DÉCLARATION DE POLITIQUE GENERALE DES FORCES PROGRESSISTES DU CHANGEMENT F.P.C
Liberté – Egalité- Unité
DÉCLARATION DE POLITIQUE GENERALE DES FORCES PROGRESSISTES DU
CHANGEMENT
F.P.C
La Mauritanie est un pays biracial et multiculturel. Sa population, composée de Bamana, Harratin, Fulbe ou Haalpulaaren, Soninko et Bidhan ou Arabes, est estimée à un peu plus de trois ( 3) millions.
Avec une telle population, relativement modeste, il est possible, avec un programme ambitieux et une volonté politique réelle affirmée, de rendre chaque mauritanien heureux de vivre, heureux de partager. Mais cela suppose, au préalable, de s’attaquer frontalement aux problèmes majeurs et récurrents qui handicapent la marche de notre pays vers le progrès depuis l’indépendance, et auxquels nos gouvernements successifs n’ont jamais voulu véritablement faire face.
De l’indépendance de notre pays à nos jours, le pays vit des crises récurrentes engendrées par un un Système à caractère discriminatoire faisant fi des principes de justice et d’égalité qui devraient fonder la cohabitation entre communautés diverses. L’Etat, au lieu d’être au service de tous, sert plutôt les intérêts d’une seule communauté ethnique.
Il est possible de faire de ce pays, un pays de partage, le transformer en une Mauritanie égalitaire, démocratique, réconciliée avec elle-même. Mais il faut, pour se faire, relever les défis auxquels il fait face; en l’occurrence le défi de l’unité nationale, le défi du Développement, celui du changement de nos mentalités tournées vers l’absence d’ordre, le non respect du bien public dans notre pratique administrative courante.
Aussi, pour corriger les choses devrions-nous impérativement :
– Fixer, en priorité, les nouvelles bases de notre Unité nationale, pylône de la Cohabitation,
– redéfinir l’orientation de notre développement, en identifier les obstacles,
– mettre de l’ordre dans la gestion de notre Administration , de nos ressources et deniers publics.
D’où la nécessité de mettre en place une série de réformes opportunes, hardies :
UNE REFORME POLITIQUE POUR UNE VERITABLE UNITE NATIONALE
Le règlement global et durable de la question de cohabitation – question prioritaire – à travers un Etat reconstruit sur la base d’une gestion conjointe et équilibrée du Pouvoir entre Négro- mauritaniens et Arabo-berbères; un Etat profondément remanié à travers une série de réformes à opérer, au niveau politique, administratif et de l’Armée.
I. CONSIDERATIONS SPECIFIQUES
Le règlement du problème de la cohabitation entre les différentes composantes de notre pays suppose plusieurs réformes politique, économique, sociale et territoriale.
I.1 Réformes politiques et institutionnelles
Il faudra énoncer, inscrire (et appliquer) dans la nouvelle Constitution les principes politiques généraux suivants devant protéger chaque communauté contre une quelconque assimilation ou domination, tels :
- ØL’Affirmation de l’identité multiethnique et pluriculturelle du pays ;
- ØCaractérisation de la pratique de l’esclavage et de toutes formes d’asservissement humain comme crime contre l’humanité.
- Ø
- ØLa reconnaissance de toutes nos nationalités et l’affirmation de leur égalité devant l’emploi et la justice.
- ØLa reconnaissance de l’égalité de toutes nos langues et cultures nationales
- ØL’Institution d’un bicéphalisme au niveau de la Présidence de la République (un Président assisté de deux vice-présidents issus de nationalités différentes).
- ØL’Institution du partage équilibré du pouvoir au niveau des grands postes de la République.
- ØL’Etablissement de critères légaux pour l’équité dans le recrutement de la fonction publique.
- ØLa création d’un Observatoire national de la Cohabitation et des Libertés chargé de veiller au respect de ces garanties constitutionnelles.
I.2. De l’Autonomie ou Réforme Territoriale
Le découpage territorial actuel du pays n’est ni juste, ni rationnel. Voila pourquoi, il faudra procéder à un nouveau redécoupage qui repose sur des bases homogènes plus objectives, respectant à la fois les aires culturelles et/ou historiques de nos communautés et la vocation économique de ces régions. Cela offrirait l’avantage de réduire ou atténuer sensiblement les récurrentes tensions ethniques et sociales, inter- tribales actuelles dans la course à la représentativité au niveau du pouvoir central.
I.2.1 Redécoupage administratif
Dans ce cadre, il sera procédé à une décentralisation poussée, ou autonomie des régions. Il sera érigé quatre ( 4) grandes régions, subdivisées en provinces :
- ØLa Région de l’Est, à vocation pastorale, qui engloberait les hodhs et l´Assaba (No 1 )
- ØLa Région du Fleuve, à vocation agricole, qui comprendrait le Guidimakha, le Fuuta, le Waalo ( No 2 )
- ØLa Région du Nord, à vocation minière, constituée de l’Adrar- Tiris zemmour et Inchiri (No 3)
- Øla Région du Centre, à vocation agro -pastorale, qui regrouperait le Tagant, le Brakna et le Trarza ( No 4 )
- ØLes villes de Nouackchott et Nouadhibou auront un statut particulier.
1.2.1-2. Pouvoirs régionaux
Il sera affecté à ces régions un certains nombre de moyens et de compétences ou pouvoirs résiduels.
Ainsi l’Administration, la police, la culture, la Justice (paliers un et deux), les finances régionales, le foncier relèveront de la compétence des régions. Elles éliront leurs propres représentants (Gouverneur et Députés). Chaque Région disposera d’une assemblée législative (dont les compétences restent à définir).
Les Régions userront des langues locales comme langue d’Administration locale.
1.3. Réforme foncière : la TERRE
La terre constitue un bien économique précieux, fortement chargé d’émotion, par tradition. Pour son exploitation durable et rationnelle, il sera procédé à une réforme foncière plus juste et plus équilibrée, redéfinie sur la base des principes ci-après:
- Øl’accès à la terre sera accordé en priorité aux autochtones locaux, dans le respect de la propreté privée. Il sera reconnu le droit des propriétaires tout en faisant place aux nationaux sans-terres ; les populations locales se verront ainsi attribuer « la zone du Waalo» (surface inondable).
- ØAux investisseurs nationaux et sous-régionaux, reviendra le moyen Diéri (12km au-delà du Waalo).
- ØLes Investisseurs internationaux eux, se verront affecter le haut Diéri (20km au delà du Waalo).
- ØL’exploitation moderne des terres du fleuve se fera dans l’équilibre existant qui préserve les droits séculiers des Paysans (accès à la terre), des Pêcheurs (droit –fluvial-de pêche et de navigation) et des Eleveurs (droit-pastoral – par la création de couloirs d’accès au fleuve pour le bétail) .L’environnement immédiat des villages sera préservé.
Pour une meilleure intégration sous-régionale concevoir un statut spécial pour les riverains
1.4. Réforme de l’Education et de l’ECOLE : Enseignement , contenu, orientation, langues et culture.
Etant entendu que toutes les cultures sont d’égale valeur, et en raison du droit inaliénable de chacun à s’épanouir dans sa langue et culture , toutes les langues nationales seront érigées au rang de langues officielles et enseignées comme telles, à côté du Français et de l’Anglais, pour offrir les mêmes chances dans les débouchés.
Aussi, pour renforcer l’unité nationale, devrions-nous oeuvrer au changement de mentalités par la base, ainsi
- ØRestituer à l’Ecole son rôle de vecteur de changement des mentalités apte à créer un type nouveau de mauritanien imbu des valeurs universelles et morales de justice, d’honnêteté d’amour de l’autre, d’égalité entre les hommes, de toléranc , de citoyenneté, de patriotisme ; valeurs aujourd’hui dévoyées par la course effrénée à l’enrichissement immédiat, par tous les moyens. D’où nécessité d’œuvrer au retour, en force, de l’Education morale et civique en classe.
- ØPar ailleurs , au niveau de l’enseignement, chaque enfant démarrera avec sa langue
maternelle à l’école ;
En 3eme année, il apprendra l’Arabe, comme seconde langue, pour les négro-africains, le Pulaar, Soninké, Wolof ou le Bambara pour l’élève arabe (Arabo-Berbère ). Il sera laissé aux Harratines une option libre.
Etant bien compris que la langue seconde sera juste enseignée à titre de langue de communication tout court.
A partir de la 5e et 6e année, il y’aura amorce de l’apprentissage du français et de l’Anglais, à coté des langues nationales dont l’enseignement devra se poursuivre le plus loin possible.
L’Histoire de la Mauritanie sera revue et corrigée dans le sens de l’inter culturalisme, mais surtout dans celui de la restauration de la vérité historique sur le passé et le rôle de chaque communauté ,dans son apport à la construction nationale ; le récit national devra intégrer toutes les composantes nationales, dans un rappel non travesti des relations historiques entre les communautés en présence, l’insistance sur l’intérêt et la nécessité ‘’du vivre ensemble ‘’, dans l’harmonie et la complémentarité.
- §L’Ecole mauritanienne sera le creuset dans lequel sera façonnée une nouvelle mentalité d’un type nouveau de mauritanien, comme réaffirmé plus haut.
Pour se faire, il faudra restaurer certaines valeurs morales et de discipline comme
le patriotisme, l’honnêteté et le courage.
- Øl’esprit de tolérance, l’esprit civique,
- Øl’amour du prochain, le respect des différences.
- ØL’égalité et la fraternité entre les hommes,
- Øle respect du bien public
- Øle respect des valeurs universelles du travail, et du travail bien fait
- Øla restauration du scoutisme
- Au delà de la revalorisation du Savoir, l’Ecole sera adaptée à notre Environnement et à nos objectifs et besoins en matière de développement.
Il s’agira donc de réformer le Système éducatif en réorientant son contenu dans le sens de ces besoins. D’où le Contenu de l’Enseignement portera sur une orientation générale, pratique et professionnelle, en priorité.
Il sera procédé :
- ØA la Création de centres professionnels (Sud, Centre, Est, Nord) autour des métiers de base comme le bâtiment, la menuiserie, la plomberie, l’électricité , la mécanique ,l’agriculture, l’élevage etc .
- ØAu renforcement et l’équipement correct de chaque Lycée au niveau des Provinces
- ØCréation d’Instituts spécialisés (4) au niveau des Régions
- ØRéforme, développement et équipement optimal de l’Université existante.
I-5 Politique culturelle et sociale
Lutte contre l’ignorance, l’analphabétisme par l’alphabétisation des masses rurales.
Lutte contre la pauvreté, la maladie à travers :
- ØLa revalorisation de toutes les cultures nationales
- ØLa redistribution équitable des richesses du pays
- Øla discrimination positive à l’endroit des Haratines
- Øla lutte contre le chômage grandissant par la création d’emplois
- Øla mise en place d’un fonds de chômage et la création d’un fonds « social sécurité »
- ØLa régulation des tarifs de transport
- ØLa régulation des prix des denrées de première nécessité à des normes standards, tout en suscitant également une saine concurrence par la suppression du monopole dans l’importation.
- ØLa garantie aux couches les plus démunies de l’accès aux soins de santé primaire, à l’eau courante, à l’Ecole.
- ØLa suppression définitive de l’esclavage par un train de mesures ( d’ordre juridique , économique , et éducative ) en instaurant une sorte de Plan Marshal
- ØLa construction de routes praticables en toutes saisons, le pourvoi aux besoins fondamentaux de base : manger à sa faim, accéder à l’eau potable, se soigner …
1.6 Réforme de l’Armée
Depuis 1987, la structuration de l’armée nationale, son implantation géographique, ses missions autant que sa composition ethnique qui ne reflète plus la réalité multi ethnique du pays, en font une armée ethnique, orientée vers des taches de maintien de l’ordre et de répression.
Nous devons bâtir des forces armées modernes et républicaines, au service de la paix , à vocation de défense du territoire et de développement économique, aptes à renforcer les conditions pour l’érection d’un pays démocratique, stable et sécurisé.
Cette réalisation exige que les forces armées soient reformées, réhabilitée afin qu’elles renouent avec la discipline, le respect de la hiérarchie, l’esprit républicain, retrouvent leur cohésion, reflètent surtout dans leur composition, la diversité ethnique de notre pays
Dans le corps du commandement, il sera instauré une politique de quotas devant refléter l’équilibre ethnique.
II. CONSIDERATIONS GENERALES (réformes générales).
II.1.1. L’Economie: réforme économique, Option semi-libérale
Le mal profond qui a caractérisé notre économie et qui continue de l’affecter profondément de manière négative, réside dans l’absence d’ordre, de rigueur, de suivi dans nos plans et notre gestion, en général. Par ailleurs, devons- nous redéfinir notre orientation économique dans le sens de la consolidation de notre indépendance nationale, de l’élévation du niveau de vie des populations, et de l’autosuffisance alimentaire par la place accordée aux cultures vivrières.
Notre économie devra s’efforcer d’être une économie à visage humain, c’est à –dire que, tout en s’adossant sur des réformes libérales, elle tiendrait aussi compte de la nécessité du développement social et des besoins de notre société. La croissance devra se refléter dans l’élévation du niveau de vie des populations. D’où la nécessité de l’intervention, voire du contrôle de l’Etat par endroits, pour réguler le fonctionnement de l’Economie dans certains domaines tels que le secteur de l’eau , de la Santé et de l’Education en particulier, et protéger ainsi les populations déshéritées, et même les classes moyennes .
II-2 L’agriculture/Elevage/la Pêche
Nécessité de redéfinir une nouvelle politique agricole qui aura pour vocation particulière d’aider à atteindre l’autosuffisance alimentaire (promotion de la culture de rente et de la culture vivrière), pour réduire voire supprimer notre dépendance à ce niveau.
Essayer de combiner l’élevage moderne et traditionnel, en vue de modifier progressivement la pratique traditionnelle, inadaptée au changement climatique drastique.
Pour la Pêche, mettre en place un système de gestion dont l’objectif serait de supprimer la surexploitation des ressources halieutiques.
Œuvrer à la promotion du secteur de pêche en créant les conditions d’amélioration de la qualité du produit de pêche en matière d’hygiène et de salubrité.
Tendre vers l’implantation d’usines de transformation première sur place des captures.
Créer un système de crédit visant à la promotion entrepreneuriale en matière de pêche, de culture et d’élevage, de manière à contribuer ainsi à l’augmentation des revenues des communautés rurales. Créer un crédit maritime pour la promotion de la pêche artisanale. Revitaliser le secteur manufacturier par une politique de transformation/conditionnement sur place des produits agricoles, halieutiques, miniers et de l’élevage. Ce qui aurait une incidence positive importante sur l’emploi , le développement , et le tourisme .
II -3. Mines et Industrie
Encourager des permis de recherche pour identifier de nouvelles ressources du sous-sol, dans toutes les régions, optimaliser l’exploitation de celles qui existent par le développement des infrastructures de base (transports, Energie, Eau).
Entretien et extension du réseau routier existant.
Dans le domaine hydraulique,
Multiplier les forages urbains et ruraux, procéder à des retenues des eaux d’hivernage pour multiplier les points d’eau (Petits barrages, lacs collinaires en zone pluviale), faire des prospections de recherches de nappes phréatiques dans le nord et le centre pour arrêter l’avancée du désert.
Investir dans le développement des ressources propres, les Energies renouvelables (solaire et Eolienne).
II.1. 2. Le Pétrole
Utiliser les ressources du pétrole pour changer l’Environnement, en particulier
pour stopper la progression du désert au nord et au centre, à viabiliser.
Œuvrer de concert avec les Etats limitrophes pour une meilleure intégration sous-régionale.
Etudier avec les voisins l’établissement d’un statut spécial du riverain fondé sur la double nationalité.
II.3 L’administration
Assainir et moraliser l’Administration, en luttant contre la corruption et les détournements de deniers publics, par l’application ferme et stricte du principe de sanction dans tous les cas de malversation établie.
Ainsi, œuvrer à
- Øl’élaboration d’une grille de sanctions sévères
- User, simultanément, d’une discrimination positive à l’endroit des Fonctionnaires intègres et consciencieux par :
- Øle rehaussement régulier des salaires
- Øla promotion d’une politique de logements sociaux de l’Etat à travers la construction de Cités de fonctionnaires (par département).
- Øla restauration de l’ordre, du respect de l’ancienneté, de la hiérarchie à travers le rétablissement de la promotion par le respect du principe de la récompense par le mérite.
II.4 La Justice.
Nous devons revenir à une justice en paliers:
- ØLa justice de base qui reposerait sur le droit coutumier et serait laissée à la discrétion de la « JEMM ‘A », du village ou du campement.
- ØLa Justice rendue par le Cadi choisi par les populations locales, dans les cas de non règlement des contentieux à la base ( échelon départemental ).
- ØLa justice moderne basée sur le droit moderne à laquelle on recourirait en cas de désaccord au palier No 1 et 2, et de laquelle dépendraient tous les cas complexes liés à la gestion d’un Etat moderne ( échelon régional et national ).
Il sera crée un Conseil Constitutionnel qui sera chargé de:
- Øveiller à la conformité des lois du pays avec celles des Régions.
- Øtrancher les conflits entre Régions
- Øfixer les rapports entre Régions
- Øfixer les rapports entre Régions et Gouvernement Central
- Øcorriger les dysfonctionnements et les effets de discrimination (économique)
- Øveiller à l’alternance au sommet de l’Etat.
II.5. La Jeunesse et Sports
Œuvrer au Développement d’infrastructures sportives à :
- Øl’Elaboration d’une politique de pépinière grâce à de larges compétitions intra et interscolaires, régionales et nationales.
- Øla Création et multiplication de centres culturels
- Øla Mise en place d’un fonds national de Jeunesse.
- Øla Restauration de l’éducation physique à l’Ecole.
II.6 L’Environnement
- ØMener une politique hardie de reforestation du Sud et d’extension du tapis végétal au Nord et au centre.
- ØEncourager la multiplication de places vertes dans les cités et les villages.
- ØDévelopper une politique de lutte contre la désertification par la Fixation des dunes
- ØProcéder à la captation des eaux de pluies, ou création de petits barrages pour multiplier les points de verdure.
- ØCréer et protéger les parcs régionaux, à l’image de Boumdeit, les parcs urbains de loisir dans toutes les capitales régionales, les ceintures vertes autour des villes.
- ØDémultiplier les forages.
- ØMultiplier les éoliennes dans les villages et en zone de pâturage pour le bétail
- ØElaborer des Actes de loi visant à imposer pour chaque nouvelle Construction 4 arbres, en milieu urbain et 2 en milieu rural.
- ØEtablir une réglementation draconienne en matière de coupe du bois de chauffe ou pour petits ruminants. Soutien et encouragement simultané de l’Etat à l’usage du gaz domestique.
II.7. La DEMOCRATIE / Droits de l’homme
Développer la Démocratie par :
- Øle renforcement du multipartisme intégral.
- Øl’Enracinement du respect des libertés fondamentales (de Conscience, d’opinion, de culte, presse)
- Øle respect intégral des droits de l’homme.
- ØLe Rejet de la censure ou du délit de Presse
- ØLa reconnaissance et l’établissement de procédures de compensation pour les torts portés aux citoyens par l’Etat; possibilité de recours auprès des tribunaux contre l’Etat
- Øla Consolidation et le renforcement des compétences de la CENI et son indépendance
II.7 la DIPLOMATIE
- ØElaborer et appliquer une politique étrangère à égale distance entre le monde arabe et négro-africain
- ØŒuvrer à l’intégration économique (voire politique) sous-régionale, en consolidant les ensembles existants et en procédant à la réintégration de la Mauritanie dans la CEDEAO
- ØŒuvrer au bon rapport de voisinage
- ØŒuvrer à l’unité politique et économique du Continent.
Il est possible de faire de ce pays, un pays de partage, le transformer en une Mauritanie égalitaire, démocratique, réconciliée avec elle-même. Il suffit d’une réelle volonté politique pour le réaliser.
Le Congrès 29 Aout 2014
La lutte continue !