Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Category Archives: dossiers anniversaires

Les USA verrouillent leur système financier devant les « corrompus » africains

Les USA verrouillent leur système financier devant les « corrompus » africainsLes Etats Unis d’Amérique ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur lutte contre toutes les personnes impliquées dans des opérations de corruption ou de violation des droits de l’homme en Afrique et à les empêcher de bénéficier de leurs systèmes financiers et bancaires.

Ils ont annoncé dans ce cadre la mesure tendant à geler les avoirs de l’ancien président gambien, Yaya Djamé et un homme d’affaires israélien proche du président de la république démocratique du Congo.

Ces mesures ont été annoncées, lors d’un point de presse organisé par l’adjointe au ministre américain du trésor, Segall Mandelkeur, auquel ont été conviés des journalistes africains dont ceux de Sahara Media.

La responsable américaine a annoncé qu’elle avait effectué, il ya une semaine, une tournée dans les pays de l’Afrique de l’est, et qu’elle avait discuté avec les responsables et les organisations de la société civile au Kenya et en Ouganda les moyens à même d’empêcher les personnes incriminées dans des affaires de corruption et de violation des droits de l’homme d’investir leur argent ou de le blanchir.

Les grandes lignes de la tournée de la vice-ministre américain ont été la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et les différentes formes des crimes économiques, en plus de la lutte contre les violations des droits de l’homme.

Mandelker a réaffirmé que les Etats Unis étaient résolument fermes dans leur position vis à vis des personnes impliquées dans ces opérations.

« Les personnes impliquées dans des opérations de corruption ou de violation des droits de l’homme, a encore dit Mandelker, doivent impérativement faire face à des sanctions fermes de la part des institutions financières américaines.

J’ai été ferme, a-t-elle ajouté, lors de mes entretiens avec les responsables africains en leur réaffirmant que la corruption n’est pas la bienvenue, et que les corrompus ne sauraient bénéficier des services des institutions financières américaines ».

Dans ce cadre, la responsable américaine a révélé la prise de mesures par son pays contre l’ancien président gambien, Yaya Djamé, dont les avoirs, accumulés pendant plus de deux décennies de pouvoir ont été gelés.

Les USA ont par ailleurs décidé des mesures similaires contre un homme d’affaires proches du président congolais des mesures qui ont concerné 14 sociétés appartenant à cet homme d’affaires.

Il s’agit d’un israélien, Dan Hartler, sanctionné par le congrès américain suivant la loi « Magnitsky Act ».

Les Etats Unis justifient les mesures prises contre l’homme d’affaires israélien et trust mondial, pour son implication dans des contrats de plusieurs centaines de millions de dollars, dans le domaine de l’exploitation pétrolière et minière au Congo démocratique, qui a fait perdre à cet état 1,36 milliards de dollars.

La loi « Magnitsky Act » autorise les autorités américaines à imposer des sanctions aux personnes accusées d’être impliquées dans des violations de droits de l’homme.

Mandelker a par ailleurs déclaré qu’elle a insisté auprès des responsables des pays visités sur la nécessité de s’opposer aux investissements suspects entrepris par des personnes impliquées dans des dossiers de corruption ou de violation des droits de l’homme, car a-t-elle dit les USA seront intransigeants.

Les Etats Unis, a encore dit la responsable américaine a invité des milliers d’institutions bancaires en Afrique et dans le monde à développer leur éveil face à ce type de pratiques et particulièrement le blanchiment d’argent et les institutions fictives utilisées comme vitrines.

Les Etats Unis avaient demandé auparavant au Kenya d’ouvrir des enquêtes relativement à des propriétés foncières et des dépôts appartenant à des familles influentes du sud Soudan dont la famille du président.

Lors d’une conférence de presse la semaine dernière au Kenya, la responsable américaine a révélé que certaines personnalités sud soudanaises dont les noms avaient été portés sur la liste des personnes sanctionnées avaient continué à investir de façon illégale dans le marché immobilier kenyan.

« Je voudrai être franche a dit Mandelker à l’endroit de ceux qui s’adonnent à la corruption et à la violation des droits de l’homme et qui exploitent les mères et les enfants déshérités et innocents pour leur dire de prendre très au sérieux notre avertissement ».

« Nous vous imposerons des sanctions, nous vous empêcherons d’accéder au système financier des USA et nous travaillerons avec nos partenaires dans cette région et partout ailleurs » renouvelant l’avertissement lancé il ya une semaine en Ouganda.

Source:[https://www.saharamedias.net]url: https://www.saharamedias.net/fr/les-usa-verrouillent-leur-systeme-financier-devant-les-corrompus-africains/

 
Partagez

Réunion du comité des Nations-Unies pour l’élimination de toutes formes de discrimination (Cerd) à Genève: La délégation du gouvernement mauritanien en difficultés

cerdLa délégation du gouvernement mauritanien, partie présenter son rapport au comité des experts, a demandé un délai de douze heures de temps pour pouvoir répondre aux questions pertinentes, mais très gênantes pour le gouvernement mauritaniens.

Les experts, dotés de solides rapports émanant des Ongs mauritaniennes et internationales, comme IRA – Mauritanie et Amnesty International, ont posé des questions au ministre des droits de l’Homme mauritanien, Cheikh Tourad ould Abedel Maleck, sur l’esclavage, la discrimination contre les hratin, le racisme d’État contre les ethnies noires  et les disparitions forcés qui ont touché les cadres civils et militaires noirs mauritaniens, mais aussi sur les lois controversées sur le racisme, l’apostasie, l’affaire Ould Mkhaitir, et récemment, la loi sur la nationalité, la loi sur l’enregistrement des ONG et partis politiques…etc.

Et de manière anormale, la délégation officielle mauritanienne a préféré se retirer pour préparer des réponses aux questions posées.

Les ONG nationales mauritaniennes présentes sont IRA – Mauritanie, représentée par le président de ses réseaux, Biram Dah Abeid, Ruth Benschop représentant IRA – Pays-Bas, AHME représentée par Diko Hanoune et le Fonadh représenté par Lala Aicha Sy, Aminetou mint Almoukhtar, Sneiba Elkory et Salimata Sy.

Les  ONG internationales présentent sont UNPO, Amnesty International et MRG.

Genève 01/05/2018

senalioune

Partagez

FLAM : Des rencontres et des noms. par Marion FRESIA

Marion FresiaMa première rencontre avec les FLAM remonte à 1998 : j’avais alors à peine 19 ans, et je travaillais comme stagiaire chez Sud Quotidien à Dakar. Un matin,  mon chef Demba Ndiaye me présente un certain Kaaw Touré, « un vieil ami » me dit-il, et m’annonce que nous partirons ensemble dans la vallée du fleuve Sénégal faire un reportage sur la situation des réfugiés mauritaniens en vue de la couverture de ce qui était alors le 9ème anniversaire des événements de 1989.  Demba m’avait parlé du combat politique de son ami et de ses compatriotes,  de « grands militants », mais c’est un homme humble et réservé, dont je fis la connaissance ce matin là, un homme empli de « keersa ».

Partagez

Les députés appellent,depuis le parlement, à un troisième mandat pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz

altLa salle de l’Assemblée nationale dans la capitale Nouakchott a explosé ce soir, d’applaudissements de la majorité des députés,  lorsque  Khalil Ould Tayeb a appelé à la nécessité de reconduire un  troisième mandat  présidentiel à  Mohamed Ould Abdel Aziz.

Justifiant  sa demande par  les réalisations de  développement  que connait le pays et sa forte et active présence  dans les forums  internationaux.

Le député Khalil  Ould Tayeb  a declaré que «  la Mauritanie a un besoin pressant  de conserver l’architecte du projet ambitieux de developpement  du  pays  Mohamed Ould abdel Aziz, pour qu’il parachéve  son projet dont nous récoltons encore ses fruits .

En conséquence, il est donc dans l’intérêt du peuple et du pays que nous representons pour  que continue la marche »  .

L’intervention de Ould Tayeb a été  soutenue par  le député  Mohammad Issa , lors de son intervention et la salle a,  de nouveau , explosé d’ applaudissements des députés de la majorité présidentielle,  qui composent la majorité écrasante à l’Assemblée nationale .

Les observateurs s’attendent à ce que les prochains jours ,connaitront d’autres  développements dans ce domaine, au sein de la seule chambre parlementaire en Mauritanie.

Source : http://www.alwiam.info/node/7235

Traduit par Adrar.Info

Partagez

Jérusalem: Trump met en garde les pays tentés par un vote à l’ONU

Jérusalem: Trump met en garde les pays tentés par un vote à l'ONURomandie News – Le président des Etats-Unis Donald Trump a lancé mercredi une sévère mise en garde aux pays tentés de voter jeudi à l’ONU une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël, menaçant de couper des financements américains.

“Nous prenons note de ces votes”, a-t-il lancé à la Maison Blanche, dénonçant “tous ces pays qui prennent notre argent et ensuite votent contre nous au Conseil de sécurité”.

Dans cette dernière enceinte, Washington avait mis lundi son veto à la condamnation de la décision de Donald Trump du 6 décembre qui a provoqué colère et manifestations dans le monde musulman. Ce qui n’avait pas empêché les Etats-Unis de subir un échec diplomatique retentissant avec l’approbation du texte par ses quatorze partenaires, dont ses alliés européens.

Un nouveau vote est prévu jeudi à partir de 15H00 GMT à l’Assemblée générale, qui compte 193 pays membres. Les résolutions n’y ont cependant pas de valeur contraignante et il n’y a pas de droit de veto.

Plusieurs ambassadeurs interrogés par l’AFP tablent sur un score oscillant entre 165 et 190 votes pour. “Si c’est 130, ce serait mauvais”, précise l’un d’eux sous couvert d’anonymat.

Lundi, l’ambassadrice américaine Nikki Haley qui n’avait guère fait de lobbying auprès de ses partenaires pour qu’ils s’abstiennent avait montré un visage menaçant. Ce vote “est une insulte que nous n’oublierons pas”, avait lancé le regard noir celle qui a rang de ministre dans l’administration américaine.

Mardi, elle a été encore plus loin à propos du vote attendu à l’Assemblée générale des Nations unies: tweet, email, lettre…

“Le président (Donald Trump) observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous”, a écrit la diplomate par lettre ou email aux membres de l’ONU. Et “nous prendrons note de chacun des votes sur cette question”.

Un tweet rageur de Nikky Haley était posté dans le même temps. “A l’ONU, on nous demande toujours d’en faire plus et de donner plus” et “nous ne nous attendons pas à ce que ceux que nous avons aidés nous ciblent”. Jeudi, “les Etats-Unis noteront les noms”.

– Sidération –

Ces saillies, reprises mercredi par Donald Trump, ont sidéré nombre de diplomates onusiens.

“Ce n’est pas comme ça que ça marche, on vote sur des principes”, confie à l’AFP un ambassadeur asiatique sous couvert d’anonymat. “On ne peut pas voter A pendant des années et voter soudainement B”, renchérit un homologue d’Amérique latine.

Avec ces pressions, “les Etats-Unis peuvent avoir une dizaine d’abstentions de pays qui pourraient aussi choisir de ne pas aller voter”, estime un troisième ambassadeur, cette fois d’Europe.

Mercredi, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, qui sera présent à l’ONU pour le vote, a vivement dénoncé les “menaces” et “intimidations” de Washington.

Son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, s’est aussi insurgé. “Le monde a changé. La logique du +Je suis fort, donc j’ai raison+ a changé. Désormais, le monde se soulève contre l’injustice. Désormais, aucune nation qui a de l’honneur, aucun Etat qui se respecte ne courbe l’échine face à ce genre de pressions”, a déclaré le ministre turc dont le pays est allié des Etats-Unis à l’Otan.

La résolution à l’Assemblée générale, proposée par le Yémen et la Turquie, souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem “n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée”. Le texte rappelle toutes les résolutions adoptées par l’ONU ayant trait à la colonisation de territoires palestiniens et soulignant que Jérusalem doit faire partie d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.

Avec deux votes successifs au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, les Palestiniens tentent de peser dans un futur plan de paix même si le crédit des Etats-Unis comme médiateur est sérieusement écorné, indique un diplomate.

Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale “indivisible”. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

(©AFP / 20 décembre 2017 19h01) 

cridem

Partagez