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L’étau se resserre autour de l’ancien président et de ses co-accusés
Des sources concordantes proches du palais de justice, le procès de l’ancien président tant attendu par l’opinion mauritanienne et les partenaires au développement pourrait démarrer au cours du mois de janvier courant. Certaines sources avancent que les premières auditions pourraient commencer le 12 janvier, d’autres parlent du 25.
Dans un cas comme dans l’autre, le procès est semble-t-il imminent. Les accusés auraient reçu leur convocation, ce qui justifie le refus de la gendarmerie de l’aéroport de laisser le principal présumé quitter Nouakchott, ce mercredi 4 janvier pour Paris.
Le compte à rebours a commencé. La Mauritanie va vivre une première dans les annales de son histoire. En effet, c est pour la première fois qu’un ancien président de la République est accusé de détournements de deniers publics, de trafic d’influence, d’entrave à la justice, entre autres. Ce procès va-t-il servir de moyen efficace pour dissuader les responsables mauritaniens à piller les ressources publiques dont ils ont la charge? Wait and see !
TÉMOIGNAGE: Mauritanie : Ministère des “Injustices”:
Le ministère de l’Injustice” de la Mauritanie avait lancé un appel à candidature (en cachette) pour devenir expert liquidateur.
Aussitôt informés, mon collègue et moi même avons constitué tous les documents requis et avons déposé.
Après vérification, confirmation des diplômes et documents, nous avons obtenus des reçus.
Ce qui signifie que nos dossiers sont recevables.
Le 22 décembre, les résultats sont publiés : Une seule et unique communauté.
Le 04 janvier 2023 on nous a appelé pour nous notifier les motifs de nos ajournements.
Ainsi celui évoqué pour moi est la non fourniture du diplôme.
Le diplôme que vous voyez ci dessous a été fourni Original et copie légalisée.
Donc le motif évoqué est totalement faux.
Pour mon collègue, le motif évoqué est qu’il n’a pas suffisamment d’expériences. Pourtant il en a 4 à 5 ans et nulle part, le nombre minimum d’année d’expérience n’a été mentionné.
Je ne dénonce pas pour demander d’être rétabli dans mes droits, mais juste pour montrer aux yeux des mauritaniens et du monde que ce pays est foutu à jamais. A tous les échelons du pouvoirs l’exclusion, la discrimination sont légion et deviennent des choses banales, comme si de rien n’était.
Alors, je soutiens totalement le Tekrour pour une séparation dans la “paix”.
Je n’attends plus rien de ce pouvoir.
Lancement d’une nouvelle coalition dénommée « Espoir »
Plusieurs partis politiques et organisations ont annoncé la création d’une nouvelle coalition dénommée «Espoir » à l’occasion d’un rassemblement organisé jeudi soir, à l’ancienne Maison des Jeunes de Nouakchott.
La nouvelle entité a saisi l’occasion du meeting pour lancer un appel « à la mobilisation toutes les forces démocratiques et progressistes» invitées à intégrer ses rangs afin d’aider à relever les nombreux défis aux quels fait face la Mauritanie.
Ces problèmes épineux et menaces contre la stabilité du pays, sont consignés dans une déclaration publiée à l’occasion du rassemblement,
notamment « une situation de crise qui perdure, les tâtonnements au sommet de l’Etat, les échecs répétés des actions du gouvernement, la mauvaise gouvernance économique et financière, l’incohérence des choix politiques, l’absence de vision, le bradage des ressources naturelles
en particulier minières et halieutiques, un système de discrimination, d’exclusion sociale et politique à tous les niveaux.
Une situation qui alimente dangereusement le sentiment de méfiance, de rejet de l’autre, tendant à opposer nos différentes communautés et
constitue un obstacle majeur sur le chantier de l’unité nationale et une potentielle menace contre le devenir du pays ».Le document déplore la situation « d’un Etat/ Nation, qui se fissure progressivement, des institutions qui se vident de leur substance au
profit du tribalisme et du régionalisme, avec aux commandes une poignée de responsables le plus souvent dépourvus de toute compétence ».La déclaration relève également les problèmes « de l’éducation, le chômage endémique, la pauvreté, l’endettement…. ».
Un contexte dans lequel « le passage par les urnes constitue la seule planche de salut » permettant un renouvellement des dirigeants et de la classe politique.
La coalition « Espoir » décline ainsi ses ambitions pour les prochaines élections législatives, régionales et municipales de 2023, dont la date officielle vient d’être fixée.
La déclaration est signée du Front Républicain pour l’Unité et la Démocratie (FRUD), le Rassemblement des Démocrates Progressistes (RDP), le Changement Effectif (CE), le Sursaut Populaire Démocratique (SPD), la Mauritanie qui Rassemble (RM) et Mauritanie Forte (MF).
le calame
Mauritanie : création d’un Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN)
Le gouvernement mauritanien a annoncé mercredi 21 décembre la création d’un Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN).
« La création de cet Institut intervient en application des dispositions de la loi d’Orientation du système Educatif National n°2022-023 du 17 août 2022 », explique le communiqué du Conseil des Ministres.
« L’IPELAN a pour mission : (i) d’organiser, de coordonner et de promouvoir l’ensemble des recherches appliquées dans le domaine des langues nationales ; (ii) de préparer l’introduction dans le système éducatif national des langues Pulaar, Soninké et Wolof ; (iii) d’assurer la formation du personnel chargé de l’enseignement de ces langues dans les établissements scolaires ; et iv) d’assurer l’élaboration du matériel pédagogique », a indiqué le gouvernement.
« L’institut va jouer un rôle pivot dans la réintroduction des langues nationales dans le système éducatif. C’est à cette institution qu’il appartiendra désormais de coordonner l’ensemble des recherches portant sur les langues nationales, la formation du personnel enseignant et la mise en place du matériel pédagogique », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif, Brahim Vall Mohamed Lemine.
Le ministre a aussi souligné que l’expérience du précédent établissement (Institut National des Langues, NDLR) sera prise en compte, ainsi que les personnes ressources qui sont déjà actives dans la promotion et la formation en langues nationales.
« L’institution va fonctionner en l’état durant la période transitoire durant laquelle les langues nationales vont être réintroduites dans le système éducatif. Une fois que cela sera généralisé, les prérogatives de l’institut seront transférées aux inspections, à l’Institut national pédagogique et aux écoles de formation », a précisé Brahim Vall Mohamed Lemine.
La création de cet Institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales (IPELAN) intervient après l’adoption d’une loi sur la réforme de l’éducation. Celle-ci réintègre l’enseignement des langues nationales dans le système éducatif.
En 1979, le gouvernement mauritanien avait créé un Institut des Langues Nationales (ILN).
Par Cridem Actualités
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La justice va dissoudre les partis absents aux élections de 2018
La Cour suprême a approuvé mardi dernier, la légalité du texte appliqué par le ministère de l’Intérieur et stipulant la dissolution des partis qui n’ont pas atteint le seuil des pourcentages électoraux au cours des dernières élections de 2018.
Ces déclarations ont été apportées par le ministre de l’intérieur et de la décentration en personne Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, le mercredi 21 décembre courant, au cours de la conférence de presse organisée par des membres du gouvernement, au cours de laquelle, ils se sont largement appesantis sur les résultats de la réunion du Conseil des ministres tenue quelques heures auparavant.
Les critères de légalisation des partis étaient anciens et datent de près d’un demi-siècle, a indiqué le ministre, selon lequel, les imperfections liées à ces normes étaient nettement perceptibles au cours des élections de 2018, avec la présence de près de 100 sur les listes, « ce qui affecté les listes de vote et suscité la confusion des électeurs », a-t-il dit.
La majorité des partis qui ont été dissous conformément au texte de loi précité et dont la décision de dissolution a été entérinée par la Cour suprême ont déposé des dossiers de demande de nouveaux récépissés auprès du Département, a indiqué Ould Mohamed Ahmed, selon lequel, près de 90 dossiers de partis politiques demandeurs d’autorisation se trouvent sur les bureaux concernés en plus des 25 autres actifs et reconnus
Le ministère de l’Intérieur compte dans un avenir proche, organiser un atelier axé sur la révision de la loi sur les partis politiques, élaborer une approche et fixer des critères objectifs, qui seront présentés comme projet de loi sur la base duquel les partis politiques sont légalisés, a souligné Ould Mohamed Ahmed.
Interrogé sur les raisons de non reconnaissance du parti « RAG » (Refondation pour une Action Globale, dirigé par Oumar Ould Yali), le ministère s’est contenté de dire, qu’il ne cite le nom d’un parti que pour une formation autorisée, «à part cela, il s’agit, nonobstant son nom ou la partie qui a demandé sa reconnaissance, de projet de parti ou de dossier déposé auprès du Département », a-t-il conclu.
Par Oumlbenina Mint Bamba