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Samba reagit sur l interview de Hindou Mint Ainina

J’ai lu, avec plaisir, le commentaire ramassé de l’interwiew de Hindou Mint Ainina dans un média national.
Contenu intéressant mais sans surprise, venant de cette Dame au courage et à l’ honnêteté intellectuelle éprouvés pendant les années de plomb, avec Al Bayane. Sa posture, son souci permanent de l’unité nationale et ses tentatives de la colmater pendant son éphémère séjour au ministère de la culture, lui vaudront d’être éjectée très vite de ce poste par son gangster et chauvin de ‘’Boss’’.
C’est à l’œuvre qu’on juge l’ouvrier disait quelqu’un. Hindou a , depuis, convaincu et rassuré l’opinion négro africaine …
Le hic toutefois dans son propos c’est quand elle tente de convaincre sur l’intention de ses chefs et grands chefs sur le projet national qui , eux , n’ont rien prouvé jusqu’ici , et pour lesquels L’Unité nationale -la vraie- constitue, à mon avis , le cadet des soucis !
En effet, qu’observe-t-on depuis 2019 avec Ghazouani ?
Des mots rien que des mots, des intentions généreuses qui tranchent, radicalement, avec les actes posés, que traduit un chauvinisme poussé, exacerbé au quotidien, exprimé, chaque jour, par un blanchissement méthodique et appliqué du gouvernement et de son administration dans ses démembrements.
Hindou s’essaye à nous convaincre sur les intentions de ce Président de ‘’dialoguer’’ et de trouver des solutions aux grands problèmes de l’heure …Mais s’il existait chez ce dernier une volonté politique réelle, sans cachotteries, de s’atteler sérieusement à la résolution des problèmes de fond, ces questions controversées, comme la loi d’orientation sur l’éducation ou celle portant sur les partis politiques, attendraient le dialogue ! On ne chercherait pas par ailleurs , comme c’est actuellement le cas, à trouver des ‘’solutions ‘’ en catimini au problème du ‘’ Passif humanitaire ‘’ !
Non, nous voulons bien la croire, mais nous sommes sceptiques, par la force des choses. Car il n’est pas sûr que l’esprit qui l’anime soit celui de ses supérieurs. Certains signes ne trompent pas…Si c’était le cas elle n’aurait pas été ravalée et gardée au rang de conseillère – poste de garage- et de surcroît conseillère d’un Premier ministre .
Bref, nous attendons des actes, rien que des actes pour prouver la bonne foi de ceux -là qui nous gouvernent et dont elle tente de nous vendre l’image et les intentions ….
Samba Thiam
Président des FPC.
(je reviendrai sur la declaration du 1er ministre au parlement inchallah )
Hindou Mint Ainina clarifie le dialogue politique en Mauritanie dans un contexte tendu

Invitée hier soir sur le plateau de l’émission « Zoom sur », présentée par le journaliste Cheikh Ould Zeinlessem sur la TVM, Hindou Mint Ainina, conseillère du Premier ministre chargée des affaires politiques, s’est exprimée sur le dialogue politique en Mauritanie. Cette intervention intervient alors que l’Assemblée nationale examine une loi controversée sur les partis politiques, qualifiée par « liberticide »
Un engagement réitéré par le président
Dans son allocution, Hindou Mint Ainina a rappelé que le dialogue politique est une priorité affirmée par le président de la République lors de son discours du 28 novembre dernier. Elle a souligné que cette volonté de dialogue est soutenue par une concertation permanente entre les différents acteurs politiques : à savoir le président, le Premier ministre, les partis politiques et le ministère de l’Intérieur.
« Ce dialogue politique, c’est un engagement. Il appartient aux protagonistes de le structurer et d’apporter des solutions aux grandes questions nationales, » a-t-elle affirmé.
Une réforme attendue des partis politiques
Au cœur du débat actuel se trouve un projet de loi visant à revoir le cadre organisationnel des partis politiques. Hindou Mint Ainina a rappelé que cette révision répond à une demande récurrente des acteurs politiques. Selon elle, il est nécessaire que les partis deviennent de véritables institutions capables de former une classe politique structurée, au-delà de l’informel.
« Les partis doivent être des lieux d’échanges d’idées, de propositions et de dialogue interne. Il est temps que les partis cessent d’être des structures centrées sur des individus pour devenir des groupes réfléchis et organisés », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que le gouvernement est ouvert à toute proposition constructive venant des partis, notamment sur des thèmes comme l’organisation politique, la gouvernance ou encore le processus électoral. Hindou Mint Ainina a toutefois précisé que l’enjeu du dialogue va aujourd’hui bien au-delà des élections.
Une réflexion sur les grands enjeux nationaux
Pour la conseillère, ce dialogue doit être l’occasion de s’interroger sur le mode de gouvernance du pays, en abordant des sujets fondamentaux tels que l’unité nationale, la diversité culturelle, et la lutte contre les discriminations.
« Il s’agit d’unir les citoyens dans l’égalité et la dignité tout en respectant leur diversité culturelle. Nous devons combattre les discriminations sous toutes leurs formes, qu’elles soient raciales, liées à l’esclavage ou aux droits humains. »
Elle a également insisté sur l’importance des libertés fondamentales, notamment celles d’expression et de presse, comme piliers du dialogue et de la construction d’une société républicaine forte.
Une ouverture vers des propositions concrètes
Hindou Mint Ainina a conclu en appelant à une mobilisation collective des acteurs politiques pour atteindre des objectifs communs. « Le gouvernement est réceptif aux propositions positives qui permettront d’améliorer la gouvernance et de renforcer les bases de l’unité nationale », a-t-elle souligné.
Cette intervention de la conseillère intervient dans un contexte où les tensions autour de la loi sur les partis politiques restent vives. Il reste à voir si le dialogue pourra surmonter ces divergences et poser les jalons d’une transformation politique profonde en Mauritanie.
Ahmed Ould Bettar
Non à la loi de la jungle !

Le dimanche 27 Janvier, au sortir d’une émission sur TTV, Hanevy ould Dahah, le directeur de celle-ci, a été violemment agressé par un jeune homme venu avec l’intention manifeste d’en découdre avec lui. L’excité dont l’entreprise avait gagné, il y a quelques années, le marché de réhabilitation d’un quai au Port de Nouadhibou mais n’avait pas respecté ses engagements – provoquant l’annulation du contrat et le lancement d’un nouvel appel d’offres – se considère victime d’un acharnement de la part du célèbre journaliste. Subite et d’une violence inouïe, l’agression a suscité de vives réactions. C’est la première fois, en effet, en 34 ans de liberté de la presse, qu’un professionnel des media est attaqué dans l’exercice de ses fonctions. On croyait, un peu naïvement peut-être, que ces pratiques d’un autre âge n’avaient plus cours dans un monde civilisé et que la loi de la jungle avait cédé la place à celle d’un État de Droit.
Certes, celui-ci éprouve bien des difficultés à imposer ses règles en Mauritanie et c’est à tout le moins le devoir de la presse libre – le quatrième pouvoir de toute démocratie – de l’y aider. Un appui singulièrement nécessaire en ces temps de lutte acharnée contre la gabegie, la corruption et les passe-droits. Notamment en dénonçant les pratiques douteuses dans la passation et l’exécution des marchés publics. S’agissait-il, en l’occurrence de cette lamentable affaire, de dissuader les journalistes d’accomplir leurs tâches ? On ne peut pas ignorer l’hypothèse que le jeune écervelé ait pu être manipulé par de plus discrets prédateurs de la chose publique, inquiets du combat mené par la presse aux côtés de l’État.
On attend donc de celui-ci qu’il réagisse sans tarder, en frappant juste et fort contre de telles intimidations. Une réponse immédiate, claire et vigoureuse, que tous nos confrères soutiendront sans faillir. Ensemble, conscients des enjeux cruciaux pour notre démocratie. Il nous faut mobiliser tous les pouvoirs de celle-ci – exécutif, législatif, judiciaire et médiatique – afin d’éradiquer au plus vite les séquelles de la loi de la jungle. Pas de faux-fuyants : la fermeté est ici de rigueur !
Ahmed ould Cheikh
le calame
Le Premier ministre s’adressant au Parlement : Le gouvernement prépare un dialogue national global dont les résultats répondront aux aspirations et aux espoirs des citoyens

Le Premier ministre, M. El Moctar Ould Djay a souligné que le thème de ce deuxième mandat de Son Excellence le Président de la République est la transparence et la franchise avec les citoyens, soulignant que l’apaisement politique que connaît le pays entre toutes ses composantes politiques est ce que le Président de la République a instauré depuis son accession à la présidence.
Répondant aux questions et interrogations soulevées par les députés lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sous la présidence du président de l’Assemblée, M. Mohamed Bemba Ould Meguet, dimanche soir, consacrée à la discussion des résultats de l’action du gouvernement pour 2024 et les perspectives de son programme pour 2025, le Premier ministre a déclaré que le gouvernement prépare un dialogue national global, qui sera différent avec ses résultats qui répondront aux aspirations et aux espoirs des citoyens et aborderont toutes les vraies questions et problèmes fondamentaux qui ont été un obstacle au développement dans le pays.

Il a ajouté que le gouvernement poursuit la mise en œuvre de la vision de Son Excellence le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, qui a été à la base de son programme « Mes promesses » et de son programme « Mon ambition pour la nation », soulignant que le travail du gouvernement est axé sur la mise en œuvre des principaux axes de la vision de Son Excellence, à savoir l’édification d’un État de droit et d’institutions fortes avec une gouvernance moderne et rationnelle, en plus d’un système d’éducation et de formation. Il s’agit de mettre en place une gouvernance moderne et rationnelle, de créer une économie performante, résiliente et durable sur le plan environnemental, de développer le capital humain avec une bonne formation et qualification, en particulier les jeunes, de créer les conditions d’une unité nationale forte et d’une intégration sociale , d’assurer la sécurité et la stabilité du pays et de renforcer sa présence et son rôle sur les plans régional et international.
En ce qui concerne l’esclavage, le Premier ministre a expliqué qu’il est en voie d’extinction et qu’il est en contradiction avec les enseignements de l’Islam, notant que 180 cas d’esclavage ont été recensés dans le monde.
Il a souligné que le gouvernement ne nie pas l’existence des vestiges de l’esclavage, et qu’un travail est en cours pour corriger ces erreurs, en œuvrant à fournir des conditions appropriées pour l’éducation et une forte présence dans la nomination, soulignant à cet égard que la Délégation générale à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion « Taazour » a été créée principalement pour atténuer ces effets, et que l’école républicaine est également venue pour effacer les disparités sociales entre les composantes d’une même société, se référant à la décision récemment approuvée par le Conseil des ministres concernant les bourses d’études pour les étudiants de l’enseignement supérieur, qui met l’accent sur les coudhes vulnérables en premier lieu.
Il a souligné que le gouvernement travaille sur un programme visant à définir les critères sur la base desquels les nominations sont effectuées, et que toutes les souscriptions prévues prendront les mesures nécessaires pour assurer la transparence, indiquant que le travail du gouvernement pour 2025 est principalement axé sur la réparation de ce groupe d’une manière ou d’une autre, expliquant que le dossier du legs humanitaire a été et occupe toujours une place spéciale pour le Président de la République, soulignant qu’il travaille dur pour trouver une formule finale pour elle avec l’accord de toutes les parties.
En ce qui concerne les partis politiques, le Premier ministre a expliqué que la loi existante sur les partis politiques, son fonctionnement et ses conséquences ne sont pas à la hauteur des exigences, ce qui a rendu nécessaire une nouvelle loi exempte de ces problèmes, qui a été discutée, notant qu’elle est encore sujette à des amendements jusqu’à ce qu’elle soit discutée dans le cadre du dialogue global d’une manière plus détaillée.
Il a souligné que le gouvernement travaille à long et moyen terme pour accélérer le rythme des réalisations dans tous les domaines, expliquant que le phénomène de la corruption est un dilemme global dont souffrent la plupart des pays du monde, soulignant que son traitement nécessite les efforts concertés de tous, bien que le gouvernement soit principalement responsable de sa prévention.
À cet égard, a-t-il expliqué, des lois dissuasives ont été promulguées pour dénoncer la corruption et les personnes corrompues, et un nouveau mécanisme de lutte contre la corruption sera mis en place pour enrayer le phénomène.
Tout rapport émis par l’Inspection générale de l’État fait l’objet d’une réponse immédiate en appliquant à la lettre les procédures en place à cet égard, a-t-il ajouté.
Les contrats ont également été revus afin d’éviter les comportements qui prévalent, a-t-il dit, notant qu’il existe une application d’information qui enregistre les violations et empêche les auteurs de les répéter, soulignant que le gouvernement a fait de grands efforts dans ce domaine et continuera d’œuvrer pour endiguer ces phénomènes.
En ce qui concerne le renforcement des performances de l’économie nationale, le Premier ministre a expliqué que le développement de l’économie dépend de la résolution d’autres questions que le gouvernement a déjà commencé à mettre en œuvre, telles que la réforme et la révision du fonctionnement de la Société mauritanienne d’électricité, notant que les revenus de la sociétés ont augmenté de 13%, et les mêmes mesures ont été prises à la Société nationale d’eau, qui a augmenté ses revenus mensuels de 650 millions d’ouguiyas à plus d’un milliard d’ouguiyas au cours des quatre derniers mois, soulignant que la revitalisation de l’économie nécessite des réformes structurelles à la fois dans les sociétés d’eau et d’électricité.
Le Premier ministre a évoqué les grandes réformes qui ont touché le domaine agricole, le secteur de l’énergie et de l’électricité, le développement animal, la pêche, l’éducation et la santé. Il a souligné que le Président de la République s’est attaché à résoudre les principaux problèmes du pays au cours de son mandat.
Concernant les récentes missions ministérielles envoyées dans les moughataas de l’intérieur, le Premier ministre a expliqué qu’elles ont permis aux habitants de ces régions de soulever tous les problèmes dont ils souffrent et qui nécessitent des solutions urgentes, soulignant que le gouvernement travaille à la résolution de tous ces problèmes, notant que la jeunesse est la première cible de tous les projets susmentionnés.
Il a indiqué que les prix fixés par le gouvernement sont restés inchangés, appelant tous les citoyens à signaler toute spéculation ou augmentation des prix.
A la fin de son intervention, le Premier ministre a exprimé la disponibilité du gouvernement à écouter les opinions et les idées des députés pour travailler ensemble afin de faire avancer notre pays.
La séance s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, ainsi que des chargés de mission et des conseillers au premier ministère.
ttps://ami.mr/fr/archives/263762
Mauritanie – Kaaw Touré immortalisé dans « I’AM BLACK », un film documentaire

Kassataya — Figure de la lutte politique et de la défense des droits des noirs en République Islamique de la Mauritanie, le parcours de Kaaw Toure est aujourd’hui immortalisé à travers une œuvre cinématographique. En effet, le grand producteur Suèdois Matz Eklund a realisé un film sous le titre « I ́AM BLACK » (Je suis noir, Ndlr).
Ce documentaire retrace le parcours de ce militant de la des droits humains de la prison à l ́exil. Cette œuvre a été primé comme meilleur film documentaire au festival de films scandinaves de Boden en Suède.
Kaaw Touré plus connu sous le nom de Elimane Bilbassi est originaire de Jowol, dansle Sud de la Mauritanie, une des anciennes capitales du Fouta et village du légendaire guerrier peul Samba Guéladio Djégui. Il s’est engagé dans la lutte dès son jeune.
Malgré son jeune âge, le jeune lycéen de 15 ans s’est engagé à porter le combat des droits humains, notamment des noirs en Mauritanie. Cette lutte acharnée lui a valu un séjour en prison à l ́âge de 18 ans.
Ceci a fait de lui, le premier plus jeune prisonnier politique de Ould Taya en 1986. Cette arrestation est intervenue, selon Kaaw Touré, après la publi-cation du « manifeste du négro-mauritanien opprimé ».
Une vie d’exilée au Sénégal
« Cette expérience carcéral sous le régime militaire dur et pur m´a renforcé dans mes convictions»; confie-t-il. Loin de se décourager, il récidive aussitôt après sa sortie de prison en 1987. Mais cette fois-ci, il était avec d ́autres jeunes camarades au lycée de Kaëdi en dirigeant une grève pour protester contre l´exécution des 3 premiers martyrs noirs le 6 décembre 1987 au camp de Djreïda à Nouakchott.
« J ́ai été à nouveau recherché et poursuivi par la police mauritanienne, ce qui m´a plongé dans la clandestinité et ensuite vers un exil forcé le 15 décembre 1987 au Sénégal. De Dakar j ́ai continué mes études au lycée Seydina Limamoulaye de Pikine où j´ai obtenu mon Bac et admis à l’ENEA (école nationale d’économie appliquée) de Dakar où je suis sorti comme ingénieur en planification économique et travaillé comme consultant à l´ONG Plan international dans la région de Thiès », nous raconte Kaaw Touré.
En dehors de ses études et activités professionnelles, l’activiste a continué la lutte avec ses camarades mauritaniens exilés au Sénégal pour alerter l´́opinion internationale sur la situation politique en Mauritanie et l’apartheid méconnu. « Plus tard, je fus propulsé à la tête du département de la presse et de la communication des FLAM et directeur de publication de notre organe d ́information le FLAMBEAU, journal interdit en Mauritanie.
Cet activisme débordant auprès de la presse sénégalaise et internationale m´a valu des mises en demeure répétées de la police sénégalaise et j’ai échappé de justesse à une tentative d ́extradition suivie d ́une expulsion en juillet 1999, suite aux pressions diplomatiques du gouvernement mauritanien, notamment du régime du colonel-président Ould Taya qui ne voulait plus de ma présence au pays de la Téranga.
Grâce aux Nations Unies j´ai obtenu l ́asile politique en Suède où je vis depuis et continue mon activisme en tant que porte-parole du parti d´opposition mauritanienne, les FPC (Forces progressistes du changement).
En Suède, M. Touré a continué ses études jusqu ́au master en sciences sociales et histoire des langues dans lesuniversités suédoises et travaille comme responsable d´́insertion et d´intégration des chercheurs d´emploi et denouveaux établis (immigrés) en Suède et par ailleurs formateur en langues modernes.
« A mes heures perdues je suis poète pulaar, j ́ai déjà écrit un recueil de poèmes en pulaar ”Sawru gumdo” (la canne de l ́aveugle) et enregistré plusieurs audios de la poésie pulaar. Je suis dans la rédaction d ́un recueil de poèmes-pulaar-français». Sa page Facebook est l´une des pages francophone les plus suivies en Mauritanie et qui compte plus de 100.000 abonnés.
Dieynaba TANDIANG
Source : LE QUOTIDIEN Numéro 1218 du vendredi 24 janvier 2025