Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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Il y a 25 ans déjà, le Pr. Elimane Kane nous a quittés

altNé le 7 Décembre 1933 à Dar El Barka dans le Toro Ouest, Elimane appartenait à cette génération des premiers cadres de la Mauritanie indépendante :

Les Sy Gorel Professeur d’énergie nucléaire, Mohamed Ould Cheikh, Abdoulaye Baro, Ahmed Ould Baba Ould Ahmed Miske, Dr Abdallahi Ould Bah, Dr Touré Racine, Hamdi Ould Mouknass, Bouna Kane qui nous a aussi quittés le 4 Septembre dernier et j’en passe.

Ces quelques cadres de la scène politique ont été associés très tôt par le Président Mokhtar Ould Daddah à son œuvre d’édification d’une République Islamique de Mauritanie en tant qu’Etat africain et arabe souverain et indépendant qui tenait à assumer pleinement son rôle de trait d’union et osait prendre même quelques initiatives d’avant-garde :

Soutien aux mouvements de libération nationale du tiers monde, révision des accords militaires de nature néocoloniale avec l’ancienne puissance coloniale, création de sa propre monnaie nationale, nationalisation de la plus grande société minière (MIFERMA), l’indigénisation du capital commercial et bancaire, etc.

Sur un autre plan, le régime développait des relations de coopération sud – sud avec des Etats qui n’étaient pas en odeur de sainteté avec l’ancienne puissance coloniale, c’était le cas avec la Guinée Conakry avec qui la Mauritanie a pris l’initiative de la création de l’organisation sous – régionale de coopération : l’Organisation des Etats Riverains de Fleuve Sénégal, l’ancêtre de l’Organisation de Mise en Valeur de Fleuve Sénégal (OMVS) qui est aujourd’hui citée en exemple de réussite dans son genre sur le continent africain.

Cette politique d’ouverture, sans aucune arrière pensée de xénophobie a hissé très tôt nôtre pays au statut d’Etat influent, respecté et écouté sur la scène internationale.

Si le Président Maître Mokhtar Ould Daddah était le principal maître d’œuvre de cette politique, il s’appuyait aussi d’un côté sur un mouvement national démocratique militant, et de l’autre, sur des cadres nationalistes, tels que Elimane Kane qui le soutenaient à fond. Ce qui rendait la situation complexe, c’était que ces cadres eux – mêmes étaient divises sur la question récurrente de la cohabitation. C’est ainsi que l’arabisation à outrance, sans préparation est apparue très tôt comme exclusive.

Le Professeur Elimane Kane et quelques rares cadres arabes étaient opposés à cette orientation tout en restant favorables, à l’introduction méthodique de l’arabe dans le système éducatif et dans l’administration en tenant pleinement compte de la composition multiethnique du peuple mauritanien, problème sans doute complexe avec des risques d’exclusion déjà prévisibles des négro – mauritaniens, qui a atteint aujourd’hui son paroxysme.

Ces problèmes qui ne font plus l’ombre d’un doute, demandaient une anticipation, une réflexion courageuse non démagogique pour asseoir l’unité nationale sur des bases solides et durables. Cette réflexion reste d’actualité et doit être poursuivie et mise en pratique avec courage pour donner un contenu crédible à nôtre démocratie et garantir l’unité nationale.

Le professeur Elimane Kane et Moctar Ould Hamidoune et d’autres éminents intellectuels mauritaniens ont élaboré le premier manuel d’histoire de la Mauritanie.

Il me revient avec force, le souvenir de la semaine que j’ai vécue à côté du Professeur Elimane Kane, à Nouakchott en février 1966. En effet des amis m’avaient délégué de France dans la clandestinité avec le passeport du nom ami Ba Ali, en mission de solidarité avec les 19 cadres négro – africains après la publication de leur manifeste prémonitoire qui leur a valu d’être arrêtés et embastilles à NBeika au bord de la Tamourt Naaj.

J’étais venu donc dans la discrétion m’informer de leurs conditions de détention, apporter notre soutien à leurs familles et constituer en leur faveur en cas de procès, le célèbre avocat Maître Nicolas Kaldor de la Confédération Mondiale des Juristes Démocrates.

C’est à cette occasion que j’ai bénéficié de la solidarité et du soutien moral du Professeur Elimane Kane militant syndicaliste, homme de conviction, toujours fidèle à ses engagements. Il a dénoncé avec force la répression qui a frappé injustement ces cadres, et il ne fut soutenu contre la furie du régime que par de rares amis arabes tels Mohamed Ould Cheikh.

Par la suite, il a préféré embrasser une carrière d’expert au Bureau International du Travail (BIT) où il a fini à Genève, Directeur Adjoint et où il s’est distingué par sa compétence professionnelle et sa droiture. Nous nous sommes souvent rencontrés durant cette période toujours en accord dans nos prises de position dans notre combat politique et syndical partagé.

Ce témoignage in memorian, me donne l’occasion de réitérer toute mon amitié à lui même et à toute sa famille :

– A nôtre sœur Aissata Kane, première femme Ministre en 1975 au sein d’un Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie ;

– A nôtre cadet Tidjane actuel Maire de Dar El Barka avec qui j’ai cheminé dans le syndicalisme contestataire ;

– A son épouse Coumba Babali N’Diaye et à ses enfants que je n’ai pas eu le plaisir d’embrasser car ils sont nés ou ont grandi à l’étranger

Innalillahi wa inna ilehi rajioun
Nouakchott ce 15 Septembre 2013
Ladji Traore

 

Source: L’ Authentique

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Hommage au President des Flam

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  ” Hommage au President des Flam “

 
Si j’étais un griot pour chanter Samba Thiam
Je dirais gualajo le fils de soundiata
Car ton peuple opprime t’a donne sa confiance
Et tant de tes amis sont fiers de ta vaillance
En ta chair, tu connais l’enfer de oualata
Ce feu-la t’a forgé, pour toujours samba flam
 
Samba des contes peuls, qui te mesures au lion
Te redonne la vie, Hamadi ton grand frère
O tu le sais Samba, c’est la Mauritanie
C’est ton pays exangue en sa longue agonie
Tes frères humiliés, dépouillés de leurs terres
Et dont tu sais garder la juste rébellion
 
Mais moi j’admire en toi plus que la force ardente
Au combat quotidien l’humble ténacité !
Dans les jours de fatigue et dans les jours de peine
Quand la cause s’estompe et parait bien lointaine
En redonnant ta vie dans la fidélité
Tu maintiens le flambeau ou s’éclaire l’attente
 
J’aime surtout chez toi que tu sois sans gloriole
Accueillant, fraternel. J’aime ta courtoisie
Ta douceur, ta bonté, ta grande dignité
J’aime que tu allies force et simplicité
Que tu saches apprécier beauté et poésie
Que tu restes toi-même, humble maître d’école
 
S’ils t’arrêtaient samba, s’ils pouvaient te reprendre
Assemblant  vents et sables en puissantes cohortes ,
Et soulevant les dunes d’immenses clameurs,
Et bousculant les tièdes et balayant les peurs
Tu prendras l’océan pour crier la révolte
Jusqu’au bout du monde ils devaient bien t’entendre
 
Samba nous gagnerons.  Tout au long du combat
Nous sauvons leur montrer la détermination
Qui fait les hommes libres.  Et qui les garde sage
Au-delà du racisme ils verront nos visages
Au-delà de leurs peurs la réconciliation
La justice et la paix, nous les aurons samba
 
 
                Annick, 1993
 
 
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Hommage aux militants des FLAM

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Hommage aux militants desFLAM
                    
                      Djamberêbés !
 
Pour vous Djamberêbés , heros de liberté
Je veux dire ce chant , dont la Mauritanie
Saura faire un drapeau  contre son oppression .
Car , en refusant la peur et les compromissions ,
Vous vous êtes dréssés contre la tyrannie,
Et vous avez crié  ‘’ Noire est la dignité ‘’ .
 
Ils vous ont arrêtés , vous et vos compagnons .
Ils vous ont enchaînés , torturés sans remords.
Mais c’est de Oualata qu’est née notre esperance .
En vos jours  et vos nuits qui n’étaient que souffrance,
En ces heures sans fin  vous menant à la mort ,
S’est forgé  notre lutte et scéllée notre union
 
Gueye Tene Yousouph , chantre du sol natal ,
Et Djigo Tafsirou , Ba Alasane Oumar,
Retrouvant le courage et la foi des nos pères ,
Fils d’une seule lutte  et d’une même terre ,
Frères de même sang , Soninkés , Halpular ,
Vous nous gardez unis : keffo ! Diappo ! Dental
 
Vous n’aviez pour linceul que douleur et torture ,
Ils vous ont refusé deuil  et cérémonie .
Vous n’avez pas de tombe où reposer  vos cœurs ,  
Mais  vous , nés du Tekrour , vous êtes les vainqueurs .
Car notre immense tombe est la Mauritanie .
Et chacun de nos cœurs est votre sépulture .
 
Non ! Vous n’êtes pas morts , et votre heure est venue .
Non , vous n’êtes pas morts , car de vos meurtrissures
Est né un arbre  vert , une flamme a jailli .
Un seul , – ayez pitié – parmi nous a failli ,
Voulant l’argent  pourri pour panser ses blessures.
Tous les autres  sont là . La lutte continue !
 
Frères nous gagnerons . Forts de nous souvenir ,
Nous saurons maintenir la détermination ,
Qui fait les hommes libres , et qui les garde  sages .
Au-delà  du racisme ils verront  nos visages .
Au-delà de leurs peurs la reconciliation.
Justice et paix pour tous , c’est là notre avenir !
 
Nous tous mauritaniens, reconnaissons-nous frères :
Il nous faudra  bâtir  un monde plus humain
Où nous pardonnerons ,sans jamais  oublier .
Où nous partagerons , mais sans jamais plier .
Tous nos enfants un jour se tiendront par la main ,
Fils d’une seule lutte et d’une même terre .
                                                      
 
                         ANNICK
 
  Juillet 1992
 
 
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Témoignage d’un jeune peul déporté au Sénégal: La plaie s’est-elle refermée ? (5)

altRapatrié. Un mot étrange pour beaucoup de Mauritaniens qui ne perçoivent guère tout ce que cela signifie, en quotidien de souffrances. Le Calame publie, ici, le témoignage de Sow Samba, un jeune peul exilé au Sénégal, à l’âge de sept ans, et revenu au pays, vingt ans plus tard. Après le récit de l’expulsion, suit, en trois parties, celui du long exil au pays de la Teranga ou Sénégal. En voici la troisième : le retour au pays approche…

C’est après le baccalauréat que mon statut de réfugié, sinon d’étranger, a commencé à affecter mes études. Mes copains de classe me croyaient sénégalais. Seul le personnel de l’administration éducative connaissait la situation qui m’empêchait de bénéficier d’une bourse d’études, amplement justifiée, pourtant, par mes résultats au bac… si j’avais été sénégalais. L’unique personne qui me soutint, en cette année blanche, ce fut ma mère : « Courage ! », m’exhortait-elle sans cesse, « je prie pour toi ».

Je passai ce temps mort à militer et établir des contacts. Je découvris, ainsi, diverses organisations de réfugiés mauritaniens, comme l’Association des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (ARMS), les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), le Regroupement de Réfugiés pour la Réinstallation (RRR) ou l’Association des Réfugiés Mauritaniens pour la Défense des Droits de l’Homme (ARMDDH). Avec eux, je pris pleinement conscience de ma dimension nationale et, rencontrant d’autres étudiants réfugiés mauritaniens, du caractère assez banal de ma situation.

Aussi avons-nous, tous ensemble, fondé, fin 2006, l’Association des Élèves et Etudiants Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (AEERMS). J’y reviendrai plus loin. Cette initiative nous a permis d’obtenir reconnaissance à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar : accès aux restaurants universitaires, aux services de soins médicaux, aux logements, etc., à l’instar des étudiants nationaux. Entre temps, j’avais fini par obtenir une exonération des frais d’inscription, après examen de mon dossier, et pu donc m’inscrire au département des Sciences Juridiques et Economiques, pour l’année 2006-2007.

Parcours du combattant

Mon tuteur habitait à Diamaguène, un quartier très éloigné de l’Université. Ce fut une année particulièrement difficile pour moi. Je n’avais pas d’argent et ne pouvais pas en demander à la famille car, pour eux aussi, le besoin était pressant. Mon problème N°1, c’était le transport. 150 FCFA jusqu’à Colobane et le reste à pied, je quittais Diamaguène à 6h, pour ne pas être en retard. Deux heures de marche jusqu’à l’Université.

Parfois, je passais la nuit à l’Université, dormant dans une salle de lecture, front sur la table. Je me « couchais » tardivement, attendant que le dernier étudiant soit remonté dans sa chambre. Certains ne partaient qu’à une heure du matin, tandis que d’autres redescendaient à 5h. J’avais, donc, assez souvent des difficultés à soulever la tête, au réveil, et Il me fallait une bonne dizaine de minutes avant d’émerger.

Ces pénibles situations, après tant d’autres, me ramenaient à notre situation d’avant l’expulsion : un paradis sur Terre, assurément. Et, évidemment, cela ne me portait guère à estimer Son Excellence le Président Maaouya Sid’Ahmed Ould Taya, responsable, selon moi, de tout ce qui m’arrivait. Mais je me résignais, face à la Volonté d’Allah. Ce qui était advenu ne pouvait qu’arriver. C’était une prédestination divine du Seigneur. Après tout, donc, un mal nécessaire dont il nous fallait tirer le meilleur. Et, de fait, malgré la déportation, les pertes en matériel et en vies humaines, les humiliations et les privations, notre communauté s’était instruite et était devenue plus solide.

Personne n’était au courant de la situation que je vivais à l’Université. Fréquemment malade, je maigrissais mais tenais bon, refusant même, parfois, les offres de mes camarades. Parmi eux, Alhousseynou Sambakhé me connaissait depuis Bakel. Nous avions, ensemble, accompli les deux dernières classes du primaire, le collège et le lycée. « Cesse d’être peulh ! », me conseillait-il gentiment, faisant allusion à ma fierté, un tantinet excessive, selon lui. Il est vrai que, mourrais-je de faim et m’inviteriez-vous à manger, mon premier réflexe serait toujours de refuser poliment.

Mes amis me demandaient où j’habitais. Je détournais la question. J’avais ma carte d’étudiant mais ne pouvais accéder aux restaurants universitaires car il nous fallait, Mauritaniens, payer quittance pour obtenir ce droit et ce n’était vraiment pas à la portée de mon maigre pécule. Biscuit mélangé à l’eau et du sucre constituait donc mon ordinaire. Mais, me présentant, à l’occasion, à la porte du self – le restaurant central de l’Université – à l’heure de fermeture, j’ai été, parfois, invité à manger avec les gérants. Il y avait, là, un homme très gentil, nommé Alioune Sall, qui me laissait entrer à ma guise et me servait, systématiquement, un plat.

Cependant, un autre de mes amis, Abou Diallo, intrigué de me voir dépérir, m’espionna, finit par découvrir ma situation et me proposa d’habiter avec lui. Il avait, lui, déjà obtenu une bourse de l’UNHCR et s’en sortait relativement bien. Mais son voisin de chambre s’opposa à son désir de m’héberger. Cela n’empêcha pas Abou Diallo et ses amis de tout faire pour me secourir, me donnant de l’argent, m’aidant à entrer au restaurant. C’est avec lui que j’ai pris l’initiative de fonder l’AEERMS. Grâce à cette association, tout étudiant mauritanien réfugié ne disposant pas d’une bourse de l’UNHCR bénéficiait d’une assistance sociale du Bureau d’Orientation Sociale (BOS) qui venait en aide à tous les démunis, notamment les réfugiés, quelle que fût leur nationalité.

Mauritanien et fier de l’être

Je reçus, ainsi, de ce bureau, soixante mille FCFA par trimestre. J’en envoyais à la famille, le reste me permettant, surtout, d’assurer mon transport. L’année s’achevait, pour moi, beaucoup mieux qu’elle n’avait commencé mais pas assez, cependant, ou trop tardivement, pour que je réussisse à l’examen. Je me réinscrivis, donc, au même département. Dans la foulée, j’obtins, de l’UNHCR, une bourse d’études. Le ciel s’éclaircissait : je parvenais à subvenir, non seulement, à mes besoins mais, aussi, à ceux de ma famille.

J’étais, maintenant, pleinement intégré au système universitaire sénégalais et les résultats ne se firent pas attendre. Une fois passé, sans aucune difficulté, mon examen de fin d’année, je pouvais envisager, désormais, mon avenir au Sénégal. Mais c’est dans mon pays que je voulais vivre, j’en avais, au cours de ses deux années dakaroises, acquis la ferme certitude. Aussi décidai-je de rentrer en Mauritanie avec ma famille, à l’occasion du Programme de Rapatriement Volontaire.

Comme son nom l’indique, il s’agissait d’un retour volontaire. Il permettait, au réfugié mauritanien au Sénégal, de recouvrir l’ensemble de ses droits et de rentrer chez lui, dans la dignité. Pour moi à qui la citoyenneté mauritanienne était devenue vraiment chère, c’était une opportunité à saisir sans tergiverser. J’avais eu, en 2006, celle de m’installer en Angleterre mais ma maman s’y était opposée et je la bénissais, maintenant, d’avoir fait front. Certains s’étaient fait naturaliser sénégalais, d’autres s’étaient installés aux USA, en France, en Belgique ou au Canada… A présent, je ressentais cela comme une dénaturation. Ainsi devins-je farouche défenseur du rapatriement et coopérai-je fortement en ce sens avec l’UNHCR.

La majeure partie des réfugiés mauritaniens installés dans le département de Bakel seront rapatriés. Mais il en reste encore, aujourd’hui, comme un peu partout à travers les territoires sénégalais et, surtout, malien. Candidats au rapatriement, ils attendent, du gouvernement mauritanien, une main tendue pour revenir en Mauritanie. Non pas un simple appel au retour mais action concertée avec l’UNHCR, incluant indemnisation et pièces d’état-civil car il s’agit, notamment, de jeunes nés en exil dont les parents ont déjà été rapatriés. Pourquoi notre Etat mauritanien reste-t-il silencieux sur ces déplorables situations ? Pourquoi notre cher Président, Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, a-t-il déclaré clos le rapatriement, alors qu’il existe encore des réfugiés, au Sénégal et au Mali, qui veulent rentrer en Mauritanie ? C’est incompréhensible et très incompris de notre communauté, toujours soumise à d’injustes déchirements, en dépit des promesses, maintes fois réitérées, d’y mettre définitivement fin. (A suivre).

Samba Sow

 

Source: Le calame

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Hommage au Mouvement des FLAM

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‘’Hommage au Mouvement _fLAM ‘’   

    
 
 
Flam et braise ardente
 
Flam , tu es flamme et braise ardente
Toujours broyée jamais éteinte
Ils t’ont visée , ils t’ont atteinte
Même en exil tu es vivante  !
 
Ils croient t’avoir enfin màtée
Où sont tes fils ? Emprisonnés ,
Tes tout petits ? Assassinés
Et tant d’horreurs jamais châtiées
 
Ils croient pouvoir t’anéantir
Bannir ton cri et ta fierté
Mais tu  es force et liberté
Justice et paix pour l’avenir .
 
C’est en forgeant sa résistance
Que s’est forgé le peuple noir
Mauritaniens  de toutes parts
Levons-nous , c’est l’esperance
 
Ebène et sable en harmonie
De tous tes fils tu seras fière ,
 De Flam , de feux et de lumières,
Tu revivras  Mauritanie !
 
 
        30   juillet  1992
                                        ANNICK
 
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