
Les nombreux tableaux accrochés aux murs de la Galerie Zeinart, représentaient chacun une facette de cette région qui s’étend géographiquement sur une grande partie de l’Afrique de l’ouest. Des œuvres qui mettent en valeur la terre, le vent, le fleuve, le vécu quotidien de la population de la vallée, et surtout ces terres fertiles et assoiffées d’eaux et la période de crue et de décrue. Fort de son pinceau, l’artiste a relaté le vécu quotidien des habitants du Fouta à travers leurs activités quotidiennes qui se ressemblent et se juxtaposent. Fort des relations qu’il lie avec la population locale du Fouta, Oumar Ball décrit l’hospitalité et la solidarité des « Foutankins ».
« J’ai grandi au Fouta jusqu’à l’âge de 14 ans avant de rejoindre mes parents à Nouakchott. J’ai gardé le souvenir de cette terre, et des images sont restées gravées dans ma tête. C’est pour cela que, je peints et dessine mon Fouta mais avec une certaine nostalgie » confie Oumar Ball, l’artiste peintre. « Un jour l’idée m’est venu d’y retourner pour me baigner de nouveau dans ce monde du Fouta. Depuis, j’ai gravé dans ma tête ces portraits chocs que j’essaie de traduire par des images ».
Le public qui a effectué le déplacement à la Galerie Zeinart ne devrait pas regretter. Les murs du site sont décorés de ces tableaux qui dégagent certes le Fouta, mais aussi et surtout, l’Afrique dans ce qu’elle a de plus originel et de plus spécifique.