Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Les révolutions qui sonnent le glas…

altAprès avoir privé leur peuple de toute liberté, après l’avoir maintenu dans la misère économique, sociale et spirituelle, les dictateurs arabes poussent le mépris jusqu’à leur contester le pouvoir d’avoir une ambition ; l’ambition de sortir du joug dans lequel ils ont été maintenus pendant plusieurs décennies. En Libye Mdemar Kadhafi installe le pays dans une guerre dont personne ne peut imaginer l’issue; ce qui est certain, c’est que les pertes humaines s’élèvent déjà à plusieurs centaines, voire de milliers ; et le mégalomane dangereux assure au monde entier que tous les manifestants, jeunes et vieux sont sous l’emprise de produits illicites et que c’est El Kaida qui a instauré toute cette révolution. Dans un autre enregistrement et malgré le nombre de morts et de blessés, il nous dit le sourire aux lèvres que son peuple l’adore et que tout va bien. Au Yemen Abdallah n’est pas en reste, il a déjà à son actif des dizaines de morts et cri haut et fort que ces milliers de manifestants ne sont que la main invisible d’Israël qui exécute le programme des Etats Unis. Advienne ce que pourra, Kadhafi comme Abdallah et malgré le mutisme hallucinant des états arabes agonisent et leur fin est inéluctable. Ces dictateurs et malgré cette révolte qui secoue le monde Arabe et qui n a pas encore dit son dernier mot, restent aveugles, rien ni personne ne peut éclairer leur lanterne, ils ne peuvent comprendre et accepter que ces révolutions sonnent le glas de leur fin . Ils préfèrent se leurrer par l’existence de complots hypothétiques. Des complots qui n’existent que dans leur ignorance. Au lieu d’ouvrir les yeux et de voir leurs confrères, les deux dinosaures Ben Ali et Moubarak chassés, quitter le pouvoir par la petite porte, ils préfèrent rester confiné dans leur propre mensonge. Malgré la bonne volonté le monde n’arrive pas à savoir exactement de combien de milliards de dollars s’élève la fortune de Kadhafi alors qu’il y a des libyens qui vivent dans la misère comme Moubarak avec ces 70 milliards de dollars et des égyptiens dorment dans les cimetières. L’avidité du pouvoir, la capacité de piller ces peuples entraînent inéluctable l’écroulement de ces systèmes comme des châteaux de carte et ce n’est que justice. Et les autres, ceux qui se croient à l’abri, je voudrai modestement leur suggérer que la démocratie, l’alternance, la bonne gestion de la chose publique sont le seul rempart à la mise à mort d’un régime, et que ceux qui courbent l’échine et applaudissent à tout va sont toujours les premiers à quitter le navire en déroute.

 

Tahra Hembara-Artiste -musicienne mauritanienne

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