Category Archives: presse
JE SIGNE ET PERSISTE, LA MAURITANIE EST UN PAYS D’APARTHEID ET À PART!

Le débat sur la question nationale et sociale ou de l’Apartheid version mauritanienne refait encore surface ces derniers jours dans les forums et groupes de watshsp mauritaniens à cause du flagrant et hilarant cas de Dr Aminata Diop la neurochirurgienne exclue arbitrairement du concours de spécialisation à cause de la non maitrise de la langue arabe. Ce problème n’est pas un cas isolé c’est le lot quotidien de beaucoup de cadres et citoyens Noirs du pays, devenus des citoyens de seconde zone sur la patrie de leurs ancêtres du Tekrour et du Ghana.
Je reviens encore pour la enième fois sur cette épineuse question de vivre- ensemble et le système ethno-génocidaire qui continue à sévir et à faire des ravages au pays d’ un million d’habitants et d’un million de poètes.
Cette Mauritanie, on ne le dira jamais assez est un pays particulier où certains ont réussi à usurper à leur propre profit notre bien commun, la “Mauritanité”, et à partir de leur position de simples citoyens, comme tous les autres, dictent pourtant aujourd´hui celui qui est mauritanien et celui qui ne l´est pas; celui qui est patriote et celui qui ne l´est pas. Ils définissent pour leurs propres concitoyens ce que veut dire “le patriotisme”, ce que veut dire la “Mauritanité”, qu´ils confondent souvent avec “mauritude”. Ils veulent nous imposer leur discours, la ligne à ne pas franchir et la posture à tenir.
Dénoncer le racisme et l´esclavage, les injustices ne veut pas dire que nous n´aimons pas notre pays. Nous refusons seulement que le mensonge et l´hypocrisie soient les fondements de notre vivre ensemble. Nous aimons notre pays comme la prunelle de nos yeux mais nous l´aimons aussi avec un amour critique.
Sans m´attarder sur des débats sémantiques, je signe et persiste, comme nous l´avons toujours soutenu: il y a des similitudes effarantes entre le Système
d´Apartheid sud-africain et le Système de gestion politique en Mauritanie. Aujourd´hui il faut-être d´une malhonnetêté intellectuelle notoire et de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre le racisme d´Etat en Mauritanie. Au-delà de l´évidence, il y a la réalité disait un grand philosophe. La réalité est que le racisme d´Etat existe en Mauritanie. Cette réalité n´est pas le fruit de “l´imaginaire fertile et débordant ” de Kaaw Touré ou des ” ennemis déclarés de la Mauritanie”.
Nul effort n’est besoin de déployer pour découvrir derrière les pouvoirs et les avoirs, le racisme le plus hideux, l’exclusion la plus brutale et l’esclavage le plus primaire.
Comment qualifier un Système qui déporte, qui viole, qui vole, qui assassine, qui spolie, qui marginalise, qui discrimine ses propres citoyens du seul fait de leur appartenance sociale, ethnique ou raciale? Si ce n’est pas de l’Apartheïd de l’Afrique du Sud en tout cas ça en a les mêmes effets. Selon nos contradicteurs, la notion de l´Apartheïd est en l´occurrence inopérante en Mauritanie parce que nous vivons dans les mêmes quartiers, allons dans les mêmes écoles et prions dans les mêmes mosquées. Cette présentation schématique et manichèenne feint d’ignorer la substance et la finalité de l’apartheid que le sinistre Hendrik Verwoerd, ancien premier ministre d´Afrique du Sud, en 1963, présentait devant le parlement de son pays comme : « …réduit à sa simple expression, l´Apartheid ne peut se présenter que sous la forme suivante : nous entendons garder blanche l´Afrique du Sud, la garder blanche ne peut vouloir dire qu´une chose, assurer la domination des blancs, non leur direction, non leur tutelle, mais leur commandement, leur suprématie ».
Quels autres objectifs le système politique mauritanie pousuit-il sinon de perpétuer la domination exclusive et irréversible d’une communauté raciale sur la vaste majorité noire? Les faits sont têtus, les résultats sont là, indéniables!
Depuis l’indépendance, nos chefs politiques incapables de se départir de l’esprit partisan, tous issus du milieu maure, se sont attelés sans relâche à developper, tour à tour, des politiques qui, loin de forger la Nation encore inexistante, ont conduit à des crises cycliques, répétées,(1966, 1979, 1986, 1989, 1990,1991) à une déchirure profonde entre les deux communautés. Par ces politiques nocives développées au fil des années et des régimes que guidait un systéme inique, on mit en place un APARTHEID DÉGUISÉ. Je dis déguisé car on le chercherait en vain dans les textes institutionnels alors qu’il existe partout, pour peu qu’on observe.
Qui ose en douter encore ? Et encore, convient-il de souligner qu´en Afrique du Sud le pouvoir blanc, tout raciste qu´il était, n´est pas allé jusqu´à déporter les Noirs du pays, se contentant, si l´on peut dire, de les parquer dans les Bantoustans et au mieux dans des townships.
Si en Afrique du Sud le pouvoir raciste pouvait permettre à un Nelson Mandela de vivre 27 ans en prison, en Mauritanie les Tène Youssouf Guèye et Djigo Tapssirou ont été assassinés en moins de 2 ans de détention. Comme vous voyez le régime raciste de Nouakchott est plus cruel que son cousin germain de Prétoria. Il faut trouver un autre nom plus approprié à ce Système ethno-génocidaire qui dépasse l’Apartheïd.
Si en Afrique du Sud les militants de l´ANC ont pu être détenus et sortir vivants après plus de 20 ans de détention, en Maurtanie, plus de 500 supposés militants et sympathisants des Flam ont été assassinés en moins d´un mois dans les camps d´exterminations du régime de Nouakchott à Inal, Djreïda, Nbeyka, Azlat, sans parler des milliers des civils abattus dans la vallée, ni des charniers qui essaiment partout dans le sud du pays. Et comble de l´horrreur, l´Etat n´a pas trouvé une idée plus géniale que de pendre 28 Noirs dans la nuit du 28 novembre, fête de l´indépendance. Il fallait faire offrande à l´Etat chauvin de cadres négro-africains, 28 Noirs sont pendus. Des citoyens qui n´avaient commis aucun crime, pas même le moindre délit. Ils étaient Noirs et
c´était suffisant comme crime aux yeux du régime et ses sbires.
Tous ces crimes contre l´humanité restent impunis, les veuves, les ayants droit, les orphelins continuent à exiger la justice. En bons marchands, ils veulent vider l´abcès, le contentieux national comme on vide les stocks. On veut nous imposer une omerta, de l´amnésie, de l´amnistie forcée, de l´oubli et de l´impunité.
Certains contempteurs, pour banaliser le fait raciste dont est exclusivement victime la composante noire, invoque une prétendue “exclusion transversale”. Suffisons que certaines franges de la communauté arabo-berbère soit également touchée par des injustices sociales et économiques, il n’en demeure pas moins évident que seuls les Négro-africains sont violentés dans ce qu’ils ont de plus cher: leur culture, leur identité, leur intégrité et leur citoyenneté en un mot leur dignité.
Le contrôle de l´État par certains éléments racistes et surtout l’absence de légitimité de celui-ci vis-à-vis de toutes les communautés nationales nous obligent à opérer une séparation entre l’État raciste et la communauté beydane. D’ailleurs, cela fut toujours le cas depuis malgré notre diabolisation par le régime de Taya et ses valets auprès de nos compatriotes arabo-berbères.
Nous ne souhaitons pas le surgissement de problèmes raciaux ou ethniques en Mauritanie. C´est l´existence effective de ces problèmes qui explique la naissance de nos organisations politiques et mouvements citoyens, notre engagement et notre combat. Ce dont nous sommes coupables, c´est d´avoir osé toucher du doigt les pourritures de la nation mauritanienne à ce stade actuel de son évolution en projetant une lumiére crue sur l´ensemble des mécanismes qui sont conçus, orientés et exécutés de manière à ce que le pays soit sous le contrôle effectif d´une seule nationalité racio-culturelle au détriment des autres.
Ma question est aussi où sont les progressistes arabo-berbères du pays?
Si par ailleurs, des blancs risquèrent leur vie ou se firent pendre aux U.S.A avec l’UNDER-GROUND ou en Afrique du Sud comme les Joe Slovo, Bram Fischer pour la cause des faibles, ce ne fut pas le cas en Mauritanie pendant les années de braise à quelques exceptions prés qu’il faut saluer et encourager. Ils sont bien rares, ceux de l’autre côté, issus de la communauté dominante, à faire montre d’un engagement éprouvé contre les discriminations raciales! La majorité de cette intelligentsia arabo-berbère, en chorus, reprend le discours officiel avec hypocrisie et mensonges et parle même de la fictive “unité nationale” menacée ou de l’Islam qui nous unit dont ils violent et bafouent les fondements et principes élémentaires. Or, j’ai toujours eu le sentiment que l’intellectuel ressemblait davantage à Zola qu’à Gobineau ou Goebbels, et qu’il ne pouvait rester sans rien faire, sans rien dire devant l’injustice.
Ce que nous faisons est en conformité avec notre religion qui nous dit à travers un hadith du messager : « Quiconque d’entre vous voit un mal qu´il le change par sa main. S’il ne le peut pas qu’il le dénonce. S’il ne le peut pas qu’il le désapprouve en son cœur car c’est la plus faible expression de la foi”.
Et comme disait un adage ”lorsque le sage montre la lune, l´imbécile regarde le doigt. Sur nos pages, nos murs et nos espaces sur les réseaux virtuels et sur le réseaux réels ce sont des plages des préjugés et de déchirures profondes.
Les mauritaniens habitent ensemble mais ne cohabitent pas. Ils se croisent mais ils ne se voient pas. Ils se parlent mais ils ne communiquent pas.
Nous sommes ensemble dans les marchés mais point de commerce entre nous. Nous sommes ensemble dans les mosquées mais ce n’est pas évident que nos prières et souhaits soient les mêmes. Certains prient pour leurs frères “moudjahidines” en Palestine et en Syrie et d’autres pour leurs frères et soeurs déportés, leurs veuves et orphelins de la vallée.
Nous avons les mêmes langues mais nous ne parlons pas le même langage. Et pourtant nous devons construire des ponts de coeurs et détruire en choeur ces murs des déchirures et barrages d’inculture. Il est temps de se ressaisir! Il est encore temps de se surpasser pour outrepasser l’impasse. Encore une fois ce ne sont pas les intimidations, les diatribes, la terreur policière ou la terreur intellectuelle qui nous feront taire. Nous continuerons à dire la vérité à temps et contre temps pour guérir nos maux.
Il est manifeste que la politique d’évacuation et de dissimulation des questions sensibles n’a jamais aidé à les résoudre. Il importe que les formations politiques et des patriotes sincères comprennent que l’édification d’une Mauritanie prospère et stable passe nécessairement par la lutte contre les préjugés nuisibles à l´unité nationale et au developpement de tous. Ils doivent comprendre tant que les problèmes de fond à savoir le racisme d´Etat et l´esclavage ne seront pas identifiés et débattus, tout projet démocratique restera une utopie.
Au delà du racisme, ils verront nos visages:
Au delà de leurs peurs, la réconciliation:
Justice et égalité pour tous, c’est là notre avenir.
Je ne peux terminer sans faire appel à Jaures et
m´approprier ses propos:
‘’ Nous ne subirons pas la loi du mensonge triomphant ,
Nous ne plierons pas ,
Nous ne nous tairons pas,
Nous ne nous irons pas en silence ,
Nous ne nous coucherons pas …”
Et la lutte continue!
Kaaw Touré
Délibérations du concours des spécialistes: Scandalisée, Dr Aminata Diop dénonce une ’’ injustice ’’

Les Mauritaniens sont partagés entre tristesse, énervement et étonnement face à l’injustice et la ségrégation dont a été victime, le docteur Aminata Boubacar Diop, lors du concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique. Docteur Diop a échoué à entrer dans la fonction publique alors qu’elle avait 15 sur 20 de moyenne en neurochirurgie. Lors de l’épreuve de culture générale imposée par la réforme, le maître d’arabe du fondamental lui a attribué une mauvaise note.
Ironie du sort, il y a quelques mois, les médecins cubains ne parlant ni l’arabe, ni le français encore moins le pulaar, le wolof et le soninké ont été recrutés à pont d’or par le gouvernement mauritanien.
Au sortir d’une journée chargée marquée par une intervention chirurgicale dans une structure hospitalière nouakchottoise, Dr Aminata Boubacar Diop a réagi au micro du Calame exprimant son ”indignation ” et ”sa révolte avec le sentiment d’être une autre victime d’injustice”.
‘’Celles et ceux qui avaient une faible note en leur spécialité (…) se (sont) rattrapés en arabe et ont pu réussir au concours. Donc du coup presque tous les maures passent. Et les autres en l’occurrence ceux qui ont (…) fait leur formation en français ou qui parlent peu l’arabe n’ont pas (été) sélectionnés’’, à déclaré la première neurochirurgienne du pays .
Revenant sur son parcours, Docteur Diop rappelle que le peu d’arabe que qu’elle maîtrise à l’écrit et à la lecture résulte de sa formation du cycle primaire jusqu’en terminale. ‘’ Depuis la terminale il n’y a plus d’arabe dans mon cursus. Alors je trouve mal placé qu’une rédaction en arabe qui n’a rien à voir avec ma spécialité puisse me recaler. Je trouve cela très aberrant (Dans) un concours on est censé faire les mêmes épreuves’’, éclaire-t-elle. Les espoirs du docteur Diop se sont envolés, espérons-le momentanément, dans une épreuve, bien loin des matières scientifiques.
En résulte l’incompréhension ajoutée à une grosse frustration : ‘’ On ne peut pas faire bac plus huit, faire cinq ans de spécialités avec tous les sacrifices que cela demande pour finalement être recalée par une simple langue qu’on n’utilise pas à la limite en consultation avec les malades. Ce n’est pas de l’arabe, c’est du hassaniya. Et je me débrouille pas mal. C’est de cela dont j’ai besoin pour communiquer avec mes patients en plus du français, du poulaar et du wolof comme langue maternelle. Et non pas l’arabe’’, fulmine-t-elle. C est très décevant qu’une simple question de rédaction d’ordre général en plus d’une langue que l’on ne manie plus depuis belle lurette soit utilisée juste pour essayer de vous éliminer, bien loin de votre domaine de compétence’’, s’est offusquée docteur Diop dénonçant en son nom et ceux des autres cette injustice.
Plusieurs voix ont réclamé la révision de ce concours. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas réagi au tollé soulevé par cette affaire.
Mauritanie – Le Président de la République : « Nous tiendrons compte des résultats des États Généraux de la Justice pour consolider un système judiciaire professionnel, juste et équitable »

Agence Mauritanienne d’Information – Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a affirmé sa détermination à prendre en compte les résultats des États Généraux de la Justice, qui ont débuté, jeudi à Nouakchott, dans ses efforts visant à développer continuellement notre appareil judiciaire dans le but d’ancrer un système judiciaire professionnel, juste et équitable; un système qui consacre l’État de droit, garantit les droits et libertés, et constitue une source de réconfort pour tous, aussi bien, à l’intérieur, qu’à l’étranger.
Voici le texte intégral du discours du Président de la République à l’ouverture des États Généraux de la Justice :
Monsieur le Premier ministre;
Monsieur le président du Conseil Constitutionnel;
Monsieur le Chef de file de l’Opposition démocratique;
Mesdames et Messieurs les ministres;
Messieurs les magistrats;
Messieurs les avocats;
Mesdames et Messieurs les travailleurs dans le secteur de la Justice;
Honorables invités;
Paix, miséricorde et bénédictions de Dieu sur vous;
De par sa nature même, l’action humaine n’est pas sans défauts et insuffisances, ce qui requiert souvent un examen critique régulier; examen qui est la porte d’entrée vers le progrès et l’émancipation des sociétés. Il est, aussi, la base de la recherche continue pour ce qui est plus complet et plus affiné que ce qui existait déjà.
L’urgence de cette nécessité de révision est souvent aussi importante au même niveau qu’un travail considérable dans la vie des sociétés et des peuples.
Rien n’est plus influent et n’est plus centralisé dans la vie de l’individu et de la société que l’action judiciaire. Cela est dû au fait que c’est à elle que la tâche d’appliquer la justice est confiée. Elle représente, à cet égard, le pilier de la poursuite du contrat social, le pilier de la paix sociale, tout comme elle est la base de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Elle statue sur les litiges, permet l’exercice des droits, établit le principe de l’égalité des citoyens devant la loi et protège leur dignité, leurs droits et leurs libertés. C’est avec l’action judiciaire, également, que l’état de droit, la bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme sont consacrés.
Cela s’ajoute à son rôle de premier plan dans le contrôle et la régularisation des transactions et des contrats, et dans la stimulation de l’activité économique en inspirant confiance aux investisseurs et aux partenaires de développement.
Pour que la justice puisse s’quitter convenablement de ces tâches redoutables et nobles, le pouvoir judiciaire doit être professionnel, avec la diversification requise de la spécialisation, de la formation continue et de l’amélioration continue de l’expertise, et en même temps un pouvoir judiciaire indépendant et impartial, accessible et prompt à trancher les affaires, toutefois sans précipitation.
Conscients de cela, nous avons déployé de grands efforts pour renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs, en améliorant les conditions de travail des juges, en réformant leur statut juridique et en réorganisant leur carrière afin qu’ils puissent s’acquitter correctement de leurs fonctions.
Sur la base de ce qui a été mentionné ci-dessus au sujet de la nécessité pour toute action humaine d’un examen critique régulier – surtout quant son rôle s’accroit -, soucieux de soutenir notre système judiciaire dans son professionnalisme et son efficacité, nous avons donné les orientations pour l’organisation des Etats Généraux de la Justice dont nous supervisons l’ouverture aujourd’hui.
Ces États généraux ont pour objectifs de permettre aux acteurs du secteur de la Justice de faire le diagnostic de la situation du système judiciaire, d’échanger sur ses principaux défis et d’étudier les questions majeures, telles que la formation, la spécialisation, la protection des droits des justiciables, la facilitation de l’accès au service judiciaire, etc.
Nous attendons de ces États généraux qu’ils aboutissent à l’élaboration d’une feuille de route sous la forme d’un document national sur la réforme et le développement de la justice, ainsi qu’ils la traduisent en un programme d’action détaillé, accompagné de délais de mise en œuvre précis et d’indicateurs de suivi clairs.
Au moment où nous annonçons avec la grâce d’Allah, l’ouverture des États généraux de la Justice, nous affirmons notre détermination à prendre en compte les résultats des Etats Généraux de la Justice dans nos efforts visant à développer continuellement notre appareil judiciaire dans le but d’ancrer un système judiciaire professionnel, juste et équitable; un système qui consacre l’État de droit, garantit les droits et libertés, et constitue une source de réconfort pour tous, aussi bien, à l’intérieur, qu’à l’étranger.
We Essalamou Aleykoum We Rahmetoullah We Berakatouhou.
L’étau se resserre autour de l’ancien président et de ses co-accusés

Des sources concordantes proches du palais de justice, le procès de l’ancien président tant attendu par l’opinion mauritanienne et les partenaires au développement pourrait démarrer au cours du mois de janvier courant. Certaines sources avancent que les premières auditions pourraient commencer le 12 janvier, d’autres parlent du 25.
Dans un cas comme dans l’autre, le procès est semble-t-il imminent. Les accusés auraient reçu leur convocation, ce qui justifie le refus de la gendarmerie de l’aéroport de laisser le principal présumé quitter Nouakchott, ce mercredi 4 janvier pour Paris.
Le compte à rebours a commencé. La Mauritanie va vivre une première dans les annales de son histoire. En effet, c est pour la première fois qu’un ancien président de la République est accusé de détournements de deniers publics, de trafic d’influence, d’entrave à la justice, entre autres. Ce procès va-t-il servir de moyen efficace pour dissuader les responsables mauritaniens à piller les ressources publiques dont ils ont la charge? Wait and see !
TÉMOIGNAGE: Mauritanie : Ministère des “Injustices”:

Le ministère de l’Injustice” de la Mauritanie avait lancé un appel à candidature (en cachette) pour devenir expert liquidateur.
Aussitôt informés, mon collègue et moi même avons constitué tous les documents requis et avons déposé.
Après vérification, confirmation des diplômes et documents, nous avons obtenus des reçus.
Ce qui signifie que nos dossiers sont recevables.
Le 22 décembre, les résultats sont publiés : Une seule et unique communauté.
Le 04 janvier 2023 on nous a appelé pour nous notifier les motifs de nos ajournements.
Ainsi celui évoqué pour moi est la non fourniture du diplôme.
Le diplôme que vous voyez ci dessous a été fourni Original et copie légalisée.
Donc le motif évoqué est totalement faux.
Pour mon collègue, le motif évoqué est qu’il n’a pas suffisamment d’expériences. Pourtant il en a 4 à 5 ans et nulle part, le nombre minimum d’année d’expérience n’a été mentionné.
Je ne dénonce pas pour demander d’être rétabli dans mes droits, mais juste pour montrer aux yeux des mauritaniens et du monde que ce pays est foutu à jamais. A tous les échelons du pouvoirs l’exclusion, la discrimination sont légion et deviennent des choses banales, comme si de rien n’était.
Alors, je soutiens totalement le Tekrour pour une séparation dans la “paix”.
Je n’attends plus rien de ce pouvoir.