Conclusions du congrès des Flam : Soutien de l’unité et redéploiement local
Les Flam ont tenu fin mai dernier leur 7e congrès ordinaire annuel à Champs-sur-Marne, en région parisienne, en France. La première orientation retenue pour les actions futures du mouvement a porté sur la ferme volonté de cette organisation vivant à l’exil à contribuer au combat contre le retour des pratiques du passé et les errements racistes et génocidaires ayant compromis pour longtemps l’unité nationale. Le redéploiement, cette fois à l’intérieur du pays a été aussi vivement recommandé par le rapport sanctionnant les travaux des congressistes.
Venus des Etats-Unis, d’Afrique et d’Europe, les délégués des FLAM avaient débattu les 28, 29 et 30 mai derniers de la situation socio-politique en Mauritanie, du passif humanitaire, du sort des réfugiés négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, de la question agraire dans la vallée du fleuve Sénégal et de l’esclavage. Ils avaient procédé également au renouvellement des instances dirigeantes de leur mouvement, dont le conseil national et le bureau national. La résolution générale de cet important congrès ordinaire des Flam a été prise sur la base de plusieurs considérations dont entre autres selon ce mouvement « les différents changements intervenus à la tête de l’Etat depuis le coup d’état qui a renversé l’ethno génocidaire Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya , la perpétuation par le système de la situation de marginalisation et de discrimination de la communauté noire par ces pouvoirs, l’impunité dont continue de jouir les auteurs de crimes commis contre la communauté Négro-mauritanienne et l’amorce du retour des déportés mauritaniens du Sénégal ». D’’autres points ont également été pris en compte dans l’établissement de ce résolution dont « le traitement inhumain réservé par les autorités mauritaniennes aux rapatriés, le refus des autorités mauritaniennes d’engager le rapatriement des déportés mauritaniens au Mali, le manque de volonté du régime à mettre en œuvre les lois criminalisant l’esclavage et les tentatives d’étouffement par le système sécuritaire en place des revendications de justice sociale et d’égalité raciale » ajoute les Flam qui accusent « le régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz » de perpétuer dans les faits « le racisme d’Etat en vigueur depuis l’indépendance» soulignant que les avancées enregistrées dans la conquête des libertés et de la presse sont encore timides. Considérant aussi le large débat ouvert et démocratique au sein de toutes leurs structures, les rideaux du 7e congrès des Flam sont tombées sur des conclusions selon lesquels ce mouvement a affirmé sa détermination à contribuer au combat contre le retour des pratiques du passé et les errements racistes et génocidaires ayant compromis pour longtemps l’unité nationale. L’organisation a décidé également réinscrire son combat pour la justice, la démocratie et l’égale dignité entre les Mauritaniens à l’intérieur du pays, réaffirmant l’autonomie comme seul cadre adéquat pour la résolution de la cohabitation et engageant son bureau national) à entreprendre la mise en œuvre du processus de redéploiement de l’organisation en Mauritanie.
(Avec Flam _com) – Amadou Diaara- LE RÉNOVATEUR.