Les agriculteurs : l’avenir de l’agriculture est lié à la solution du problème de la commercialisation
Les représentants des fédérations et associations agricoles ont déclaré que l’avenir de l’agriculture irriguée dépend de la solution du problème de la commercialisation du paddy stocké en grande quantité dans les magasins et menacée de dépréciation eu égard à la chute vertigineuse des prix.
Au cours de leur encontre mercredi à Rosso avec le président Mohamed O. Abdel Aziz, les agriculteurs ont demandé qu’une solution radicale et définitive soit apportée au problème de la commercialisation.
Ils ont par ailleurs demandé la mise sur le marché de semences améliorées, une solution judicieuse au problème du crédit agricole à même d’atténuer les problèmes auxquels font face les agriculteurs en difficulté afin de pouvoir entreprendre la campagne agricole.
Les agriculteurs ont par ailleurs demandé la simultanéité des opérations de lutte aériennes et terrestres contre les granivores, la mise à leur disposition d’engrais et d’insecticides, une solution pour la culture du blé, l’électrification des zones de production et à octroyer des parcelles cultivables aux agriculteurs non propriétaires.
Ils ont demandé l’adaptation du secteur agricole aux exigences de son développement, par l’octroi de prêts à moyen et long terme afin de faire face aux aménagements nécessaires.
Autre doléance des agriculteurs, la mise en place d’un mécanisme de protection des agriculteurs contre les catastrophes naturelles, grâce à une activation de la caisse d’assurance, une requête vieille de quelques années.
Ils déplorent la baisse substantielle du prix du paddy que l’état payait à 103 UM le kilogramme, et vendu désormais seulement à 80 UM.
Les agriculteurs ont enfin demandé le retour de l’état dans le circuit d’achat du paddy, une opération suspendue depuis 2015.
saharamedias