d’outils en pierres ont convaincu nombre de scientifiques que le Sahara était verdoyant, fertile et devrait être arrosé de rivières qui descendaient de l’Atlas. De riches sites d’agriculteurs noirs se seraient développés en particulier dans la région actuelle de l’Inchiri, des localités de Tichitt ou Oualata par exemples.La toponymie du Sahara mauritanien est formelle : Il était habité par des populations noires (Serere, Sooninko, Fulbe, Bambara ou Bamanan, Wolof) qui se sont progressivement installées ou repliées au Sud des faits cumulés de la péjoration du climat (assèchement, aridité) et de l’insécurité engendrée par les invasions venues du Nord. Les traces de leur présence sont volontairement ignorées et cachées, systématiquement effacées par des historiens au service de l’idéologie panarabiste.Trois petits exemples devraient mettre au grand jour la grande arnaque de l’auteur de la vilaine publication : Atara qui a donné naissance à Atar signifierait en Bamanan « Il vient de partir », la montagne de l’Assaba était appelée hayre Ngaal en Pulaar, Chinguitti vient du Sooninke Si ngede qui veut dire puits du cheval. Et voilà qui renforce l’idée d’un Sahara verdoyant à l’époque. Les exemples en rapport avec l’héritage Serere peuvent être multipliés à profusion. Cette réalité historique est connue de spécialistes.L’objectif de ce texte est simple : rappeler cette antériorité avec simplicité pour rendre sa vulgarisation accessible et à portée de tous. Nul besoin d’encombrer avec des références et des dates. Les nationalistes panarabistes mauritaniens n’ignorent pas cette réalité.Leur projet est de rendre la Mauritanie plus arabe que les pays du Golfe : aucune trace, aucune mémoire noire et même berbère ne doit rappeler la réalité, cela fait désordre. Il faut tout effacer et vite. En attendant de débaptiser les villes et villages du Sud, de nouvelles localités et quartiers à consonance arabe sont créés à côté, des quartiers de Nouakchott et d’autres symboles de souveraineté tirent leurs noms de villes «soeurs arabes» au mépris de l’histoire glorieuse et de la géographie locales héritées de nos prestigieux royaumes du Trarza, de l’Adrar, du Brakna, du Tagant….Les exemples font légion. Il arrive de plus en plus que l’identité de personnes de la vallée soit gommée de l’état civil par effacement du nom de famille.Ils ne laissent rien au hasard et sont déterminés à réaliser ce Grand Effacement quitte à anéantir toute fierté discordante. Dès lors, la défense de l’identité plurielle s’impose.Boubacar Diagana et Ciré Ba

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ELY BAKAR SNEIBA LE PROFESSEUR… EN DÉLIRES HISTORIQUES

Pr Ely Bakar ould Sneïba l’imposteur et révisionniste est un récidiviste notoire. Nous avons eu le même débat en février 2017 sur Facebook et sur Cridem et il m’avait bloqué après notre échange. Je partage avec vous MA RÉPONSE À ELY SNEIBA lors de cet échange  et qui est toujours d’actualité.

 LANGUE ET LANGUES: LES FADAISES DES CHANTRES DE L´ARABITÉ ET DE L´ARABISATION DE LA MAURITANIE.

Pour justifier l´imposition de l´arabe et de l´arabisation à outrance en Mauritanie, l´imposteur professeur Ely Ould Sneiba et les idéologues du Système ethnogénocidaire, raciste et esclavagiste n´ont rien trouvé comme argutie que de produire des fadaises du genre: 

“..Ceux qui veulent maintenir la communauté nationale divisée ont forgé un concept à eux : ‘’l’exception mauritanienne’’. Pour ces choristes de la division, pourfendeur de l’intégration nationale, notre pays ne doit ressembler à aucun autre dans la région ou dans le monde. 

Leur argument de base est le suivant : nous rejetons l’arabité exclusive de la Mauritanie.

Une approche cousue de fils ‘noirs’. En effet, qui peut, sur terre, nous indiquer un pays où se trouve une quelconque exclusivité culturelle ? 

C’est tout simplement contre-nature. 

Cependant, il existe partout des identités culturelles majeures, c’est le cas, par exemple du Sénégal voisin. La langue et la culture wolofs prédominent au grand dam des ethnicistes pulaars.

Et aucun Pulaar ne peut lever son petit doit pour refuser ou à plus forte raison combattre une telle réalité, y compris le jeune toucouleur sénégalais pyromane de l’autre jour.(…) tous ceux qui imposent la traduction dans la vie nationale mauritanienne sont en toute logique des partisans de ‘’la théorie de l’exception mauritanienne’’ et propagandistes de la non ‘’’exclusivité arabe’’ de la Mauritanie.

Tout en sachant par ailleurs, et ça mérite d’être signalé, que l’enseignement national public est devenu bilingue à partir des années 70.

Et il n’est pas logique que les mêmes enfants de la même école sortent à moitié bilingue et à moitié monolingue. Ce résultat ne peut être que voulu, c’est une prise de position claire.

Enfin, il faut dire que cette lutte continue et que ses militants fondent aujourd’hui tous leurs espoirs sur la collision FLAM-IRA pour une impossible victoire. 

Ils perdent leur temps. La Mauritanie est un pays arabe, le Sénégal est un pays wolof et le Mali un pays bambara”. Dixit Ely Bakar Ould Sneiba.(Page Facebook)

Monsieur le professeur, apparemment vous con-fondez ou confondez langue de communication, langue nationale et langue officielle!

Professeur apparemment vous prenez des vessies pour des lanternes en pensant faire vivre le Système ethnogénocidaire autant que celui des Ian Smith et autres Botha mais le réveil risque d´être brutal pour vous et à toute l’ écurie des guignols qui vous accompagne dans cette aventure identitaire et meurtrière. Aucune huile ne saurait graisser cette mécanique déglinguée. C´est plus tôt l´implosion de sa rouille qui est spectaculaire. L´explosion le sera davantage. Le droit d´exister et de vivre en tant que, Mauritanien ne peut passer avant celui d´être Soninké, Haalpulaar, Wolof, Haratine, Arabe ou Bambara. Et tout ce qui concerne cette question doit-être constitutionnellement reconnu. La Mauritanie n´est pas un Etat arabe si elle ne veut pas être un Etat raciste. La Mauritanie est un Etat arabo-berbère et négro-africain, voilà la réalité historique, géographique et sociologique du pays. Vous avez oublié que la Mauritanie actuelle est sur les vestiges des royaumes et empires du Tekrour, du Ghana, du Mali, du Fouta et du Waalo et que cette terre était bien habitée et occupée avant l´arrivée des arabes. 

Comme fondement à leur politique raciste, les autorités mauritaniennes avancent, notamment lorsqu´elles s´expriment dans la presse arabe, un argument démographique: les arabes constituant l´écrasante majorité de la population du pays, il n´y a aucun mal à conduire-bien au contraire- une politique de discrimination et d´assimilation envers les noirs. L´on mentionnera d´abord qu´en se réferant à ce type de justification, le gouvernement mauritanien affiche son royal mépris pour les droits des minorités, l´on notera ensuite la curieuse tendance du Système à chaque fois qu´un recensement est réalisé à en dissimuler les résultats. En réalité tout tend à prouver que la composante négro-mauritanienne du pays constitue aujourd´hui la majorité de la population. Nous n´en tirons pas naturellement prétexte pour exiger l´installation d´un pouvoir exclusivement noir à Nouakchott. Notre souhait le plus absolu serait que ces questions de couleur, de pourcentage passent au second plan pour laisser place aux seuls critères de compétence et de patriotisme.

Pour revenir sur cette question des langues nationales  nous rappelons à notre fameux professeur de la haine qu´une langue est un instrument, créée pour les besoins de communication par une communauté donnée. Dans un espace où cohabitent des langues différentes, la paix, la stabilité et le développement ne sont possibles que s´il est institué un multilinguisme qui correspond à une répartition spatiale et socio-politique juste de l´épanouissement de ces mêmes langues.

La régle de la compétition loyale verra une langue s´imposer au fil du temps par son dynamisme propre, ou alors la densité des interférences en créera une nouvelle. Dans tous les cas, ce n´est pas par des pratiques moyennâgeuses telles que celles adoptées par l´Etat mauritanien qu´une langue s´imposera sur les autres. On connait depuis longtemps l´étendue de l´arrogance bornée de Ould Taya qui croyait pouvoir décréter l´arabité de la Mauritanie et s´employer à parachever l´oeuvre_ en tout état de cause bancale puisqu´incapable d´arriver à ses fins_ de ses prédécesseurs.

Ainsi le matraquage intempestif à la radio, à la télévision et à l´école de l´arabe au mépris de toutes les autres langues nationales a provoqué le rejet en bloc non de cette langue, mais de l´utilisation qui en est faite, par tous les mauritaniens, y compris tous les arabes réfléchis et patriotes qui, à l´opposé de quelques inconditionnels du Baathisme et du Nassérisme, comprennent la nécessité pour le progrès et la paix du pays, l´épanouissement de chaque citoyen dans sa propre langue.

Les contre-performances chroniques de l´école et de l´administration mauritanienne ne suffisent-elles pas de montrer l´échec de la politique bornée d´arabisation à outrance? Il est vrai que c´était plus pour “beydaniser” ses institutions que le triste colonel s´est engagé pour l´aventure que l´on connait.

L´institut des Langues Nationales, fruit de la lutte héroïque du mouvement noir a été chroniquement saboté par le gouvernement, avec des moyens de fonctionnement dérisoires et des activités limitées. Il est cependant la base de la réhabilitation des langues nationales. L´alphabétisation des populations et la transcription des concepts scientifiques dans ces langues sont une nécessité impérieuses.

Des langues comme le Français doivent progressivement perdre leur statut actuel pour celui plus conforme de langue de communication. L´arabe, le Bambara, le Pulaar, le Soninké et le Wolof doivent quant à eux aussi bénéficier du même statut et par conséquent jouir des mêmes DROITS dans tous les domaines en vertu de l´ÉGALITÉ absolue des nationalités.

En fait le problème Négro-Africain est un problème d’exclusion globale; exclusion sur le plan politique, économique, culturel et social en un mot un Apartheid qui ne dit pas son nom. Ils réclament l’Enseignement des Langues Nationales garant de leur identité, en toute légitimité, sans exclure ni l’Arabe ni le Français.

Tel est l’enjeu et la véritable dimension du problème!

Et pour terminer je vous laisse réfléchir sur le sens profond de ce verset du Saint Coran:  “Ô hommes!  Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez.  Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux.”.

La lutte continue !

Kaaw Touré.

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𝗔𝘂𝘅 𝘀𝘂𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗱𝘂 ” 𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻”

 !! Quiconque ne voit pas l’exclusion de certaines composantes nationales du   système politique, culturel et médiatique, soit a des problèmes de vision, ou ne voit que ce qu’il voudrait bien voir.

D’ailleurs, peu importent les causes  de cette myopie!

Avec leur permission, je me permets d’énumérer des exemples de ce sentiment de se sentir étranger chez certains qui est, hélas, sujet d’ironie chez ces “myopes”!

Les causes de ce sentiment de se sentir étrangers chez eux pour certains sont  évidentes. Surtout pour quiconque suit les médias. A n’importe quelle heure de la journée, on constate l’incongrue niveau de présence des langues nationales.

Ce niveau est si faible qu’il inspire, ironiquement, un adage en hassaniya  “ce qui revient aux négro-africains  à la Radio “. Expression toute faite de déni, teinté de rejet et d’insatisfaction!

D’ailleurs, le dernier rapport publié par la  HAPA  en parle de manière crue. Il  a documenté en minutes, pourcentages et heures de diffusion, “ le temps d’antenne réservé à ces communautés” dans l’espace audiovisuel national. Ici, faudrait-il noter que seule la chaîne Al-Mourabitoun déroge à la règle, étant la seule, parmi toutes les chaînes TV dites nationales, à offrir un programme d’information dans les langues nationales aux heures de pointe.

 L’ exclusion est également dominante  dans les divers programmes scolaires. Elle se reflète aussi dans le déni de l’apport de ces communautés dans l’histoire commune de la Nation. Et ceci se reflète grandement à travers le narratif ventilé sur les aspects de l’expression culturelle ou sur la valorisation des symboles qui ont marqué l’histoire du pays, à l’image de la mémoire trop sélective de “la résistance”.

La discrimination est aussi incarnée par l’absence totale du poular , du Soninke et du Wolof du système éducatif.

 Il est déplorable que  l’expérience de l’Institut des langues nationales ait  été étouffée dans l’œuf, de sorte que des citoyens du pays sont privés d’apprendre et d’enseigner leurs propres langues. Pourtant, les mêmes obscurantistes qui défendent l’exclusion ne cessent de mettre en avant la pertinence de rapports et de recommandations successifs qui mettent en avant, et sans cesse, l’importance d’apprendre dans la langue maternelle !! 

Peut-être que ceux qui sont dérangés par le discours de l’exclusion considèrent que ces “exclus” n’ont même pas de mère pour leur léguer une langue!!!

L’exclusion nous rappelle d’elle-même chaque année lorsque nous faisons, à tour de rôle, la navette entre les villes anciennes où nous célébrons (à juste titre) leur grandeur de jadis! Seulement, les concepteurs (et leurs exécutants) des politiques de déportation et d’exclusion s’entêtent à  refuser de valoriser des pans de l’histoire de ce pays. C’est ainsi que sont ignorés l’empire du Ghana et le royaume du Tekrout. D’ailleurs, il y a seulement deux ans, la deuxième personnalité de la République se moquait des propos d’un interlocuteur qui evopquait  celà, se vantant ignorer même d’ignorer la capitale de  cet empire. L’affaire est tout simplement catégorisée comme le reflet  du sarcastique et méprisant humour du président!!

Ce sont là des exemples du visage terne de la discrimination que j’ai choisi dans les domaines médiatique et culturel. 

J’ai sciemment omis ses  manifestations dans tous les autres  domaines.

Ahmedou Ould Waddia

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