Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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KAALDEN GOONGA reçoit le Président SAMBA THIAM

 altKAALDEN GOONGA: L’émission pulaar “Kaalden Goonga” ou “Disons nous la vérité” du journaliste Mamadou Demba Sy, reçoit le Président des  Forces progressistes pour le changement (FPC- FLAM) ce jeudi 11 septembre 2014 sur les ondes de la radio privée Mauritanid 100.5 à partir de 22h, heure de Nouakchott.
Contacts: 25025333 et 25010101.
Bonne écoute. La lutte continue!

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INTERVIEW DU PRÉSIDENT SAMBA THIAM A NOUAKCHOTT RADIO

 altL‘interview du Président Samba Thiam accordée  ce mercredi 03 septembre 2014 à la radio privée Nouakchott radio , sera rediffusée le dimanche 7 septembre 2014 entre  8-10h, heure de Nouakchott.   Il revient largement sur le dernier congrès des FLAM et la nouvelle mutation du mouvement politique et sa proposition d´autonomie et d´autres résolutions sur la question nationale et sociale en Mauritanie.

Bonne écoute. LLC!

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CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DES FLAM: RÉSOLUTION DE POLITIQUE GÉNÉRALE

alt         Considérant les conclusions du 7ème congrès ordinaire des FLAM du 30 mai à Champs-sur- Marne en France;

         Considérant le retour effectif des FLAM en Mauritanie depuis le 26 septembre 2013;

         Considérant l’escamotage par le régime actuel des dossiers du passif humanitaire et des Déportés,

         Considérant le refus du régime actuel d’appliquer à la lettre les lois incriminant les pratiques de l’esclavage, loin d’être éradiqué,

         Considérant la crise endémique de notre système scolaire et l’échec cuisant des réformes de l’éducation jusque-là entreprises;

         Considérant la poursuite de la politique  d’accaparement  des terres de la vallée du fleuve ;

         Considérant l’enrôlement à caractère discriminatoire

         Considérant la cherté de vie et la  paupérisation de plus en plus grande 

         Considérant le taux de chômage accru des jeunes

         Considérant la mainmise exclusive sur l’armée par une seule de nos composantes nationales;

         Considérant le décalage  de l’administration territoriale par rapport aux réalités socio- culturelle de notre pays;

         Considérant la faillite de l’Etat unitaire centralisé actuel dans sa mission de promotion de la république des citoyens;

         Considérant les discriminations structurelles à caractère racial et social qui compromettent notre unité nationale;

         Considérant le droit imprescriptible des peuples à défendre  leurs valeurs culturelles et leur bien-être social;

         Considérant la mission patriotique des Flam et le devoir historique qui leur incombe d’encadrer les  composantes nationales  discriminées  dans leurs  aspirations légitimes à la liberté, à l’égalité, à la justice et à la prospérité ;

 

Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), réunies en congrès extraordinaire les 29 et 30 aoûts 2014 à Nouakchott;

 

          Réaffirment l’impérieuse nécessité du changement en Mauritanie pour préserver l’unité et la stabilité du pays;

 

         Décident de se muer en parti politique, dénommé Forces Progressistes du Changement  (FPC), pour conduire et mettre en œuvre un projet politique qui refonde la Mauritanie sur des bases de partage, d’équité, de justice sociale  et de respect du droit à la différence.

 

         Proposent l’autonomie régionale pour la refonte territoriale et administrative du pays. 

          Attirent l’attention du pouvoir et de l’opinion nationale sur les risques que fait courir à notre unité nationale la poursuite par l’Etat de la politique d’exclusion   des communautés afro-mauritaniennes et haratines de notre pays;

          Appellent  à  rétablir rapidement et définitivement les victimes de la déportation dans tous leurs droits, et à régler le dossier pendant du passif humanitaire en conciliant  les besoins de vérité, de justice, de réparation  et du pardon, pour une véritable réconciliation  nationale;

         Condamnent la politique d’expropriation foncière des paysans de  la vallée;  proposent que la gestion de ces terres respecte le droit inaliénable des riverains (sans exclure les autres nationaux) tout en promouvant la modernisation de l’exploitation de ces terres par leur ouverture aux capitaux nationaux, régionaux et internationaux au bénéfice de tous les mauritaniens.

         Exigent une réforme urgente de l’Armée nationale qui doit revenir à sa mission première, et de son  fonctionnement  qui doit refléter  tant  dans sa composition que  dans son corps de commandement les équilibres  ethniques de notre pays,

         Se félicitent, enfin, du succès de leur programme de redéploiement et de l’accueil populaire dont ont fait l’objet le président des Flam et sa délégation;

 

 

                              Nouakchott, le 30 août 2014

                            Le congrès extraordinaire des Flam.

La lutte continue !

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Congrès des FLAM: L´allocution d´ouverture du président Samba Thiam

altCamarades membres du Conseil national,

Camarades membres du Bureau exécutif national

Camarades sécretaires généraux de Sections,

Camarades délégués,

Camarades congressistes

Excellence, Messieurs les Ambassadeurs,

Honorables invités,

 Mesdames et Messieurs,

Ce jour – ci est un jour historique, mémorable  tant pour les membres des Flam que pour beaucoup de  Mauritaniens. Je voudrais, avant de poursuivre, vous demander d’observer une minute de silence à la mémoire de nos martyrs.

 

Mesdames et Messieurs, je disais que ce jour est un jour historique, mémorable: les Flam, pendant longtemps diabolisées, à tort, bannies, persécutées  tiennent un congrès public à Nouakchott, au coeur même de la république, celle qui nous avait refusés  le droit à l’existence, celle qui  ne voulait pas se regarder en face à travers le reflet de sa triste réalité que  lui renvoyait  notre Manifeste. Cet évènement est historique aussi en ce qu’il courronne notre retour après 23  ans d’exil, en même temps qu’il inaugure un changement fondamental dans notre ligne stratégique en replaçant notre mouvement dans sa trajectoire naturelle; notre place est ici,  pour défendre les valeurs de la démocratie et de la coexistence pacifique entre  nos composantes nationales.

 

 

 Nous sommes revenus chez nous  dans  l’intention de continuer notre combat pour une Mauritanie débarrassée du racisme et de l’esclavage, dans le cadre de  la légalité, et du jeu démocratique malgrè toutes ses insuffisances du moment. Nous avons, à cet égard, bon espoir que cette voie choisie  nous sera ouverte sans entraves ni restrictions.

En  patriotes sincères, nous ne le répéterons jamais assez, nous, revenons  mûs par l’unique ambition d’oeuvrer au redressement du pays, au renforcement de la cohésion sociale, à travers  la résolution  des problèmes de fond, dont  la question centrale de l’unité nationale ou de cohabitation. Notre  unité est nécessaire, même vitale, je dirais, mais cette unité a été mal enclenchée des l’indépendance; il nous faut la repenser dans ses fondements, l’ asseoir sur des bases que sont l’acceptation mutuelle, le respect réciproque, l’esprit de tolérance, l’égalité en droits et en devoirs, le respect de la diversité culturelle.

Les Négro-africains ont mal, très mal à leur pays. Pour emprunter la formule d’El Said,  je dirais que notre présent nous interpelle sur les questions existentielles de notre avenir, dans ce pays, nous “Afro-mauritaniens”, pour user d’une terminologie dans l’air du temps !

Runoko Rashidi , chercheur afro-americain, raconte qu’un jour, à travers ses voyages dans la Turquie profonde, il visita  un petit village, isolé, peuplé essentiellement de femmes noires dont les maris étaient tous décédés. Elles lui décrivirent leur terrible condition, il en fut tres touché; la plus âgée des dames, toute émue de la compassion et de l’empathie manifestes du chercheur à leur endroit lui dit, pour clore tout questionnement: “On  nous a  tout pris, il ne nous reste plus que la couleur de notre peau”.

On  ne saurait, par cette formule, mieux exprimer le ressenti  actuel des Négro-africains de Mauritanie!

 

Chers compatriotes,

un  problème serieux existe chez nous. Le cas récent de Niabina, entre autres, est suffisamment révélateur du malaise de la cohabitation. Mais, pourrait – on objecter, quel pays, en Afrique,  en était  exempt? quel pays du continent  ne rencontrait  pas  de problèmes, en particulier des problèmes d’identité, de coexistence par ces temps?

Il est vrai, ce qui nous arrive n’arrive pas qu’a nous, mais  face à un problème deux attitudes sont possibles: y faire face, résolument, ou adopter la posture de l’autruche ! 

Un problème reconnu est à moitié résolu, dit l’adage !

Osons reconnaitre l’existence, dans notre pays, de discriminations raciales et sociales pour nous engager dans le nécessaire changement, salvateur, qui passe par la construction d’un pays qui combat les inégalités liées à la naissance, “accepte sa diversité, cultive la solidarité, partage ses richesses”, pour emprunter la formule à quelqu’un.

Face à  l’épineuse question de la cohabitation, la position des Flam a toujours été et demeure le recours au dialogue; un dialogue  franc, sérieux, serein. C’est pourquoi, dès que cela a éte possible , nous avons tenu,  à ce props , à échanger avec l’essentiel des responsables nationaux et des acteurs de la société civile. De ces rencontres, nous tirons des motifs de satisfaction et d’espoir : que les Mauritaniens pouvaient dépasser les à priori, se parler en dépit de  leurs différences, leur appartenance et leurs convictions partisanes. Il faut, me semble –il, maintenant aller vers l’approfondissement du  débat  dans  la recherche de solutions courageuses aux problèmes de fond qui se posent à notre pays.

 

En guise de solution, pour  ce qui nous concerne,  nous optons pour  l’Autonomie, projet qui sera, sous peu, porté à l’attention du public et de la classe politique.

Cette  Autonomie, – objet de tant  de conjectures,  agitée comme un épouvantail par nos adversaires -, je puis vous assurer et vous rassurer, ne sous-tend aucune arrière- pensée trouble; alors aucune! Cette Autonomie demeure  un projet de  réorganisation territoriale et administrative, plus adaptée à notre réalité socio-culturelle, éthnique et tribale, sans plus ! Elle se fonde  sur des critères objectifs, naturels, plus à même de réduire les tensions ethniques récurrentes et favoriser la cohésion sociale .

 

 La Mauritanie  comporte une réalité tribale, éthnique et régionale têtue. Nous ne pouvons en faire table rase sans tomber dans d’autres travers ! Il faut la reconnaitre, essayer de la moduler, de l’atténuer avec discernement, avec patience, afin de forger doucement, progressivement,  une autre mentalité sociale !

Nous ne pouvons, – pour élargir la perspective – gommer la logique différentielle et segmentaire des societés africaines dans lesquelles nous baignons, à partir desquelles  l’Etat doit être perçu  non pas comme un Etat-nation mais comme un Etat–multi-nations, un appareil de plusieurs nations “comme le posait  Mwayila Tshiyembe; Etat multi-nations ou la notion du Terroir autant que du Territoire aura également toute son importance; Une démocratie, non pas à base de majorité gagnante et de minorité perdante, ajoutait-il plus loin, mais une démocratie combinatoire,  perçue comme moyen politique de protéger la diversité culturelle …et qui pose ipso-facto, les conditions mêmes de participation des nations à la fondation de l’Etat  et à la gestion de la chose publique.

 

L’Autonomie  constitue, enfin,  à nos yeux juste une étape transitoire mais nécessaire vers la gestation de l’Etat-nation, qui ne se décrète pas.

Encore une fois un problème serieux existe, reconnaissons-le, dialoguons autour, débattons-en, plutôt que  verser dans l’intimidation et la provocation !

C’est cette vision que nous avons tenté de faire partager, depuis notre retour, avec les acteurs politiques ; des plus hautes autorités de l’Etat aux responsables d’institutions politiques nationale en passant par les porteurs de l’économie.

Il est temps de se ressaisir…il nous faut nous ressaisir!

Le rêve d’un meilleur devenir, en commun, est encore possible à condition d’oser aller résolument vers le changement, vers une nouvelle Mauritanie, une Mauritanie inclusive.

 

Avant de terminer, je voudrais redire ici la disponibilité des Flam à travailler avec tous les Mauritaniens qui partagent avec elles le souci de l’édification, dans notre pays, de l’ état de droit qui consacre la fin des discriminations et des injustices que subit l’immense majorité .

 Pour clore, je voudrais rappeler ce mot  de Nelson Mandela qui disait que “la nouvelle Afrique du Sud ne sera pas construite par ceux qui restent à l’écart, les bras croisés, mais par ceux qui sont dans l’arène, les vêtements réduits en haillons par la tempête, le corps mutilé par les évènements”.

Par analogie, je crois qu’on pourrait en dire autant de  la “Mauritanie nouvelle”…

Voila pourquoi j’invite ces compatriotes honnêtes, mais surtout courageux,  animés du sens de l’orgueil national, soucieux de notre commun devenir, à entrer davantage dans l’arène.    

Il nous faut nous ressaisir !

Mesdames et messieurs, honorable invités, merci de nous avoir honorés de votre présence

 

Vive la Mauritanie fraternelle, tolérante et riche de sa diversité !

Vive les Flam.

La lutte continue !

Nouakchott le 29 août 2014.

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ALERTE: UN IMPORTANT COMMUNIQUÉ DE PRESSE: CONFÉRENCE DE PRESSE DES FLAM

altLes Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) informent  l’opinion nationale et internationale, qu’elles organisent une conférence de presse le 28 aout 2014 à 12 heures à leur siège (sis prêt de l’hôtel IKRAMA), à travers le Président Samba THIAM.

Le thème est d’importance.

La Presse nationale et internationale, les chancelleries accréditées en Mauritanie et les ONGs des droits humains y sont cordialement invités.

Tous les militants et sympathisants du mouvement sont aussi conviés au siège à 10 heures.

La lutte continue!

 Nouakchott le 27 août 2014.

 

Le Département de Communication

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