Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

O.P.A sur l’opposition dite « radicale

Le RFD menace ses membres qui participeraient à la Les deniers débats, les derniers commentaires ont largement démontré  la profondeur de la déliquescence de l’opposition dite « radicale »

Comme dans le passé elle n’a su  prendre la bouée de sauvetage qui lui aurait permis de sortir de la fange où elle est enfoncée jusqu’à l’os. Elle est restée dans le langage vide et les stéréotypes et elle s’est laissée manipulée par des hommes qui n’ont absolument rien à voir avec la politique et qui ne sont attachés ni à la démocratie, ni aux droits de l’homme ni aux intérêts du peuple mauritanien

Notre opposition « radicale » est  mourante. A force d’erreurs, de mauvais choix et de mauvaise foi, elle a peu à peu atteint le point de non-retour   Regardons en arrière pour suivre son parcours

Au début des années 90 , dans le sillage du « vent de l’Est », et du sommet de La Baule, un fort sentiment de liberté traversa le pays, les mouvements hostiles au régime de Ould Taya  relevèrent la tête .Un front se créa ,le FDUC, qui se transforma ensuite en UFD .Il regroupait toutes les forces politiques hostiles au régime. Le pouvoir  était aux abois. Et puis, soudain, vint un homme qui sauva le régime en place : Ahmed Ould Daddah . Il n’avait aucun programme, ne portait avec lui aucune expérience, sinon, celle catastrophique de la BCM et de la Sonimex , il était à l’étranger, coupé des mauritaniens , lié seulement à quelques milieux passéistes  Il se présenta candidat et  recueillit plus de 30 pc des voix au terme d’une campagne maladroite .Après cette élection,  il se persuada qu’il était le « messie » venu du ciel et il  se mit à dos tous les hommes politiques  qui le soutenaient .L’unité de l’opposition vola d’abord  en éclats, El Hor de Messaoud s’en alla, puis les négro-africains, puis les communistes du MND, puis les nationalistes, arabes baathistes et nasséristes, puis les islamistes, puis les Indépendants  .Ahmed Ould Daddah  fit le vide autour de lui. Il prôna ensuite alternativement le boycott et la participation, déroutant tous les observateurs. L’UFD  boycotta donc les élections législatives en 92 participa aux municipales de 1994, boycotta les présidentielles de 97, participa à celle de 2003 .  Ahmed allait  ensuite soutenir tous les coups d’Etat, espérant qu’on lui offrira la seule chose qui l’intéresse :la Présidence de la République et il sera déçu à chaque fois. Il soutint   Ould Abdel Azziz quand celui ci vint au pouvoir, puis se détourna de lui .

Aujourd’hui Ahmed Ould Daddah, qui est passé derrière Messaoud Ould Boulkheir  aux élections de 20O9 propose encore  le boycott et le refus de tout dialogue avec les autorités en place. On le comprend ; c’est un homme qui ne connait que son propre égo et qui sait bien qu’il a perdu toute crédibilité auprès des populations

Mais en vérité il est fini,  Ahmed Ould Daddah .Maintenant une bonne partie de l’opposition a été achetée par un homme d’affaires, Mohamed Ould Bouamatou  C’est lui qui trace les lignes à suivre et paye . C’est une entreprise qui n’a pas coûté cher à celui qui pendant des années, vivait des agios » frauduleux sur les entreprises publiques qui lui versaient  chaque mois des sommes énormes  d’une manière tout à fait frauduleuse. Bouamatou qui n’a pas supporté la fin de  cette aubaine est donc devenu l’ennemi numéro 1 du pouvoir. Il s’est installé à Marrakech, eldorado des milliardaires d’Europe  et d’ailleurs et a commencé son OPA sur l’opposition mauritanienne,. Il a acheté d’abord la presse, puis les cadres de l’opposition, RFD surtout puis enfin les dirigeants  eux même. Aujourd’hui, pour une bonne partie des « cadres » du RFD, les ordres viennent de Marrakech directement.  Le refus du dialogue, le boycott prôné par une partie de l’opposition ne sont pas en réalité une position politique mais plutôt le résultat de la hargne d’un homme d’affaires contre ceux qui ne l’ont pas laissé sévir contre les intérêts de l’économie nationale et du pays.

D’ailleurs,, M Bouamatou mobilise maintenant  ses amis français pour ouvrir une nouvelle  boutique qui vendra la « démocratie » et la « justice » aux africains, au prix fort  bien sûr . Du coup il se désintéressera peut être bientôt de la marchandise appelée « RFD et autres… » . Peut être la vendra t il rapidement au meilleur offrant. Le problème c’est que pour cette denrée là ,il n’y a plus preneur

Ahmed  Mohamed : un déçu de l’opposition

 

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