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Notes de lecture : De la plume d’un ingénieur mauritanien au Pnud : « L’obsession du Retour », un ouvrage d’Amadou Demba Ba dit Nyérih aux éditions 15/ 21

« Mamoudou Touré – Un Africain au cœur de l’économie mondiale » d’El Hadji Kassé et Mamoudou Ibra Kane : Un enfant des deux rives qui a illuminé le monde des finances
Mamoudou Touré habite un pays enjambant deux frontières dessinées par l’équerre, entre Thilogne et Kaédi. Il n’est pas simplement un Africain ayant pris racine entre la Mauritanie et le Sénégal. Il est un enfant des deux rives qui a choisi d’illuminer tous les terreaux d’excellence dans l’espace monde.
De l’exclusion de l’Ecole Blanchot au Département Afrique du Fmi, ce texte est le roman d’une trajectoire, un portrait plutôt moral que physique. El Hadji Hamidou Kassé et Mamoudou Ibra Kane sont les deux voix qui racontent ce modèle de rigueur qui a simplement choisi d’habiter le territoire de la vertu, de l’éthique et du mérite. Un seigneur, cet enfant de l’aristocratie locale.
La vocation de l’éthique est de devenir un pilier inamovible pour les actes et les mots. A partir de ce moment, la compétence devient une ressource précieuse. Voilà le sentiment qui survit à la fermeture du livre « Mamoudou Touré : Un Africain au cœur de l’économie mondiale », écrit par El Hadj Hamidou Kassé (conseiller spécial du président de la République, chargé de la coordination de la Communication) et Mamoudou Ibra Kane (directeur général du Groupe Futurs Medias), publié aux Editions l’Harmattan du Sénégal. Mamoudou Touré est simplement un monument de l’économie. Sans écurie.
Pourtant, entre les débuts et la gloire, le chemin aura été rocailleux ! L’un des repères de sa vie est une désillusion : il sera exclu de l’Ecole Blanchot de Saint-Louis pour « une grève presque banale », en même temps que huit de ses camarades. C’était durant l’année scolaire 1941-42. Il ne peut s’inscrire dans aucune école publique ou privée de l’ex-Afrique occidentale française. Un souvenir amer. Aujourd’hui encore, M. Touré cherche la réponse à une question : Pourquoi a-t-on « voulu stopper » sa trajectoire ? En vérité, « loin des habitudes, loin du cocon familial », Mamoudou Touré est confronté au mépris culturel.
Pour un simple exercice de géométrie, la sentence du maître de mathématiques est implacable : « Vous êtes sortis des livres. Vous avez triché ». Autre perle sombre du chapelet de malheurs : hébergé en 1948, à Saint-Louis, par le neveu d’une co-habitante de Blancs à l’étage et des fonctionnaires africains au rez-de-chaussée, il est mis à la porte. Il retrouve ses bagages dans la rue : « Je n’étais pas civilisé ! »
Renvoyé de l’école le 17 mai 1943, malgré l’intervention de Lamine Guèye auprès du Gouverneur Rey, Touré voyage au bout de lui-même en faisant preuve de persévérance. Là, s’étalent de belles pages du portrait psychologique de cet homme qui s’est forgé dans le culte de l’effort. Aux côtés de son père, Ibra Mamadou Falil, il fait son parcours initiatique. Il puise des trésors de spiritualité dans le Coran. Du Fouta, carrefour des cultures, il tire la rigueur et l’ouverture. Face à la tentative de le démolir moralement, son cœur est habité par l’humilité et l’abnégation. Des valeurs domestiquées quand, enfant de l’aristocratie locale, il a été obligé de mendier.
«L’oeil du Fmi » : vérités et exagérations
La constance est une marque indéfectible chez Touré. Il est porté par l’ambition de « poursuivre ce que l’on a voulu interrompre… ». Il fait de sa détermination la grande académie du savoir. « L’idée d’un échec lui est insupportable. Touré veut vraiment prendre sa revanche sur Blanchot », lit-on dans ce texte. Il se forme grâce aux livres que son frère Mamadou « Racine » lui envoyait de Paris et aux cours par correspondance. Les auteurs tentent l’immersion dans les mots comme dans les silences. Ils convoquent un symbole de la liberté : « Que faut-il à l’oiseau : des ailes pour voler ? Que faut-il à l’écolier : un livre pour étudier ? » Touré a une réponse à ses propres questions. « Tant qu’il y a des livres, s’était-il juré, j’étudierai ».
Passerelle entre les cultures et les nationalités, cet intellectuel est nommé, en 1961, ambassadeur de la Mauritanie à Paris. Un coup de main à son ami Moctar Ould Daddah, premier président de la Mauritanie indépendante, mais, surtout, à une jeune République manquant de cadres. Ayant un moment envisagé de devenir médecin puis vétérinaire, le docteur en économie sera plutôt appelé au chevet des économies africaines fragilisées par l’enrichissement d’une nouvelle bourgeoisie locale, les choix stratégiques peu pertinents, le déficit interne (le budget) et le déficit externe (la balance de paiement). L’endettement a alourdi la facture. Politiques de la majorité comme de l’opposition, syndicalistes, étudiants et autres citoyens des villes et des campagnes se lancent dans un concert de désapprobations.
Le Sénégal n’échappe pas aux effets d’une économie chancelante. Le président Abdou Diouf l’appelle à ses côtés comme ministre du Plan, fonction qu’il cumulera plus tard avec celle de ministre de l’Economie et des Finances. Ce modèle de rigueur est dépeint comme « l’œil du Fmi » à cause des coupes sur les dépenses sociales et l’adoption de règles budgétaires strictes. Avec une trentaine d’années de recul, il fait preuve d’une grande humilité en reconnaissant les limites du « remède », tout en assumant le caractère scientifique des guides de discipline budgétaire distribués aux « élèves » africains. « Ces périodes d’austérité furent un mal nécessaire… Tout le monde s’accordera pour dire que l’on ne peut raisonnablement pas dépenser plus que ce que l’on gagne », dit-il. Lui, un antisocial ? « S’il (le social) n’a rien dans ce que l’on fait en économie, l’économie n’existe plus. L’on ne peut pas préférer l’économie au social quand l’homme est la finalité », dit Mamoudou Touré.
Il réfute aussi une hostilité au monde de l’éducation. La preuve par son parcours : « L’éducation m’a tout donné ; sans elle, je ne serais rien ». Il n’en laisse pas moins entendre une intime conviction sur les syndicats : « Ils voulaient tout avoir et rien pour les autres ».
Les Assises ? : « Ni coup d’Etat, ni complot ! »
Ce ministre quittera le Gouvernement au cours de la crise post-électorale de 1988 pour retourner au Fmi comme directeur du Département Afrique. Il n’en est pas frustré. Stoppé par feu Jean Collin dans sa volonté de remettre en cause le monopole de la Css sur le sucre, il avait tenté, à plusieurs reprises, de rendre le tablier. Il s’est toujours ravisé sur les conseils d’Abdoul Aziz Sy et Serigne Abdoul Ahad Mbacké. Il a aussi été secrétaire général de la Commission de coopération technique en Afrique au Sud du Sahara, organe de coopération entre l’ex-Communauté économique européenne (Cee) et les « pays et territoires d’outre-mer associés » (Ptoma), conseiller de l’Unicef à New York…
Symbole de l’anti-balkanisation épanouie entre deux frontières et dans la même culture, Mamoudou Touré devient, en lui-même, une théorie du grand ensemble africain avant tous les plans comme le Nepad, Omega, Renaissance. Le Plan africain « Mamoudou Touré » est une histoire qui se raconte loin des blessures causées au cœur des riverains de tous les « Murs » de Berlin sur tous les territoires de l’Afrique.
Le développement est une obsession. D’ailleurs, la vie publique ne tentera plus cet homme que pour la cause des Assises nationales. Il cède à l’argument des visiteurs d’un soir : la crédibilité d’Amadou Makhtar Mbow. L’ancien conseiller de Senghor et ministre de Diouf n’a aucun contentieux avec leur successeur, Me Abdoulaye Wade. Façonné au culte du résultat, sa grande foi est son certificat d’honnêteté. Les Assises, assure-t-il, ne sont « ni coup d’Etat, ni complot ». Nourri au sens du devoir et des dévotions, il passe sa vie à « écouter la parole de Dieu qui seul mérite adoration et soumission ».
Les mots déroulent une littérature de la mémoire et du mouvement. Sur le ton de la conversation, le style est limpide, malgré quelques répétitions de fresques et deux temps de narration parfois désaccordés (le présent et le passé). Le livre est aussi la grande avenue de la vie sur laquelle Mamoudou Touré a rencontré d’illustres promeneurs de la grande aventure humaine (même si Touré s’y refuse !), comme Alassane Dramane Ouattara, auteur de la préface, Me Babacar Sèye, alors jeune instituteur à Blanchot, Ibrahima Niang, Cheikh Hamidou Kane, Abdoulaye Fadiga, ancien directeur de la Bceao, Kwamé Nkrumah, etc. Certains d’entre eux ont apporté leur témoignage à ce parcours exceptionnel (en neuf parties et des annexes). Ils ont assuré que la personnalité décrite par El Hadj Hamidou Kassé et Mamoudou Ibra Kane, même perçue comme « l’œil du Fmi » à l’époque des ajustements structurels, a toujours refusé, sous la dictée du pouvoir et de l’argent, d’ajuster ses qualités de rigueur, de vérité, de loyauté et d’engagement. Né deux fois (officieusement en 1926 à Thilogne et officiellement en 1928, à Kaédi), il est resté ce citoyen du monde de la vertu, « méfiant à l’égard de la politique, mais aussi à l’égard de ce dieu des temps modernes qu’est l’argent ».
Habib Demba FALL-Le Soleil du 01 octobre 2012.
« Mamoudou Touré, un Africain au cœur de l’économie mondiale » : Un livre d’El Hadj Kassé et Mamoudou Ibra Kane
Editions L’Harmattan du Sénégal
Collection « Mémoires et Biographies »
Août 2012
219 pages.
Notes de lecture: Mauritanie: l’espérance déçue -2006-2008 : une démocratie sans lendemain
Je viens d’achever la lecture de l’ouvrage du Ministre Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine au titre de « l’espérance déçue » publié aux éditions l’harmattan. Sans partager certaines de ses analyses et ses conclusions, j’avoue que ce livre est passionnant et sort de l’ordinaire. Ce n’est pas vraiment un ouvrage politique, et ce n’est pas non plus un roman historique. Jugé à sa couverture ou à son titre (accrocheur), il ressemble à une chronique : celle d’une mort annoncée d’un « printemps mauritanien» piégé par un bataillon de l’Armée, et la chute programmée d’une «démocratie sans lendemain ». Mais, jugé au contenu de ses 261 pages… l’intérêt premier du livre est ailleurs.
Il se résume plutôt à un documentaire sérieux sur l’évolution récente de notre pays, un récit vivant de la vie politique nationale depuis 1984, écrit à partir de rencontres, discussions, échanges, réunions, entretiens… avec des Souverains, des présidents, des hommes d’Etat, ministres, ambassadeurs, professeurs, chercheurs… de tous les continents et de tous les horizons politiques.
Il se lit très vite, et est rempli de détails, de petites confidences et d’anecdotes… ce qui en fait une lecture agréable. Une fois ouvert, il est difficile de le refermer.
Ses mots, son style, sa manière de s’exprimer, son art dépouillé mariant aisément le français et l’information… captent le lecteur. Mais au-delà de son intérêt documentaire, «l’expérience déçue» est aussi un livre chronologique qui retrace le parcours exemplaire d’un diplomate chevronné qui, guetté par les sollicitations, les dérives et les pressions dévastatrices d’un environnement ravagé par le népotisme et l’injustice, est resté honnête, professionnel et digne.
L’ayant connu comme ministre et comme ambassadeur, je témoigne de son mépris pour la chose « politicienne », son courage, son esprit d’indépendance et de méthode, sa prodigieuse mémoire, et sa forte capacité de synthèse… Autant de qualités qui lui sont indispensables pour réaliser cet ouvrage. Je tiens à le féliciter pour cet exercice d’honnêteté intellectuelle, de rigueur et de recherche de la vérité dans le respect des devoirs de courtoisie, de réserve et de discrétion.
Vous l’avez donc compris, j’ai apprécié ce livre pertinent, vivant, fouillé, étayé, original, bien structuré, et sans complaisance ni concession pour le monde politique toutes couleurs confondues.
Je le recommande vivement à nos dirigeants, à nos diplomates, à tous ceux qui s’intéressent à notre pays, à ceux qui cherchent à savoir plus sur notre politique extérieure et notre diplomatie, à ceux qui veulent comprendre comment et pourquoi Mohamed Saleck a pu gravir tous les échelons du MAEC, mais aussi à ceux qui ne connaissent pas ce jeune diplomate discret et compétent dont l’histoire retiendra qu’il fut en 2007 le successeur – au demeurant unique – de l’illustre disparu Hamdi Ould Mouknass à la tête du ministère des Affaires Etrangères en étant nommé, comme lui, par un président de la République civil.
Nouakchott, le 28/9/2012
Mohamed Vall Ould Bellal
Livre du PR ABOUBACRY MOUSSA LAM :Les Peulhs, des origines à nos jours

Contribution au rétablissement de la vérité sur le peuplement historique de la Mauritanie
Il m’a été donné de constater à l’occasion des cérémonies relatives à nos villes anciennes, ou interventions à la télévision surtout à travers des émissions intitulées; « Araf watanak » (connait ton pays) d’une radio privée récemment autorisée, qu’une bonne partie de l’histoire vraie de la Mauritanie a été sinon omise du moins tronquée. Nulle part dans ces émissions on évoque l’histoire vraie du peuplement de la Mauritanie. Aussi cette question interpelle t- elle ma conscience pour apporter ma contribution sur cette histoire. Une contribution dont l’essentiel est tirée de l’œuvre du célèbre Professeur Oumar Kane originaire du village de Daw département de Maghama. L’œuvre en question est intitulé : la première hégémonie peule du Fuuta Tooro de Koli Tenguella à Almaami Abdul.
Le terme Fuuta désigne le pays des fulbé du moins là où ils se sont imposés comme groupe dominant aux plans politique, linguistique et culturel. On distingue selon Amadou Hampathé Bà trois Fuuta (Kindindi, keyri, jula).
Le Fuuta Kiindindi comprend le Fuuta Tooro et et Fuuta du Sahel. Ce dernier a été appelé de façon restrictive et déformée Fuuta Kingi. Il serait le premier Fuuta à être organisé politiquement, de façon indépendante, son nom signifie l’ancien. Il regroupe le Hodh, l’Awker, le Termess, le Tagant, le Baxunu, le Regueyba et surtout la région de Nooro du sahel. Ce fut là, le premier établissement conséquent des fulbé.
C’est à partir de cette région sahélienne qu’a été peuplée la deuxième partie du Fuuta Kindindi plus connu sous le nom de Fuuta Tooro. Le Fuuta Keyri où Fuuta nouveau correspond en gros aux formations politiques postérieures à 1725. Il s’agit du Fuuta Jallon, du Massina, du royaume de Sokoto et des lamidats du nord Nigeria et du nord Cameroun.
Le Fuuta jula en fin désigne toute la diaspora des fulbé et des Hal pulaar consécutive à l’effondrement de l’empire Omarien et à l’implantation de la puissance coloniale. S’agissant du Fuuta Tooro, il était beaucoup plus étendu au nord du fleuve Sénégal qu’au sud.
D’une façon générale cet espace qui s’étend de la Mauritanie centrale au ferlo s’est progressivement rétréci à partir du XVII siècle sous la double influence de la dégradation du climat et de la pression arabo-berbère. L’évolution de l’environnement entre également pour beaucoup dans le processus du peuplement. Le trab El hajra qui est le cœur historique de la Mauritanie est aussi le berceau du Fuuta Tooro, c’est une région de grands équilibres entre la vie sédentaire axée sur l’agriculture et la vie nomade et semi-nomade axée sur l’élevage.
C’est du contact des défilés et des plaines que se sont édifiées les cités prospères qui, à l’époque de l’empire du Ghana ont fixé le commerce transsaharien. Les soninkés, fondateurs de l’empire du Ghana étaient des citadins venus dans cette région vers le IVème siècle.
Une tradition se fait l’écho de la présence dans le Kuwar d’une branche des omeyades par laquelle les soninkés de Biiru (walata actuel) avaient été touchés par l’Islam pour la première fois vers le VIIème siècle. Ces Sonikés coexistaient dans cette région avec les fulbé qui nomadisaient sur le baten cette zone était aussi, une zone de contact entre les pasteurs berbères venus du nord et les noirs autochtones.
Le desséchement historique et la pression berbère en avaient fait une zone de migration et de métissage, c’est ainsi que les mechdouf et les oulad Bareck sont fortement metissés avec les soniké, les fulbé et bambara. Selon le tableau historique de Cheikh Sidya « les pays de la Mauritanie du sud (alguibla) avant l’arrivée des tribus lamtuna qui vinrent l’occuper avant Abu bakr ibn umar étaient habités par des noir depuis l’Adrar jusqu’à la rive du fleuve d’eau douce appelé de nos jours abdyaak (Sénégal).
Ces noirs avaient alors bâti de grands villages dans tous les pays précités aussi bien ceux qui sont abandonnés que ceux qui sont maintenant habités. Ils avaient creusé des puits profonds dans le Sahara (comme le puits Saar situé entre Atar et F’derick) comme en témoigne et le prouve incontestablement l’existence des ruines de leurs constructions aussi bien dans la partie habitée que dans les régions désertiques et dans la brousse. Ces traces fortes anciennes de leur existence et les débris qui en subsistent sont des preuves certaines.
On trouve aussi parfois des objets enfouis en terre comme ce fut le cas du canari remplis d’or trouvé aux environs de la ville de Male (Brakna) dans les années 80 dont la presse en avait fait l’écho. D’autres traditions maures considèrent les noirs comme étant descendus du nord. Ils étaient encore installés à l’époque historique dans le Tiris, l’Inchiri, l’Adrar, le Tagant et l’Awker d’où ils ne furent chassés qu’à partir du XIe siècle.
Pour l’Awker notamment nous savons que toute la contrée jusqu’à Tichitt faisait partie d’un empire noir (Empire du Ghana) du VIIIe au XIe siècle. Les premiers envahisseurs connus furent les soninké, ceux-ci ont toujours formé le fond de la population pendant 1400 ans jusqu’au XIIIe siècle, les éléments allogènes de la race blanche ont été progressivement absorbés par la majorité de la population noire qui, dominée ou dominatrice selon les circonstances, s’est maintenue dans son intégrité.
Ces mêmes traditions indiquent que les premiers occupants de l’Adrar sont des agriculteurs gangara, les fulbé et les assouanik. A l’époque de la stabilisation territoriale, le Haayré Ngaal (assaba et sud du Tagant, était considéré comme la limite du Fuuta Toor au nord et au nord est.
(Suite dans notre prochaine édition).
Par Oïga Abdoulaye – LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT