Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Des chauvins nationalistes arabes s´attaquent à Ibrahima Sarr et l´accusent de “FLAMISTE”

ajd/mr

Les récentes prises de positions que l’AJD/MR (L’Alliance pour la Justice et la Démocratie) d’Ibrahima Moctar Sarr, a rendu publiques, dans ce que ce parti considère comme une «contribution à la commémoration» prochaine du Cinquantenaire de l’Indépendance nationale de la Mauritanie a, comme toute opinion antipatriotique, attiré l’attention du Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD). Et comme nous l’avons toujours fait avec des sorties malheureuses du genre de celle de l’AJD/MR, on ne peut passer sous silence ce qui est de nature à toucher à l’unité nationale du pays et à ses fondements de base.

 

S’agirait-il de la personne la plus proche de notre parti, le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, ce principe sacro-saint pour le PMJD sera toujours respecté pour que ceux qui cèdent à la tentation de porter atteinte à l’intégrité du pays, à son unité, à sa sécurité et à sa stabilité soient démasqués et, pourquoi pas, traînés devant la justice. Venons-en maintenant aux idées avancées par l’AJD/MR dans son mémorandum qui, pour qui connaît la réalité et l’histoire de ce parti, sont celles de l’ancien (toujours) flamiste Ibrahima Moctar Sarr. L’idée la plus choquante, et la plus étonnante aussi, est celle qui consiste à demander à ce que le nom de la République Islamique de Mauritanie soit changé ! Le prétexte fallacieux qu’Ibrahima Moctar Sarr avance – oui, le parti se confond avec lui – est que ce nom «Mauritanie» ne renvoie qu’à une seule communauté. Voudrait-il alors qu’on parle, désormais de «Maurikowri» ? A quel titre, s’il vous plaît ?

 

La question est posée à ce parti (AJD/MR) qui prétend que l’une de ses raisons d’être est la défense de la démocratie alors qu’il semble faire fi du droit de la majorité. C’est une vérité immuable, connue par tous, que les Maures (les arabes) que des gens malintentionnées comme Ibrahima Moctar Sarr et Biram Ould Abeid voudraient compartimenter en «Beydanes» et «Haratines», sont majoritaires en Mauritanie. Les statistiques les plus sérieuses estiment que les Arabes constituent 80% de la population du «Bilad Chinguitt», raison pour laquelle, et Sarr le reconnaît sans ambages, les colonisateurs français ont appelé ce nouveau territoire conquis «Mauritanie».

 

C’est aussi la preuve que le conquérant a trouvé devant lui des populations arabes et non, comme le laissent croire certains mythes colportés par des flamistes comme Sarr Ibrahima, des Noirs. L’AJD/MR ne nous fera pas croire, elle qui rouvre un dossier pratiquement clos par l’initiative heureuse prise par le président Mohamed Ould Abdel Aziz à Kaédi, de prétendre oeuvrer à la consolidation de l’unité nationale. Ses propositions saugrenues, comme celle qui consiste à demander de changer le nom du pays ou de chercher un autre hymne national, ne sont qu’une tentative vouée à l’échec de reprendre pied dans une scène politique perdue depuis longtemps. Ce n’est d’ailleurs pas à un homme dont la «Mauritanité» a souvent été mise en doute de poser ce genre de revendications qui ne mènent à rien. Cela aurait été compréhensible – ou au moins sujet de discussion – entre communautés nationales si la proposition venait d’une personnalité de la trempe du député Kane Hamidou Baba, lui dont les origines mauritaniennes sont séculaires et connues de tous.

 

Le discours flamiste que l’on connaît à Ibrahima Moctar Sarr, en temps que chef d’un mouvement séparatiste basé à l’étranger (Europe et Sénégal) qui n’a pas renoncé à son vieux combat sécessionniste, est récurrent dans des propédeutiques du genre : «consensus national pour réviser la loi fondamentale sur les aspects suivants : « L’identité de la Mauritanie, pour réaffirmer son caractère de trait d’union», «l’officialisation des langues nationales», «le partage du pouvoir entre les communautés et la question de la cohabitation » et d’autres balivernes de ce genre. On sent, dans une telle sortie aux relents séparatistes évidents, le retour à de vieux thèmes que d’aucuns a considéré comme clos, du moment que la Mauritanie a choisi, librement, la voie démocratique qui consacre les droits de la majorité mais aussi ceux de la minorité. Partant d’un tel principe, le parti d’Ibrahima Moctar Sarr, ou même tous ceux qui soutiennent l’idée d’une majorité négro-africaine en Mauritanie, auront le loisir d’opérer les changements constitutionnels qu’ils veulent, s’ils arrivent à imposer par la voie des urnes leurs choix politiques.

 

En attendant, la «régionalisation plus prononcée pour personnaliser les collectivités locales et leur donner plus d’autonomie», à laquelle appelle l’AJD/MR rappelle la vieille idée de la «république du Walo» des années 80 qui a conduit certains à commettre des actes dont les conséquences fâcheuses sont connues de tous. Mahmoudi Ould Saiboutt Président du Parti Mauritanie pour la Justice et la Démocratie (PMJD) Président de l’Initiative pour la défense de la démocratie/ère nouvelle Membre du Bureau de la majorité présidentielle

 

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