Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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 La Présidence de la République annonce la formation du nouveau gouvernement

AMI – Le ministre secrétaire général de la Présidence, M. Moulay Ould Mohamed Laghdaf, a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, au cours d’un point de presse à la Présidence, la formation du nouveau Gouvernement.

Ce cabinet reflète la priorité accordée par le Président de la République à la jeunesse, à la formation professionnelle, à l’éducation et au développement local, selon le communiqué que voici :

« Suite à l’élection de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, pour un nouveau mandat, et à la démission subséquente du gouvernement conformément aux exigences de la Constitution, Son Excellence a nommé Mokhtar Ould Diay comme Premier ministre et l’a chargé de former un gouvernement intégré et harmonieux, dont les membres se distinguent par leur compétence, leur expérience et leur expertise, pour mettre en œuvre toutes les dispositions de son programme électoral, qui a été approuvé par la majorité du peuple mauritanien.

La composition du gouvernement reflète la priorité accordée par le Président de la République à la jeunesse, à la formation professionnelle, à l’éducation et au développement local et traduit, dans sa structure, un souci évident de fluidité et d’efficacité du travail gouvernemental, y compris l’élargissement des mandats des secteurs, la fusion d’autres et la création de nouveaux départements, comme l’exige la mise en œuvre harmonieuse et efficace du programme électoral de Son Excellence le Président de la République.

Son Excellence a nommé, sur proposition du Premier ministre, Messieurs et Mesdames dont les noms suivent :

Ministre chargé du secrétariat général du gouvernement : Lam Al-Housseinou

Ministre de la jeunesse, des sports et de la fonction publique : Mohamed Abdallahi Louly

Ministre de la formation professionnelle, de l’artisanat et des métiers : Maalainine Ould Eyih

Ministre de la justice : Mohamed Mahmoud Boya

Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’extérieur : Mohamed Salem Merzoug

Ministre de la défense et des affaires des retraités et des fils de martyrs : Hanana Ould Sidi

Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local : Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine

Ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel : Sidi Yahya Cheikhna Lemrabott

Ministre de l’économie et des finances : Sid’Ahmed Bouh

Ministre de l’éducation et de la réforme de l’enseignement : Houda Babah

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Yacoub Moine

Ministre de la Santé : Abdallahi Wedih

Ministre de la Fonction Publique et du Travail : Mohamed Ould Soueidatt

Ministre de la transformation numérique et de la modernisation de l’administration : Ahmed Salem Ebode

Ministre de l’énergie et du pétrole : Mohamed Ould Khaled

Ministre des Mines et de l’Industrie : Thiam Tidjani.

Ministre de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires : Fadhili Sidaty

Ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire : Momme Beibate

Ministre de l’élevage : Mokhtar Gaguih

Ministre des domaines, des biens de l’Etat et de la réforme foncière : Mokhtar Ahmed Bousseif

Ministre du commerce et du tourisme : Zeinebou Mint Ahmednah

Ministre de la réforme foncière, de l’habitat et de l’urbanisme : Niang Mamadou

Ministre de l’équipement et des transports : Ely El Veirik

Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement : Amal Mouloud

Ministre de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le Parlement : Houssein Ould Medou

Ministre de l’enfance et de la famille : Safiha Ntahah

Ministre de l’environnement et du développement durable : Massouda Baham

Ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, de la promotion de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local : Yacoub Salem Vall

Ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget : Ankimour Kodero Harouna.

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Mauritanie : Mokhtar Ould Diay, ministre chargé de cabinet du Président, nommé Premier ministre

EN BREF | #Cridem – Le président Ghazouani a nommé, vendredi 2 août 2024, Mokhtar Ould Diay, Premier ministre, quelques heures après la démission de Mohamed Ould Ould Bilal.

Ce diplômé d’Ingénieur de l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA) de Rabat au Maroc a occupé sous l’ancien président Aziz les ministères des Finances et de l’Economie.

Il y’a juste un an qu’il a été nommé au poste de ministre chargé de cabinet du Président de la République, devenant l’un des hommes-clés dans l’entourage du chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

La rédaction de Cridem

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 Le président Ghazouani a prêté serment

EN BREF | #Cridem – Le président mauritanien Mohamed Ould Ould Cheikh El Ghazouani, élu le 29 juin 2024 avec 56,12% des suffrages dès le premier tour, a prêté serment, jeudi 1er août 2024, pour un mandat de 5 ans.

Plusieurs chefs d’État, dont le sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gambien Adama Barrow, le tchadien Mahamat Idriss Déby, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, le sahraoui Brahim Ghali sont présents.

L’Algérie, le Maroc et le Niger ont envoyé leurs Chefs de gouvernement. Pour la Côte d’Ivoire, c’est son vice-président qui a été présent. Le Mali a envoyé son ministre de la Défense.

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Coalition Anti-systeme : DECLRATION

L’investiture de Mohaned Ghazouani pour sa propre succession est prévue pour le jeudi 1er Août 2024. C’est pour nous un non évènement.

Ce second mandat de Ghazwani intervient dans une conjoncture caractérisée par une crise politique et sociale résultant  de la gestion unilatérale des pouvoirs publics du processus électoral de juin dernier dont il demeure seul responsable.

Nous rappelons que si le pouvoir  est disposé à trouver des solutions de sortie de crise, nous sommes ouverts, et ce, sans toutefois renier notre posture de contestation des résultats de la Ceni, ni renoncer aux préalables initialement posés dans nos précédentes déclarations , à savoir : libération de tous les détenus politiques encore dans les commissariats et garnisons militaires, résolution du problème des assassinats de kaedi, application de la loi relative à la reconnaissance des partispolitiques, arrêt de la campagne de diabolisationet de la chasse aux sorcières dont les formations de l’opposition et leurs chefs sont victimes..

.. Après cet apaisement,  les questions de fond et du processus électoral dans son ensemble seront abordées.                        

Nous informons l’opinion que nous comptons garder notre rassemblement qui devra évoluer vers une Coalition anti-Systeme dont les contours seront définis ultérieurement et à la constitution de laquelle, du reste, nous convions l’ opposition sérieuse .    

                            Enfin, la Coalition prend à témoin la presse, l’ opinion nationale et internationale des conséquences de l’ indifférence affichée du pouvoir face aux crises  multidimensionnelles qui secouent le pays. 

 La Coalition Anti-systeme

Nouakchott le 31 juillet 2024.

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Sursaut patriotique, pour la pérennisation et l’élargissement de la coalition Biram Dah Abbeid 2024

L’opposition au système incarné par Biram Dah Abbeid lors de ces dernières élections présidentielles 2024, vient de prouver qu´elle est la première force politique du changement et qu´elle incarne l´aspiration profonde de nos populations. Les urnes ont parlé et le choix du peuple est clair malgré le hold-up électoral. La coalition antisystème du président Biram est plus que jamais condamnée à se remobiliser et dès maintenant. Elle doit, pour rester cohérente et dynamique s’ouvrir tout en solidifiant son socle de base. L’heure est à l’unité, à la concertation, à la consolidation et à l’élargissement de ses forces autour d’un programme de rupture en vue de la présidentielle de 2029.

Elle doit lire avec courage et lucidité l’histoire récente de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), créée à la veille de l’élection présidentielle de 2019 par le pôle antisystème incarné par les ténors négro-africains, notamment le président Samba THIAM, des FPC, le président Ibrahima Moctar SAAR, AJD / MR et feu Kane Hamidou Baba, président du MPR. Le principal objectif de la CVE était de créer des conditions pour avoir en son sein un seul candidat. En dépit de quels couacs liés à la désignation de ce dernier, feu Kane Hamidou Baaba a été choisi et investi en grande pomme pour briguer les suffrages universels de nos concitoyens. N’ayant pas anticipé les lendemains de l’élection présidentielle, elle a succombé à ses contradictions internes postes électorales en se scindant en deux CVE. 

Toutes les leçons de cette CVE qui avait investi feu Kane Hamidou Baaba en 2019, doivent être tirées par la coalition Biram Dah Abbeid 2024, s’elle s’ambitionne de perdurer et s’agrandir pour être plus forte et prête à l’horizon 2029 et aux autres échéances électorales. Elle doit redéfinir les différentes modalités de son fonctionnement, les règles du jeu (mode de désignation de son candidat), de sa gouvernance, surtout de son projet de conquête du pouvoir par des élections libres, démocratiques et transparentes, qui seraient discutés, acceptés, validés et entériné par ses membres coalisés. S’il est nécessaire de consolider et agrandir la coalition BDA2024, il est autant important de faire le bilan critique de la campagne dans tous ses compartiments. 

Il va de soi, une évaluation de notre participation aux dernières élections doit être faite, et surtout un travail d’introspection s’impose aux différents organes de tous les échelons qui ont eu à définir, coordonner, assumer, partager des responsabilités éminentes et secondaires. Sans une analyse lucide et courageuse de la part des responsables de leurs erreurs et des manquements constatés dans le cadre de l’exécution des différentes missions et de décisions prises, il serait très hasardeux et surtout mal inspiré de vouloir se passer de cet exercice salutaire en voulant continuer sans faire cette analyse froidement. L’enjeu exige de chacun une introspection, s’oublier un peu pour disposer de la capacité de placer la Mauritanie que nous rêvons et son l’intérêt supérieur par-dessus tout.

Il est évident et clair que le sens du dépassement, de responsabilités et l’unité de notre camp, et son élargissement aux autres organisations ayant le même idéal politique s’imposent comme des impératifs de premier ordre que nos leaders doivent s’employer à satisfaire. 

Les signaux forts de cet élargissement doivent être envoyés à toutes les forces vives et progressistes du pays et en direction de nos camarades de la coalition BA Mamadou Bocar 2024, de ses différents soutiens ainsi qu’à toutes les bonnes volontés de tous côtés. Élargir ses bases et diversifier davantage les priorités de la coalition permettrait de capter l’attention et l’adhésion d’autres compatriotes de toutes les races et ethnies qui vivent de la misère de toute sorte à se joindre à la grande coalition nationale antisystème. Ce nouveau cadre se veut une force de proposition et compte travailler à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies efficaces pour permettre à son futur candidat de remporter la prochaine présidentielle dès le premier tour.

Au demeurant, l’opposition au système, s’elle veut demeurer et rester fiable aux yeux de l’opinion, doit continuer à incarner l’alternative qu’elle a suscitée pendant la campagne présidentielle. Son rôle et sa mission l’obligent de bâtir dans un esprit d’ouverture et de rassemblement une opposition républicaine mais ferme et déterminée plus que jamais à défendre les intérêts supérieurs de notre pays. 

Faire face et ne rien lâcher, placer d’abord et toujours la cause et les intérêts de nos compatriotes et de la Mauritanie au cœur de notre action notamment, la juste sociale, l’égale dignité des Mauritaniennes et Mauritaniens, faire de la diversité culturelle une richesse et non un vecteur de racisme et de discrimination tels seront parmi les fondamentaux structurant son offre politique.

Pour donner plus de chance et de la continuité, il convient de donner plus de sens et des perspectives politiques à la coalition en organisant des universités d’été et des États généraux pour passer de l’adhésion de raison à l’adhésion de conviction forte et éclairée. Parmi les conclusions issues de ces rencontres et d’échanges, devraient y figurer l’élaboration d’un ordre de priorités, un nouveau souffle et une nouvelle impulsion et d’un agenda pour les enjeux à venir.

Le chemin peut être long et sinueux, mais en instaurant l’esprit d’échanges, de dialogue, du respect mutuel de toutes les parties prenantes, l’espoir est permis. 

Enfin, n’attendons pas la veille des prochaines joutes électorales pour aller à la rencontre de nos populations, de toutes nos populations, c’est maintenant qu’il faut le faire ; afin de préparer les meilleures conditions et tracer ainsi les perspectives porteuses d’espérance pour nos concitoyens. 

Faire cavalier seul, rester en ordre dispersé et en marge n’est plus une option, c’est notre volonté collective qui nous propulsera des lendemains meilleurs ; arriver au pouvoir ? c´est possible il faut y croire !

Hammadi SOH

Militant des Forces Progressistes du Changement, FPC

Manchecourt, le 22 juillet 2024

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