Category Archives: Les FPC et la Presse
Voilà déjà quelques jours qu’il y’a un 8ème assassinat

Voilà déjà quelques jours qu’il y’a un 8ème assassinat de jeunes par le régime de Ghazouani.
Des centaines de jeunes arrêtés dans les grands centres pour juste avoir manifesté leur joie…et maintenant des travailleurs qui juste revenant du travail sont arrêtés, torturés ( Chami )…
Arrestation, tortures, exécutions extrajudiciaires en toute impunité. Où est Bouhoubeyni à l’action sélective ? où est le représentant des droits de l’homme des Nations unies …qui ferme les yeux ? C’est l’heure de vérité qui éclairera qui est qui?
Samba Thiam Président des FPC.
Page Facebook
Il semble qu’il y a dans les réseaux sociaux ces derniers temps des vociférations, un débat houleux, presque haineux où je suis le Mouton noir…Ce type de cabales montées par les officines des services de renseignement du gouvernement ne m’intimident pas…pour y être habitué depuis mes altercations du temps de feu Yehdih. Paix à son âme !

Je profite de l’occasion pour remercier ces hommes et ces dames téméraires qui ont osé prendre ma défense …et ce d’autant plus que le courage et l’honnêteté intellectuelles sont les choses les moins partagées chez nous……C’est je crois, Mao qui disait que “lorsque l’ennemi vous critique soyez rassuré, car vous êtes dans la bonne voie” . Alors qu’ils continuent de jaser. ……
Cette rage qui émane de ces réseaux sociaux découle, me semble t- il de la logique de mon “ami” Limam au cours de nos débats du G8 …qui me disait, mi-sérieux mi – amusé ceci : ” Mr Thiam, vous n’allez pas nous prendre nos haratines”! décodez… Lorsqu’une alliance se produit entre bidhanes et kowris ou entre haratines et bidhaanes c’est chose naturelle et normale. Mais dès que cette alliance est entre kowris et haratines c’est un scandale voire un crime d’extrême gravité !
Ce régime a déjà 7 crimes de tortures sur les bras sur lesquels paradoxalement ces critiques ferment les yeux… pour me taper dessus ! Lorsqu’on tient les couilles du Système il ne faut pas lâcher disait un politiste !
Samba Thiam Président des FPC.
DEVANT LES BALLES DE L’ENNEMI, DERRIÈRE LE COUTEAU DU FRÈRE !

Les Français avaient coutume de dire que la femme de César doit-être insoupçonnable, nous aussi nous aurions aimé que certains de nos “opposants” et intellectuels soient comme madame César,
c´est-à-dire insoupçonnables, honnêtes et sincères, mais hélas ! Aujourd´hui si nous grattons un tout petit sur leurs actes, écrits et discours clivant, ce n´est pas une paille que l´on trouve mais un baobab !
” Anndi fof haali fof bonni foof, kono anndi fof deƴƴi fof bonni fof” autrement Il faut parfois répondre à
l´insensé selon sa folie afin qu´il ne s´imagine pas être sage.
De l’autre côté on nous berce de la rengaine de l´unité des forces vives mais certains n’hésitent pas à recourir au besoin à la calomnie et au mensonge pour tenter de jeter le discrédit sur certains symboles et icônes de notre résistance. Est-ce de la bonne méthode? Le fait est que nos rangs se gonflent quand les siens se clairsément. Et si ceci expliquait tout cela?
L´autre avait raison de dire l’ennemi de l´africain c´est toujours l´africain. En lisant les mémoires de Nelson Mandela ” Un long chemin vers la liberté” on s´en rend compte plus amplement, certains même ont osé dire que ” les autorités de l’Apartheïd l´ont acheté” parce qu’il avait eu le courage politique de dialoguer avec l’ennemi pour préparer la transition et l’alternance politique en Afrique du Sud. J´ai envie aussi de dévaliser le fondateur du mouvement de Libération
l´Irgoun dans son livre mémoire: “devant, le feu de l’ennemi, derrière, le dénigrement de tes frères “.
En Mauritanie on assiste aux mêmes faits et actes parce que certains ont eu le courage de prendre leur destin en main et de définir leurs stratégies de lutte en toute indépendance et en toute liberté, selon leur analyse du moment de la situation concrète du pays. Ce qui est étonnant dans cette campagne malsaine, malencontreuse et malhonnête que ce sont des frères qui ont refusé, par couardise, de prendre le bateau de la lutte avec vous et qui de loin veulent aujourd’hui vous définir la direction ou la stratégie à prendre !
Quand le pouvoir criminel tire sur nos militants, les lâches n’ont rien trouvé à dire que de rejeter la responsabilité sur Biram et Samba Thiam ? Quelle imbécilité aurait dit le sage Amadou Hampathé Ba.
“Imbécilité, ô imbécilité drue!
Elle nous ordonne de dépouiller,
de dépouiller la peau d´un moustique
pour en faire un tapis,
un tapis pour le Roi.”
À défaut d’oeufs et autres fruits pourris ces récidivistes aigris méritent vraiment une grimace.
Et si on pouvait se focaliser sur l´essentiel et ne jamais se tromper de cible et d´adversaire ?
La Mauritanie mérite mieux et heureusement que la base militante et le peuple ne sont pas dupes et savent qui est QUI et qui a fait quoi. L’adhésion populaire à notre choix nous réconforte dans notre orientation politique et les urnes ont parlé et le peuple a fait son choix n’en déplaise aux aigris de la toile. La bave du crapaud n´atteint pas la blanche colombe. la calomnie la plus vile ne peut ternir une réputation sans tâche. Ne nous trompons pas de cible et d’adversaire.
Nous les patriotes et Progressistes, n’avons qu’un seul ennemi et adversaire dans cette lutte : c’est le régime militaro-policier, c’est le système raciste, esclavagiste et ethno-génocidaire. L’heure est à la résistance au hold-up électoral. L’ heure est de faire des prières pour nos martyrs. L’heure est à l’unité des cœurs et des esprits. L’heure est à l’unité de toutes les forces vives du changement.
De grâce élevez un peu le débat, surpassez vous pour outrepasser l’impasse, au nom de la patrie et de notre peuple qui a trop souffert et continue de souffrir le martyre !
Demain il fera jour et la lutte continue !
Kaaw Toure
Conférence de Presse des FPC

Officialisation du soutien des FPC à Biram DAH Abeid, candidat à la présidentielle de 2024.
Notre soutien découle d’une réflexion approfondie , longuement mûrie, qui nous a conduits à la conclusion qu’il faut donner une chance à l’avènement du Changement dont notre pays a tant besoin. Biram , à notre avis , symbolise cette chance pour le Changement pour réunir ces critères de crédibilité, de légitimité pour son long combat porté , de popularité qui ne se dément pas .
Ce pays a tant souffert du joug des généraux qui ont tout détruit : la cohésion nationale , l’Ecole, le service public. En plus de nous piller.
A l’heure des grandes décisions , fussent – elles difficiles, mais jugées justes, notre parti ne faiblira et ne tergiversera pas. Il ne se dérobera pas face à ses responsabilités historiques.
Il est des moments où il faut savoir sérier l’essentiel de l’accéssoire , s’éloigner des considérations dictées par des instincts grégaires .
Voilà pourquoi nous appelons le peuple , toutes composantes confondues, les forces vives du pays à faire preuve de lucidité pour comprendre que nous sommes face à un tournant historique qui ne saurait permettre une erreur de choix ,fatale pour le devenir de notre pays, déjà assez compromis par ces régimes militaires pernicieux qui nous gouvernent .
Il faut donner au changement cette chance d’advenir …
Mais cela ne saurait se réaliser sans la transparence requise . L’opposition au premier chef -la vraie opposition- et la presse doivent prendre leur responsabilité toute, et imposer cette transparence . Il faut esperer que les partenaires sérieux du pays sauront sentir la direction du vent pour nous y aider.
Nous sommes fatigués des Républiques bananières !
A ceux-là qui , de nouveau, reprennent leur travail de l’ombre sur la question du ‘’Passif humanitaire’’ , nous disons qu’il ne saurait être réglé en catimini . Le timing choisi -perspective des élections – incite fortement à penser qu’il ne s’agit là que d’une manœuvre politicienne , électoraliste, sans volonté politique réelle de prendre ce dossier à bras le corps. Nous ne saurions permettre à personne- ni à un ministre ni à un commissaire- de bâcler ce dossier, qui est une affaire nationale .
Tous derrière Biram Dah Abeid !
Les f P C
Nouakchott 07 Mai 2024
L’ APPEL DES CADRES…

J’ai lu, récemment, dans Cridem un post d’un groupe de personnalités-cadres portant sur une initiative autour d’un appel global pour le Changement en Mauritanie. La publication pose un diagnostic en termes de problème de développement, de recyclage d’élites corrompues , d’exclusion, d’unité nationale, de discriminations, du système l’éducatif et d’absence de vision de ceux qui nous gouvernent .Tout y a été recensé, pêle-mêle, tout sauf, je crois, la démocratie, avec son corollaire de libertés fondamentales.
S’il faut saluer ce type d’initiative, bienvenue en ce temps de crise aiguë de valeurs et de bonne gouvernance, je m’interroge cependant sur l’ordre des priorités retenu. La proportion dans la composition du noyau initial, également questionne, comme si l’on reconduisait l’ordre établi existant.
J’ai eu le sentiment, à lire entre les lignes du texte, que les auteurs, dans leur approche, posaient surtout le problème de développement, comme étant le problème essentiel et principal du pays. Ils adoptent une sorte d’approche économique des choses …
Je crains qu’ils ne s’engagent là sur une fausse piste, comme d’habitude, pour beaucoup d’entre nous. Notre problème principal et prioritaire résulte, à mon sens, du problème d’unité qui, elle – même découle du refus de l’élite arabo-berbère, pour l’essentiel, d’admettre et d’assumer l’identité plurielle du pays, sa diversité culturelle et ethnique, l’égalité des races et cultures. Le problème essentiel est là, qui n’est ni un problème de développement, ni un problème de démocratie, même si ce sont là des paramètres importants à prendre en compte dans toute évolution d’un pays .
Force nous est de reconnaître que sans cette unité, solidement rebâtie, il n’y a pas de pays viable, et sans pays stable et viable, on ne saurait parler ni de développement, ni de démocratie. L’existence d’un pays, menacé depuis 1960 dans sa cohésion nationale comme le nôtre, conditionne tout le reste.
Le problème de l’unité nationale, cette question centrale du vivre ensemble avec ses innombrables injustices et dénis de droits, voilà qui méritait d’être nettement énoncé avec force et priorisé !
D’aucuns, parmi nos intellectuels, posent souvent la démocratie ( citoyenne) comme la solution, or la démocratie a aussi ses tares et avatars, nous avertit Amine Maalouf. Il prévient (qu’)‘’ il faut beaucoup de naïveté ou beaucoup de cynisme pour soutenir qu’en laissant le pouvoir à une fraction majoritaire on réduit les souffrances des minorités ‘’ ! La démocratie ne réussit pas toujours à résoudre les problèmes ethniques, ajoute-t-il. ‘’{…} Elle est parfois synonyme de tyrannie, de discrimination ‘’, et qu’il ne suffit pas de dire démocratie pour que la coexistence harmonieuse s’installe’’ ! Exactement le cas de notre situation interne actuelle ! Exactement la démocratie de l’Apartheid; exactement la démocratie made Usa actuelle, où on lynche encore … Comme ici, lorsqu’un chef de tribu peut se permettre de menacer, publiquement, de mort un activiste politique, sans que cela ne suscite aucune indignation chez ces organisations de droits de l’homme, dites indépendantes, ou de l’autorité !
Lorsqu’une minorité est opprimée le vote libre ne la libère pas forcément, il pourrait même l’opprimer davantage, conclut plus loin A. Maalouf Pour tout dire, même en démocratie, – et peut-être plus qu’en démocratie-, il faut des garde-fous. Chose particulièrement impérative dans une Afrique multi-ethnique.
Et le développement à son tour, comme solution préconisée par d’autres, est aussi une utopie, car il ne saurait se produire dans un pays à haut potentiel explosif, comme la Mauritanie, pour être assise sur un volcan endormi ! Ce cela, du reste, qui amène un bon nombre de nos hommes d’affaire et fonctionnaires enrichis, prudents et conscients du danger suspendu comme une épée de Damoclès, à prendre la précaution de s’acheter des villas en Espagne, au Sénégal, en France et ailleurs …parce que l’avenir inquiète !
Le formidable mouvement de contestation actuel au Sénégal a été possible parcequ’il existe une ‘’nation’’ sénégalaise; la nôtre reste à construire.
En conclusion, si je pouvais me le permettre, j’aurais aimé appeler à revoir et l’ordre de priorités et l’approche . Construisons d’abord solidement notre Unité, sur laquelle tout le reste s’arrime, unité qui devra se bâtir sur une Mauritanie qui ose faire face à son histoire, accepte, réellement, sa diversité et partage ses richesses.
Nouakchott 09 février 2024.
Samba Thiam
Président des FPC.