Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Toile de fond |Samba Thiam, ou la clarté du débat pédagogique

Toile de fond |Samba Thiam, ou la clarté du débat pédagogique« Pour les questions de style, nage avec le courant, sur les questions de principes, soit solide comme un roc ». T. Jefferson. L’un des faits marquants des sociétés humaines est l’existence de récits, appelés mythes, qui mettent en scène des êtres surnaturels, des légendes et des croyances.

Aussi désigne-t-on par mythologie, un ensemble de mythes et par mythologue un spécialiste de la mythologie dont l’une des tâches est de montrer comment le besoin d’évoquer un temps primordial permet aux hommes de comprendre « qui ils sont en tant qu’espèces et en tant que culture ».

La rédaction de haute facture de la contribution de M. Samba Thiam (voir Cridem du 4/O9.2016), sur l’enseignement, est, elle loin d’un mythe, mais elle est culture. Son diagnostic a touché du doigt les faits de l’école mauritanienne qui se trouve dans un émiettement total.

Il l’a si bien compris que le lecteur est entrainé dans les couloirs d’une véritable réforme de l’enseignement dans ce pays. Dépositaire d’expérience en matière scolaire, sa « Problématique du Système Educatif National » est un retour à l’âge d’or de l’enseignement, surtout pour les nouvelles générations de ce corps, décidés de s’en affranchir.

Le pédagogue y évoque les causes endogènes du retard voulu d’un corps, par d’opiniâtres pourfendeurs qui se sont dressés pour l’orienter loin de la même source du savoir. De nos jours, de nombreuses expressions témoignent du recul de l’école mauritanienne, qu’un système n’a pu assoir sur une voie stable, solide et durable, lui permettant le changement réel tant attendu.

Cette situation exceptionnelle, qui semble coller comme « une tache sans fin » est simplement absurde, quand on sait qu’elle sacrifie tant de générations. L’idéal d’émancipation humaine à travers une seule langue à l’école, et ce en quoi certains assument leur histoire dans sa complexité, avec un désir d’inventaire exhaustif, réclamé de longue date, n’a jamais été réalisé.

M. Thiam estime à juste titre, que « notre école souffre par ailleurs, d’une crise d’orientation », loin d’une orientation « technique et pragmatique, on a opté pour l’élitisme ». C’est ainsi que dans un supplice sans fin, l’école a été tuée. Tout enseignant sincère admet que la transition n’est pas encore trouvée pour l’école publique, qui ne se fixe pas des impératifs de résultats.

Aussi, la contribution du leader des FPC, propose des solutions qui nous éloignent du précipice et cela passe par un travail qui requiert une démarche intellectuelle, une compétence technique, une foi en Dieu et en ce que l’on fait, et un pari sur l’homme, son intelligence et en sa capacité de dépassement.

ADN

©Cridem 2016—–

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