Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Mauritanie : le syndrome de la patate chaude de l’officialisation des Langues nationales sur la table

Les associations culturelles nationales ( pulaar, soninke et wolof) montent au créneau cette semaine à Nouakchott pour exprimer leur déception sur la lenteur des recommandations de la concertation nationale sur la réforme du système éducatif et réaffirmer la nécessité d’officialisation les langues nationales au même titre que l’arabe.

C’est le syndrome de la patate chaude de l’enseignement des LN ( pulaar, soninké et wolof) qui revient sur la scène nationale à l’occasion de la loi d’orientation de l’Education nationale sur la réforme du système éducatif.

Au lendemain de la demande de la coalition des six partis de l’opposition de son report après le dialogue politique, les associations culturelles nationales ne sont pas en reste et n’entendent pas céder le terrain à des activistes pro-arabes qui bloqueraient la réforme éducative. Les acteurs culturels demandent l’officialisation des LN au même titre que l’arabe.

Autrement dit faire des LN des langues d’enseignement et non de communication. Une forte revendication qui ne date pas d’aujourd’hui qu’ils ont renouvelé cette semaine à Nouakchott au ministre de l’Education nationale bien mal parti pour avoir des participants pour la réforme du système éducatif.

Des difficultés révélatrices que le principal obstacle est l’absence de volonté politique de la diversité culturelle qui date de plus de 60 ans. La balle est dans le camp de Ould Ghazouani, président de tous les mauritaniens.

Partagez