Mali : AQMI dément la mort du chef djihadiste, Amadou Kouffa
ALAKHBAR (Nouakchott) – Le chef de l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, a nié la mort d’Amadou Koufa, chef du groupe djihadiste Front de libération de Macina, actif dans le centre du Mali, dans un long communiqué parvenu à Alakhbar.
Selon Droukdel, l’annoce de la mort de Koufa par l’état major des Armées françaises et ensuite par la ministre française des armées Florence Parly devant leur Assemblée nationale était une “tentative d’attirer l’attention de la rue française sur les réalisations du gouvernement français et plus précisément dans le Sahel et au Sahara“.
En annonçant la mort de Koufa, la France espérait créer “un lueur d’espoir pour un peuple épuisé par une fiscalité qui continue à grimper et une armée qui s’enlise dans le désert brûlant sans objectif, excepté enrichir une élite corrompue”, estime le chef d’AQMI.
La Ministère français des Armées qu’Amadou Koufa a été « probablement » tué dans la région de Mopti, au centre du Mali, dans un raid de la force français « Barkhane », dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 novembre. Depuis lors, le chef djihadiste n’a pas fait d’apparition.