Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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CPLA 2023 : Niang Ibrahima, lauréat, porteur du meilleur Projet Panafricain dans la catégorie civic leadership

Future Afrique – L’Expert mauritanien, M. Niang Ibrahima, lauréat, porteur du meilleur projet panafricain dans la catégorie Civic Leadership au Camp des programmes de Leadership Africain (CPLA) au titre de l’année 2023.

A l’annonce des résultats, notre compatriote a été déclaré Premier sacre CPLA. Selon le Jury, le trophée revient à la Mauritanie avec le Projet dénommé « Promotion des pratiques des jardins agro écologiques durables et fabrication des fertilisant bio pesticide ».

A noter que le projet s’inscrit aux ODD 11 et 12, plus spécifiquement, il permettra de créer des distincts agro écologiques, des mécanismes de gouvernance alimentaire et de renforcer les capacités des acteurs agro écologiques de la ville de Boghé.

Pour rappel, M. Niang Ibrahima est président de l’ONG Banlieues Mauritanie et coordinateur national de l’Association Mauritanienne des Communes du Sud depuis sa création.

Cet expert est connu par son expérience et ses compétences fertiles. D’ailleurs, avec ses savoirs, il a pu démontrer avec succès au cours de toutes ses participations dans des rencontres internationales.

Il a animé plusieurs formations, ateliers et séminaires pour une meilleure gestion des projets et des programmes au profit des élus. Il a formé des centaines de femmes membres de groupements et coopératives agricoles sur les techniques et pratiques culturales dans les villages et localités aux environs de Boghé et autres.

En somme, ce titre honorifique affirme le travail réalisé par cet acteur au service de l’environnement.

Aboubakrine Sidi

cridem

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 La Mauritanie électrifie 40 communautés locales

L’Observateur du Maroc – La Banque africaine de développement a approuvé une contribution de 14,42 millions d’euros en faveur du Projet d’électrification par mini-réseaux verts (RIMDIR) dans le cadre de l’initiative Desert to Power.

Le projet vise à faciliter l’électrification de 40 communautés locales par la mise en place de mini-réseaux verts dans le sud du pays. Les fonds seront aussi alloués au financement d’activités productives essentielles de stimulation de la demande.

Le but étant de promouvoir l’accès à des sources d’énergie propres et fiables, à coût abordable, tout en contribuant aux objectifs de l’initiative Desert to Power, qui vise à développer le potentiel d’énergie renouvelable des pays du Sahel et réaliser l’accès universel aux services énergétiques.

Selon le ministre mauritanien de l’Énergie, Nani Ould Chrougha, « le projet soutient notre politique d’accès universel à l’électricité en 2030 et de transition énergétique pour promouvoir la croissance économique, en particulier dans les zones rurales en cohérence avec le Programme prioritaire du président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Le projet RIMDIR illustre concrètement le travail remarquable de l’Initiative Desert to Power dans notre pays».

cridem

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Au Liberia, George Weah concède sa défaite face à Joseph Boakai

Jeune Afrique – « C’est le temps de l’élégance dans la défaite » : dans la soirée du 17 novembre, le président sortant du Liberia, George Weah, a admis que son opposant Joseph Boakai l’avait emporté lors de l’élection présidentielle du 14 novembre.

« Ce soir, le CDC [Coalition pour le changement démocratique, le parti de George Weah] a perdu l’élection, mais le Liberia a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la défaite, a déclaré l’ancienne gloire du foot, au pouvoir depuis 2017, dans un discours tenu sur la radio publique.

Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que [Joseph Boakai] a une avance que nous ne pouvons rattraper. J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire. »

Alliances

Les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99% des bureaux, donnaient 50,89% à Joseph Boakai, 78 ans, et 49,11% à George Weah. L’opposant bénéficiait d’un peu plus de 28 000 voix d’avance, après que quelque 1,6 million de bulletins ont été dépouillés. Environ 2,4 millions de Libériens étaient appelés aux urnes mardi, et la participation a dépassé les 65% selon les chiffres publiés sur le site de la commission électorale.

Des dizaines de partisans de Joseph Boakai ont célébré sa victoire vendredi, en dansant devant l’un des bureaux de son parti dans le quartier de Fiama à Monrovia. Vainqueur, l’ex-opposant prendra pour six ans la tête de ce pays d’environ cinq millions d’habitants. Ce vieux routier de la politique fut de 2006 à 2018 le vice-président d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue cheffe d’État en Afrique. Il a occupé une multitude de postes au sein de l’État ou du secteur privé.

Joseph Boakai a promis de développer les infrastructures, d’attirer les investisseurs et les touristes, et d’améliorer les conditions de vie des plus pauvres dans un pays où plus d’un cinquième de la population vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale. Il a noué des alliances avec des barons locaux, dont l’ancien chef de guerre et sénateur Prince Johnson, qui avait soutenu Joseph Weah il y a six ans.

Revanche

Joseph Boakai s’est imposé malgré son âge face à un adversaire de 21 ans son cadet (57 ans), resté populaire parmi les jeunes, mais qui devait défendre un bilan critiqué. Il prend ainsi sa revanche contre celui qui l’avait largement battu au second tour en 2017, avec plus de 61% des voix, mais auquel ses détracteurs reprochent de ne pas avoir tenu sa promesse de combattre la pauvreté et la corruption.

Six ans plus tard, la compétition s’annonçait donc cette fois beaucoup plus serrée, et les deux hommes se sont présentés au second tour après être arrivés au coude-à-coude au premier, avec un peu plus de 43% et une avance de 7 126 voix pour l’ancienne star du football.

Cette élection était la première organisée sans la présence de la mission des Nations unies au Liberia – créée en 2003 et partie en 2018 – pour garantir la paix après les guerres civiles. Des affrontements pendant la campagne ont toutefois fait plusieurs morts et des incidents ont été rapportés entre les deux tours, faisant craindre les lendemains de l’élection, surtout en cas d’issue serrée.

Au-delà du choix de la personne appelée à diriger ce pays en quête de stabilité après les années de guerre civile qui fit plus de 250 000 morts entre 1989 et 2003, l’un des grands enjeux de l’élection était ainsi le déroulement régulier de l’élection et l’acceptation des résultats.

Les partenaires étrangers avaient émis une série de mises en garde contre tout agissement qui causerait des actes de violence ou qui saperait le processus. De nombreux observateurs étrangers et libériens ont suivi l’élection. Les missions de l’Union européenne et de la Cedeao ont salué le déroulement globalement pacifique du second tour.

Washington a félicité la victoire de Joseph Boakai et « l’acceptation pacifique des résultats » du président sortant George Weah, selon un communiqué du porte-parole du département d’État américain. « Les habitants du Liberia méritent des élections libres, transparentes et pacifiques », a ajouté Matthew Miller, alors que les messages de félicitations commençaient à affluer.

(Avec AFP)

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 Il n’a jamais été question dans notre littérature de scission ou de partition du pays, dixit Samba Thiam

Madar – Invité hier soir [Vendredi] dans l’émission « Dialogue Politique » diffusée en direct sur Facebook à travers la plateforme du site web mauritanien « MADAR », M. Samba Thiam, Président des Forces Progressistes pour le Changement (FPC), a répondu à une question ayant trait aux accusations portées à l’époque au mouvement des Forces Armées de Libération de Mauritanie (FLAM) don il était l’un des leaders et selon lesquelles ce mouvement œuvrait pour la partition du pays.

En réponse, M. Tiam a affirmé sans ambages que « Dans notre pays il y a trop de ragots et les gens parlent de ce qu’il ne maitrisent pas. Il n’a jamais été question dans notre littérature de scission, de séparation ou de partition du pays. Vous ne trouverez ces termes dans aucune de nos déclarations de politique générale.

Par contre ce que nous avions préconisé et c’est ce que nous préconisons maintenant en tant que FPC c’est un redécoupage territorial dans le cadre de l’État unitaire. Un redécoupage qui respecterait certaines aires culturelles.

Ainsi nous avions préconisé la mise en place de 4 grandes régions : la région de l’Est avec l’Assaba, les Hodhs, des régions à vocation pastorale;le Guidimaka, le Gorgol et le walo comme une région à vocation agricole; l’Adrar et le Tiris comme une région à vocation minière; le Trarza, le Tagant et le Brakna comme une région sylvo-agro-pastorale. Donc c’est comme ça que nous avions estimé qu’il faudrait découper la Mauritanie en restant dans le cadre unitaire.

L’intérêt de ce découpage est multiple. D’abord ce sont des régions qui vont se développer sur la base d’une vocation qui existe. Deuxièmement la densité démographique sera suffisamment importante pour en faire un marché. Troisièmement ces régions dotées de petits pouvoirs, d’institutions parlementaires et exécutives géreraient leurs propres terroirs.

L’Etat central garderait les attributs de souveraineté:la défense, les transports, les télécommunications, les affaires étrangères. Tous les autres pouvoirs reviendraient aux régions. Cela permettrait de faire de ces régions des marchés viables. Le deuxième intérêt c’est qu’en responsabilisant les gens chez eux on limite les risques de détournement, de mauvaise gestion et de gabegie. »

A une autre question sur l’intention de porter des armes contre son pays à l’époque des événements ayant conduits au passif humanitaire il a répondu qu’à l’instar des palestiniens qui ont porté les armes suite à la « Naqba », les négro-africains qui affirme-t-il avaient subi pire que cela avaient légitimement le droit de porter des armes pour défendre leur honneur.

Sur son retour au pays le président des FPC a déclaré que c’est l’ex président feu Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui était à l’origine de cela suite à une demande qu’il leur a adréssé lors de leur rencontre à New York à l’occasion de l’AG de l’ONU.

Mais ce retour a coïncidé avec l’arrivée de Aziz au pouvoir. Ce dernier a été informé du projet de retour et l’avait accepté.

M.Tiam nie l’existence d’un deal avec l’ex président avec qui les relations avaient été confictuelles, a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’avec le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui l’a reçu une seule fois, les relations n’étaient ni bonnes ni mauvaises.

Concernant la reconnaissance du parti FPC, le dossier est bloqué à la Cour Suprême depuis 2015 et il demeure au point mort malgré nos interpellations régulières, déplore M.Thiam.

La Rédaction

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Mise en place du conseil scientifique de l’institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales

AMI – Le conseil scientifique de l’institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales, a été mis en place, mardi, à Nouakchott.

Il est composé de 14 membres, qui représentent des experts de l’éducation et des organisations de la société civile travaillant dans le domaine de la promotion et de l’enseignement des langues nationales.

L’installation du conseil a été supervisée au nom du ministre de l’Éducation Nationale et de la Réforme du Système éducatif, par le Secrétaire général du ministère, M. Sidi Ould Moulay Zein, qui a souligné l’importance de ce Conseil comme l’une des composantes de la réforme de l’éducation issue d’une large concertation qui a impliqué tout le spectre politique et social du pays.

Il a ajouté que la loi d’orientation issue de cette consultation nationale élargie est le fruit des efforts déployés par les plus hautes autorités du pays, sous les instructions de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, pour développer l’éducation, en améliorer la qualité, rehausser son niveau et rendre ses services inclusifs de toutes les composantes de la société mauritanienne.

Au sujet de l’évènement, M. Ould Moulay Zein a souligné qu’il est d’une grande importance, car il ouvre la voie à un certain nombre d’étapes nécessaires pour commencer l’enseignement de nos langues nationales à partir de la prochaine année scolaire.

Il a, enfin, précisé le secteur de l’éducation nationale commencera bientôt à former les formateurs et les enseignants et à préparer les outils pédagogiques et les programmes d’études, afin de s’assurer que toutes les conditions nécessaires sont réunies pour le début des études à temps.

Pour sa part, le directeur général l’institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales, Pr. Mbouh Seta Diagana, a précisé que l’enseignement et la promotion des langues nationales est au cœur du mandat du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, que le gouvernement du Premier ministre met en œuvre.

« Cette volonté s’est traduite par la promulgation de la loi d’orientation du système d’éducation nationale qui a prévu la création de l’institut pour la Promotion et l’Enseignement des Langues Nationales ».

Il a ajouté la mise en place du conseil scientifique est donc l’étape logique et primordiale pour l’institut afin qu’il puisse s’acquitter convenablement de sa mission, certes exigeante mais ô combien exaltante.

S’adressant aux conseillers, le directeur a précisé qu’ils ont pour missions :

-D’établir les documents de référence nécessaires à l’exécution de la mission de l’Institut ;

-Piloter l’expérimentation de l’enseignement des langues nationales et de préparer sa généralisation ;

-Concevoir et piloter les stratégies d’apprentissage linguistique eu sien du système éducatif national,

-Contribuer à l’élaboration du programme de formation initiale et continue au profit cadres pédagogiques chargés de l’enseignement des langues nationales ;

-Assister la Direction de l’Institut dans toutes les questions relatives à l’orientation des recherches scientifiques, à la planification des programmes et aux relations de partenariat avec d’autres institutions aussi bien nationales qu’étrangères.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du Conseil national de l’Éducation.

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