Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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FLAM: pétition internationale contre l´impunité en Mauritanie

altEn prélude aux actions de commémoration et de communion, des pendaisons du 28 novembre 1990, les FLAM soumettent à signature une Pétition contre l´impunité.

Elles appellent à une solidarité nationale et internationale autour de cette pétition et invitent à cette  occasion  à l’unité d’action  des organisations de défense des droits de l’homme  ainsi que les mouvements et  partis politiques de l’intérieur, des militants des droits humains et des amis de la Mauritanie de l´extérieur.

 

La petition sera mise en ligne le 01 novembre 2011.

Salutations militantes et patriotiques. La lutte continue!

Le département de la communication.

www.flamonline.com

www.flamnet.info

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Déclaration de presse des FLAM: Le Dialogue National n’aura pas accouché d’une souris mais d’un rat !

altLe dialogue, parcellaire et partiel, pompeusement baptisé «dialogue politique national », vient  de prendre fin  au palais des  congrès.

 

S’il faut saluer les vertus du dialogue et de la concertation, en soi, ces assises-là  nous paraissent anachroniques au regard du contexte spécial,  particulier  dans lequel  elles se sont tenues; contexte marqué  et  par la répression de manifestations pacifiques, ayant conduit  à la mort tragique du jeune martyr Lamine Mangane le 17 septembre 2011 à Maghama, et par  la fissure sociale   doublée d’une crise de confiance des populations  négro-mauritanienne vis-à-vis  de l’Etat et du pouvoir qui l’incarne  

 

A l’issue des résolutions de ces conciliabules entre l’Upr, ses partis satellites, et les résidus du Prds, quelques avancées timides  comme la  création d’une Ceni, les nouvelles modalités de désignation des membres du Conseil constitutionnel, le  choix des maires, l’interdiction du vagabondage politique, la lutte contre  cette  flopée  de partis cartables, tous points  qui œuvrent à l’instauration de la  démocratie.

 

Si  ces points, mineurs, ont été abordés, l’on ne peut ne pas regretter, une fois de plus, que l’on soit passé à côté de l’essentiel; l’on a éludé  les questions centrales!

 

Notre  pays n´est pas comme les autres, il est spécifique; de par son caractère multiethnique et bi-racial, il ne saurait  emprunter les voies classiques, sans crever l´abcès.

 

Or hier comme aujourd’hui, les  questions cruciales de  la cohabitation  et de  l’esclavage ont fait l’objet de réponses évasives. En effet, les acteurs du dialogue  retiennent la diversité culturelle et le droit à la différence  dans le préambule mais se refusent à la fois  à proclamer l’officialisation des langues nationales qui les consacre et à  prendre en charge l’identité négro-africaine et arabe, du pays qui la fonde ! Ils  disent tout juste « refuser » l’esclavage, affichant ainsi un  recul manifeste par rapport au passé.

 

Le choix , par chauvinisme et ethnicisme, de la seule langue arabe comme seule langue officielle  dans un pays multi-culturel, ne peut  plus continuer, sans danger.

 

 Le régime du Président  Mohamed Ould Abdel Aziz ne pouvait réussir son dialogue, pour  avoir omis  de poser certaines conditions préalables, indispensables à sa réussite.

 

 C’est d’abord l’étape de  l’apaisement du climat social qui passe  par des gestes forts, cohérents et suivis, au lieu de ce pilotage à vue,  ponctué de tâtonnements, d’avancées minimes qui alternent avec des reculades manifestes, que traduit une vision floue du cap. Alors que le pouvoir prétend vouloir régler le passif humanitaire, voilà qu’il fait tirer  à balles réelles sur des manifestants pacifiques; il affirme  vouloir rapatrier  les refugiés mais nie toute  existence aux 12.000 déportés au Mali. Enfin  le président de la République se dit soucieux de l’unité nationale et de la  réconciliation entre mauritaniens mais parallèlement démarre une opération d’enrôlement à caractère raciste qui suscite émoi et défiance chez les Négro- Mauritaniens.

 

Si le processus d’apaisement était sincère, il aurait  associer à ce dialogue et la société civile et  toute  l´opposition interne et externe, qui sont  parties prenantes pour toutes les questions  d’intérêt national.

 

  II aurait fallu, enfin, face à un chef d’Etat qui s’est rendu expert dans l’art de manœuvrer ses partenaires politiques, nécessairement rassurer sur les garanties de respect et  de l‘applicabilité des décisions qui  sortiraient du dialogue.

 

Bref, le fameux dialogue national n’aura pas accouché d’une souris mais d’un rat!

 

La lutte continue !

Stockholm le 29 octobre 2011

Le département de la communication

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DÉCLARATION : L’HEURE DE l’UNITÉ DE LA RÉSISTANCE A SONNÉ !

altLe développement tragique dans la surenchère répressive que subit le sud martyrisé  vient rappeler brutalement à l’attention des populations négro-mauritaniennes le peu de valeur que leur accorde le Système inique, mis en place  dans  cette Mauritanie qui doit rester arabe contre “vents et marées”. De l’intimidation à l’assassinat, en passant par les tortures et l’humiliation des élus locaux,  le système raciste  prouve qu’il ne reculera devant aucun excès pour mettre en oeuvre son sinistre agenda d’épuration ethnique.

A Maghama, les Forces racistes  du système criminel ont assassiné Lamine Mangane et Moussa Bassel. Parce qu’ils étaient noirs et ont osé revendiqué leur droit à la citoyenneté. Morts gratuitement comme les 513 militaires négro-mauritaniens suppliciés dans les garnisons de la honte. Tués, arbitrairement, comme ces innombrables innocentes victimes tombées, tout le long de la vallée des larmes, sous les  balles  d’une soldatesque dressée dans l’idéologie de la haine du Noir et du mépris pour sa vie.

Comme par le passé, les bourreaux sont assurés de l’impunité. Comme par le passé, le régime saura compter sur la vénalité et la lâcheté de ses suppôts traditionnels pour solder à vil prix ses passifs humanitaires.

A la suite de Maghama et de  Kaëdi, c’est bientôt tout le Sud qui  risque de  renouer avec la barbarie des bandes armées incontrôlées  et  le règne de  la terreur  pour  que soient étouffées, à jamais,  les aspirations de ces populations à la liberté, à la justice et à l’égalité.  Dans ce sens, le scandaleux discours circonstacié du ministre de l’intérieur n’est pas seulement un avertissement clair contre les manifestants, mais bien le signal de départ d’une expédition d’occupation et de mise au pas de la vallée . 

Face à cette situation  grave et devant ces sombres perspectives, les FLAM:

   Saluent la mémoire de Lamine Mangane et de Moussa Bassel, et expriment leur compassion à leurs familles respectives. Elles assurent toutes les victimes que leur martyre ne sera pas vain;

  Réaffirment  leur soutien ferme et déterminé au combat de la vaillante jeunesse mobilisée au sein du mouvement Touche pas à ma Nationalité;

  Exigent , encore une fois, l’arrêt immédiat de ce recensement discriminatoire  à caractère raciste .

  Condamnent fermement la politique du fait accompli, du meurtre et de la violence institutionnalisée de ce régime autoritariste,

  Mettent en garde le pouvoir infiltré du Général Ould Abdel Aziz et ses réseaux de soutien occultes hérités de Ould Taya contre toute tentative de réédition du génocide avorté des années 80-90;

   Interpellent l’attention de la communauté internationale sur le racisme violent et l’esclavage abject que vit, au quotidien, la majorité négro-mauritanienne;

   Appellent les populations discriminées à prendre en charge courageusement le combat pour leur liberté et leur dignité. 

  – Appellent  chaque mauritanien de la Diaspora à apprécier la gravité de la situation et  à prendre ses responsabilités.

En tout état de cause les FLAM sauront prendre les leurs.

 Devant des politiques d’exclusion et d’oppression continues, malgré tous les appels à la raison, devant le refus persistant  de la prise en charge de cette question centrale de l’Unité, les Flam tiennent le Président Ould Abdel Aziz  pour seul responsable du risque d’implosion  du pays .

La lutte continue !

Stockholm le 28 septembre 2011.

 Pour le Bureau Exécutif National –le département de la Communication

Site : www.flamnet.info

             www.flamonline.com

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Répression des manifestants: déclaration de presse des FLAM

 

altUne manifestation pacifique et patriotique organisée ce 10 septembre 2011 par le  mouvement “Touche pas à ma nationalité”, dans le cadre de la mobilisation des populations négro-mauritaniennes contre leur exclusion programmée par un recensement à visée discriminatoire, a été sauvagement réprimée par l´appareil sécurocrate du pouvoir de Nouakchott. Comme à son habitude, le Système a opposé à la demande de justice et aux droits légitimes à la reconnaissance, la force brutale et la violence aveugle.

 

Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie condamnent fermement cette violente et disportionnée répression contre des manifestants aux mains nues;

Elles affirment leur solidarité avec les manifestants et saluent leur courage, leur

 détermination et leur forte mobilisation pour défendre leurs droits les plus inaliénables.

 

Les FLAM appellent toutes les forces vives et patriotiques du pays, leurs militants et sympathisants à soutenir la résistance jusqu´à la satisfaction totale de leurs justes et légitimes revendications.

Les FLAM appellent les autorités mauritaniennes à plus de lucidité et de courage pour résoudre correctement la question nationale et sociale, facteur incontestable de division et de déchirement entre mauritaniens.

 

La lutte continue!

 

Stockholm le 11 septembre 2011.

Le département à la communication

WWW.FLAMONLINE.COM

Tel: 0046-736720453.

 

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La fameuse prière de Kaëdi, l´histoire donne encore raison aux FLAM

                                                                     Forces de Libération Africaines de Mauritanie

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                        Liberté- Egalité- Unité 

 

 

                      Déclaration de presse

 

 

 

En tournée de pré-campagne électorale dans la vallée, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz président du HCE vient, dans un discours à Kaëdi que les flagorneurs saisonniers du régime ont qualifié “d´historique”,  de clore définitivement, selon ses dires, l´épineux dossier du “passif humanitaire” et de tourner la “page faite d´atrocité et de grandeur d’âme, une page où le pardon et la miséricorde l’ont emporté sur l’aveuglement et l’obstination”(sic).

 

Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), premier mouvement politique mauritanien à avoir  fait face au régime tyrannique du colonel Ould Taya et première force politique victime de ce que certains appellent par euphémisme “le passif humanitaire” qui, en réalité, n’a été rien d´autre qu’un plan d´épuration éthnique et de dénégrification du pays, ne se sentent aucunement concernées par cette cérémonie folklorique qui souille la mémoire de nos morts et insulte la dignité des rescapés des camps de l’horreur.

 

La solution d´une aussi grave et sérieuse question ne peut-être concoctée dans l´anti-chambre d’un régime de déni aussi illégitime que vindicatif et ne saurait être résolue par les ruses d’un Général-putschiste qui ne se soucie même pas d’engager la responsabilité de l’Etat. 

Les FLAM dénoncent l´instrumentalisation du dossier.

 

 Les FLAM  qui ont toujours fait du combat contre l´impunité l´un de leur chevaux de bataille ne peuvent accepter que des marchands d´illusions soldent ce grave contentieux comme on brade à vil prix des stocks encombrants.

 

Les FLAM croient aux vertus du dialogue et de la concertation pour trouver des solutions consensuelles aux problèmes auxquels notre pays fait face. C’est pourquoi, sur ce dossier en particulier, n’avons-nous cessé à travers notre Mémorandum de 2000 et notre Plate-forme de l’Unité nationale publiée en 2007 de proposer qu’un équilibre soit trouvé entre le refus de l´impunité, les exigences de vérité et de réparations et la nécéssité du pardon.

Régler le passif humanitaire et rétablir les déportés, les radiés arbitrairement et les éxilés dans tous leurs droits reste certes un préalable important à la décrispation du climat social mais pour éviter la réedition de tels drames, notre pays ne peut faire l’économie d’un débat de fond sur l’avenir de la cohabitation entre ses communautés et les conditions de l’édification d’un État de droit qui bannit l’arbitraire et les politiques de fait accompli.  


 

Le souci de consolidation de l’unité nationale dans le respect de nos diversités doit aller au-delà des déclarations d’intention. Il devra se traduire tant dans l’orientation politique générale de l’Etat que dans les actes concrêts du gouvernement. Ce qui , pour l’heure, tarde à se matérialiser.

 

La lutte continue.

 

Stockholm le 27 mars 2009

 

Le département de la communication des FLAM

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