Casser le nègre par un autre ça marche à tous les coups en Mauritanie
Le Chantage honteux d’un certain Bettar Ould El Arbi Professeur à l’Université de Nouakchott, il est rentré dans la danse ce 19 Mai 2011. Le pouvoir du général croit trouver son bonheur, un système supposé être la solution miraculeuse et efficace pour harceler afin de faire taire les militants abolitionnistes. La derrière conférence de presse IRA-Mauritanie animée par Biram Ould Dah Ould Abeid, la chaine arabe Al-Jazzera l’aurait couvert, cette couture médiatique n’a pas plu aux hommes du pouvoir en embuscade contre les militants abolitionnistes. La nouvelle méthode se repose essentiellement sur la complicité de certains cadres haratine chasseur de prime, fonctionnaires et agents forces de l’ordre. Ils sont recrutés sur serment de ne jamais trahir les maîtres maures blancs, ils porteront plainte à chaque fois que les hommes du pouvoir leurs soumettront la demande contre des militants, sympathisants et associations abolitionnistes qui sont ciblés. L’expérimentation de la nouvelle travaille a fait ces premières victimes le 13 décembre 2010 dont Biram Ould Dah en personne a payé très cher malgré un dossier à charge qui était complètement vide, se reposant sur des fausses accusations d’un inspecteur de la police Mohamed Ould Jaffar un hartani nègre de service et nous savons la suite. Il obtiendra une promotion inespérée au rang de commissaire de police de la ville de Rosso capital régional du Trarza en guise de récompense et le pouvoir du général compte encourager les autres haratine à emboiter le pas.
Monsieur Bettar Ould El-Arbi, un hartani (descendant d’esclave maure ou esclave supposé d’être affranchi) au service d’un système esclavagiste et raciste emboite le pas espérant bénéficier les largesses du système de délation des délires et mensonges d’un état voyou ne voulant condamner les pratiques esclavagistes. Le gros porteur du mensonge d’état vient de porter plainte selon nos informations contre Yacoub Diarra, d’Ayba Ould Saleck, Dah Ould Mabrouck et Moktar Ould Mouhamédou, accusant ces braves militants de l’IRA-Mauritanie d’injures au téléphone juste après la conférence de presse. La police appelle les personnes citées avec des numéros cachés en se faisant passer comme des chauffeurs de taxis. Les faux taximens prétextent qu’ils ont oubliés des objets leur appartenant et qu’elles doivent venir récupérer leurs affaires. Ainsi, ils se rendent tous sans se poser des questions au rendez vous avec les faux taximens, à leur grande surprise, ils sont accueillis avec des menottés et jetés en prison sur l’unique motif qu’ils ont reçu la plainte d’un nommé Bettar Ould El-Arbi pour injure. Aussitôt les arrestations opérées un cousin du général Mohamed ould Abdel Aziz, le nommé Bouneny Ould Azémine sous la superbe couture d’avocat à la barre se pointe devant le commissariat de police abordant des menaces, injures négrophobes et demandant leur dépôt immédiat à la prison civile de Nouakchott sans procès. Le procureur est prié d’obtenir coûte que coûte leur condamnation s’il veut obtenir sa promotion. Nos camarades ont été libérés sous caution dont Biram Ould Dah Ould Abeid s’est porté garant , ils sont convoqués ce lundi 23 Mai 2011 devant le juge.
Ces méthodes nous rappellent celles du dictateur Ben Ali et la famille Trabelsi en RIM. Nous appelons à la mobilisation de toutes et tous les épris par la justice pour dénoncer ces arrestations arbitraires, le harcèlement au quotidien des militants des droits de l’homme, le déni de justice contre les esclavagiste et l’injustice qui gangrènent la Mauritanie dans tous les sens. Demandons leur relaxe sans condition.
Diko Hanoune-AHME