Les Flam prônent l’autonomie du Sud
Les (Flam) sont déterminées à contribuer au combat contre le retour des pratiques du passé et les errements racistes et génocidaires ayant compromis pour longtemps l’unité nationale. Ainsi, les FLAM ont décidé de réinscrire leur combat pour la justice, la démocratie et l’égale dignité entre les Mauritaniens à l’intérieur de la Mauritanie. C’est dans cette optique que le 7ème congrès ordinaire qui s’est tenu du 28 au 30 mai dernier, a engagé le bureau national des Flam à entreprendre la mise en œuvre du processus de redéploiement de l’organisation en Mauritanie. Au cours du congrès de Champs sur Marne, les délégués ont réaffirmé « l’autonomie comme seul cadre adéquat pour la résolution de la cohabitation ». Les FLAM ont dénoncé au cours de ce congrès « la perpétuation par le système de la situation de marginalisation et de discrimination de la communauté noire par ces pouvoirs ». Les congressistes se sont élevés contre « l’impunité dont continue de jouir les auteurs de crimes commis contre la communauté Négro-mauritanienne ». Mais aussi contre le refus des autorités mauritaniennes d’engager le rapatriement des déportés mauritaniens au Mali. Ils ont déploré « le traitement inhumain réservé par les autorités mauritaniennes aux rapatriés ». Les congressistes venus de toute la diaspora ont constaté les «différents changements, timides, intervenus à la tête de l’Etat depuis le coup d’état qui a renversé l’ethno génocidaire Mawiya Ould Sidi Ahmed Taya ».
Ils ont fait remarquer «le manque de volonté du régime à mettre en œuvre les lois criminalisant l’esclavage». Les délégués ont condamné «les tentatives d’étouffement par le système sécuritaire en place des revendications de justice sociale et d’égalité raciale » avant d’estimer « que le régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz perpétue dans les faits le racisme d’état en vigueur depuis l’indépendance de notre pays ».
LE CALAME