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Coup d’Etat au Niger : report d’une réunion de la Cedeao sur le déploiement d’une force d’intervention
Francetvinfo – Les chefs d’état-major des pays d’Afrique de l’Ouest ne se verront pas à Accra (Ghana) ce samedi 12 août. Ils ont reporté une réunion clé sur le déploiement d’une force d’intervention pour rétablir le président Mohamed Bazoum, sequestré et renversé par un coup d’Etat au Niger.
L’événement a été repoussé sine die pour “des raisons techniques”, selon des sources militaires régionales, alors que le Cap-Vert, membre de la Cédéo, s’est désolidarisé d’une future opération militaire de l’organisation au Niger pour chasser les putschistes.
Cette réunion devait se tenir deux jours après un sommet de la Cedeao à Abuja qui a autorisé une possible intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devaient faire part à leurs dirigeants “des meilleures options” pour donner suite à leur décision d’activer et de déployer sa “force en attente”.
Le calendrier et les modalités d’une éventuelle intervention militaire ouest-africaine n’ont pas été dévoilés. Mais selon le président ivoirien Alassane Ouattara, dont le pays contribuera à cette force, elle devrait pouvoir intervenir “dans les plus brefs délais”.
“Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment”, a déclaré le président du Cap-Vert José Maria Neves. “Toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif”, a-t-il souligné.
Il a dit peu probable que son pays prenne part à une intervention militaire si la Cedeao décidait de passer aux actes.
franceinfo avec AFP
Mauritanie : une lycéenne poursuivie pour blasphème lors du baccalauréat
RFI Afrique – Une candidate à l’examen du baccalauréat en Mauritanie a été inculpée et écrouée, mercredi 26 juillet, pour avoir rendu une copie jugée blasphématoire contre le prophète Mahomet, selon le parquet de Nouakchott.
Une copie rédigée au mois de juin lors de l’épreuve en éducation religieuse. La jeune fille est également accusée d’avoir utilisé ses réseaux sociaux pour véhiculer ses idées. La jeune lycéenne de 19 ans, étudiante à Atar, a été écrouée mercredi 28 juillet dans la soirée à la prison des femmes de Nouakchott.
Selon le dernier communiqué publié par le parquet de Nouakchott, elle a été inculpée pour « offense et médisance envers le prophète » mais aussi pour « usage des réseaux sociaux pour nuire aux principes fondamentaux et sacrés de l’islam ».
Le parquet ne précise pas les écrits en arabe de la lycéenne, mais le dernier communiqué du ministère de l’Éducation nationale dénonce « une insulte à la sacralité du prophète ».
L’affaire avait été rendue publique début juillet lorsqu’un correcteur du baccalauréat avait publié sur les réseaux sociaux la copie de la jeune fille, à l’époque encore anonyme. La copie était devenue virale sur les réseaux sociaux et de nombreux oulémas, érudits et imams avaient alors organisé des manifestations et des sit-in pour exiger la révélation de l’identité de l’auteur et que des poursuites soient immédiatement lancées à son encontre.
Selon la loi, le blasphème envers le prophète est puni de la peine de mort sans recours possible, mais cette sentence n’est plus appliquée depuis 1987 en République islamique de Mauritanie.
En attendant l’enquête et la décision du juge d’instruction, la jeune lycéenne a été placée en détention provisoire. Selon la déclaration de son frère, elle souffrirait de problèmes psychologiques. Si elle est reconnue coupable, elle encourt la prison à vie.
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
cridem
Difficultés d’enrôlement : Le bout du tunnel ?
Lancée début Juillet, la décision de reconsidérer le cas de ceux qui n’avaient pas réussi à se faire enrôler à ce jour fait renaître l’espoir chez les citoyens en attente de papiers d’état-civil ; pour certains, depuis le début de l’enregistrement biométrique (2010-2011), soit plus de deux décennies. Si l’opération de rattrapage se passe bien, ces citoyens « apatrides » pourraient enfin recouvrer leur «mauritanité ».
Selon le ministère de l’Intérieur, ses démembrements et le commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la Société civile, il s’agit là de « fermes instructions » du président de la République. Comme jadis celles de l’ex-président Ould Abdel Aziz… ce qui n’avait pas empêché bon nombre de citoyens de continuer à courir derrière leurs pièces d’identité. Un véritable calvaire…
Toujours est-il que l’actuel Raïs semble accorder une grande importance à cette opération. Aussi le ministre de l’Intérieur a-t-il demandé aux citoyens concernés de se mobiliser et aux autorités administratives de s’impliquer pour sa réussite. De son côté, le commissaire aux droits de l’Homme a lancé une caravane de sensibilisation, rappelant que « l’état-civil est un droit et offre des droits ». Des droits dont beaucoup de familles ont été délestées depuis le démarrage du recensement qui suscita et suscite encore des controverses et des protestations. Plusieurs partis politiques et organisations de défense des droits des victimes, notamment « Touche pas à ma nationalité » (TPMN), ne cessait de dénoncer un « génocide biométrique ».
De déportations aveugles…
Une qualification en référence à la déportation de milliers de citoyens négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali à partir d’Avril 1989, sous le magistère d’Ould Taya dont le régime était phagocyté par des nationalistes arabes partisans de la « dénégrification de la Mauritanie ». Tous ces bannis avaient perdu leurs papiers d’état-civil parfois déchirés ou brûlés sous leurs yeux. Depuis, TPMN aura mené plusieurs manifestations à Nouakchott et à l’intérieur du pays dont l’une – en 2013 à Maghama – se solda dramatiquement par la mort du jeune Lamine Mangane, suite à un coup de feu tiré par un gendarme.
Les recalés n’ont donc cessé de protester et le gouvernement de tenter, bon an mal an, de « gérer » la situation à travers l’ANRPTS. Une première tentative en 2017 mit en place une commission présidée par l’ex-ministre des Finances, Thiam Diombar, conseiller à la Présidence. Elle fit long feu, faute de rapports cordiaux avec l’agence de tutelle : obstructions et lenteurs en ont eu raison. Second acte en 2022, lors de la visite à Kaédi du président Mohamed Cheikh El Ghazwani : en réunion avec les cadres locaux de son administration, il les engageait « à régler rapidement les problèmes d’accès à l’état-civil, en se mettant tout de suite au travail ». On attendait depuis la traduction en actes de cette instruction sans équivoque.
… en CAC vraiment accueillants ?
Et voilà que les Centres d’Accueil des Citoyens (CAC) « nouvelle mouture » sont depuis début-Juillet à pied d’œuvre ! Les populations intéressées se mobilisent, rassemblent leurs fonds de dossier et ceux qui n’en disposent pas peuvent à bon droit s’interroger. Car il y a bel et bien du nouveau : même ceux-ci pourraient se faire enrôler grâce au simple témoignage de notables de leur village. Chaque CAC comporte un chef de village, deux membres de chaque localité, deux membres du conseil municipal et un membre de l’administration locale. Les obstacles sont quelque peu aplanis :au début de l’enrôlement, on exigeait tout un tas de paperasses et qui n’en disposait pas devait présenter un groupe de « notables » de son village d’origine pouvant certifier son identité ainsi que celle de ses parents et leur situation matrimoniale. On comprend ici les difficultés des citoyens ne vivant pas en leur lieu natal dont la CAC était souvent fermée ou très éloignée…
Outre cet obstacle, les fréquentes absences du personnel des CAC en commune rurale, le doute sur la citoyenneté de certains requérants, la jeunesse des chefs de CAC, leur manque d’expérience et de courtoisie, le rejet parfois de dossiers bien ficelés avec des jugements de cadis absents eux aussi de leur lieu d’affectation, le tout couronné par le peu ou prou d’implication des maires et députés sur le terrain pour accompagner les opérations… Conséquences, de très nombreux mauritaniens devenus des « apatrides » en leur propre pays, d’autres dans l’impossibilité de voyager, des enfants interdits d’aller ou poursuivre leurs études à l’école…
Avec cette nouvelle opération, l’Administration se rapproche des citoyens, on exige moins de documents. Un simple témoignage suffirait à se faire recenser, alors qu’un chef de CAC pouvait naguère décider du sort de toute une famille, privant ainsi tous ses membres des plus élémentaires droits à l’enseignement, la libre circulation, la santé et autres services sociaux. Comme on le sait, l’état-civil était encore très peu ancré en certaines contrées au début de ce troisième millénaire. Exiger de leurs habitants des documents inconnus ou indisponibles à leurs parents : actes de naissance, certificat de mariage, recensement de 1998,etc. ;relève pour eux de la quadrature du cercle et ils peinent à obtenir des jugements établis par des cadis trop souvent absents de leur lieu d’affectation ou que les responsables des CAC pouvaient ignorer.
Aujourd’hui, les équipes de recensement peuvent se déplacer dans les villages, suivant un calendrier tournant établi avec la mairie, à la condition toutefois que ces localités disposent d’électricité. Dans le cas contraire, ce sont les citoyens qui se déplacent. Ils n’hésiteront pas, eux qui ont déjà passé des semaines – voire des mois – à se rendre dans les chefs-lieux de département pour tenter de se faire enrôler. Longtemps en vain. Avec enfin une chance aujourd’hui d’obtenir gain de juste cause ?
À nouveau tous ensemble ?
Question non moins pertinente : quand le gouvernement mauritanien se décidera-t-il à rapatrier les milliers de réfugiés mauritaniens encore au Mali et au Sénégal qui attendent leur retour au pays depuis 2007 ? Ils avaient cru à la volonté de feu le président Sidioca de rapatrier ceux du Sénégal avant ceux du Mali. Ould Abdel Aziz étouffa leur espoir par son coup de force d’Août 2008. Et ils attendent depuis. À en croire diverses sources, la détérioration de la situation au Mali pousseraient certains à se rapprocher de la frontière avec la Mauritanie. Rien n’est simple en notre environnement saharo-sahélien contemporain, tout se complique… Mais, bon, retenons simplement ici qu’une réelle volonté de simplifier le recensement de nos concitoyens est en cours d’ouvrage en Mauritanie. N’aurait-elle qu’une seule chance de s’imposer, soutenons-la ! Tous ensemble enfin !
Dalay Lam
LE CALAME
Le général Tchiani justifie le coup d’État au Niger par “la dégradation de la situation sécuritaire”
France24 – Chef de la garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani a lu, vendredi, un communiqué à la télévision nationale nigérienne en tant que “président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie”. La junte qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum a justifié le coup d’État par la montée de la violence de groupes terroristes.
Le nouvel homme fort du Niger a parlé. Le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle à l’origine du coup d’État ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum, est apparu, vendredi 28 juillet, à la télévision nationale.
Il y a lu un communiqué en tant que “président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNPS)”, la junte qui a renversé Mohamed Bazoum.
Le général a justifié le coup d’État de mercredi par “la dégradation de la situation sécuritaire” dans un Niger miné par la violence de groupes terroristes.
Sous le président Bazoum, il y avait “le discours politique” qui voulait faire croire que “tout va bien”, alors qu’il y a “la dure réalité avec son lot de morts, de déplacés, d’humiliation et de frustration”, a-t-il dit.
Selon lui, “l’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser le pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs”, la France et les Etats-Unis faisant partie des principaux.
“Le CSNP, par ma voix, demande aux partenaires et amis du Niger, en cette étape cruciale de la vie de notre pays, de faire confiance à nos Forces de défense et de sécurité, garantes de l’unité nationale”, a-t-il ajouté.
“Illégitime et dangereux”
Ce haut gradé discret commande la garde présidentielle depuis sa nomination en 2011 par Issoufou Mahamadou, prédécesseur de Mohamed Bazoum.
Sa prise de parole est intervenue au troisième jour de la séquestration du président déchu dans sa résidence privée située à l’intérieur du camp militaire de la Garde présidentielle, dont les commandants figurent parmi les putschistes.
Mohamed Bazoum, retenu avec sa famille, est en bonne santé et a pu s’entretenir au téléphone avec d’autres chefs d’État, parmi lesquels le président français, Emmanuel Macron, qui a condamné, vendredi, “avec la plus grande fermeté” le putsch l’ayant renversé et exigé sa libération.
“Ce coup d’État est parfaitement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, pour le Niger, et pour toute la région”, a-t-il déclaré depuis la Papouasie-Nouvelle-Guinée où il se trouve en visite.
Jusqu’à cette déclaration, la France ne considérait pas comme “définitive” la “tentative” de coup d’État au Niger.
L’état-major de l’armée nigérienne avait apporté jeudi son soutien aux militaires putschistes.
Wagner en embuscade
“Ce qui s’est passé au Niger, ce n’est rien d’autre que la lutte du peuple nigérien contre les colonisateurs qui essayent de lui imposer leurs règles de vie”, aurait affirmé Evguéni Prigojine, selon un message diffusé jeudi soir par une organisation russe liée au groupe paramilitaire Wagner, dont l’authenticité n’a pu être confirmée.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, jusqu’alors allié des pays occidentaux, devient le troisième pays du Sahel, miné par les attaques de groupes liés à l’État islamique et à Al-Qaïda, à connaître un coup d’État depuis 2020.
Le Mali et le Burkina Faso se sont notamment tournés vers la Russie après avoir exigé le départ des soldats français de leur territoire.
Sur le terrain, les militaires putschistes ont annoncé “la suspension jusqu’à nouvel ordre des activités des partis politiques” et appelé “la population au calme” après des incidents lors d’une manifestation, jeudi, à Niamey, organisée pour les soutenir, pendant laquelle des drapeaux russes flottaient et des slogans anti-français étaient scandés.
La junte menacée de sanctions
En dépit de l’interdiction décrétée par les militaires, une nouvelle manifestation est prévue, vendredi, à l’appel d’une coalition de partis d’opposition au président Bazoum, qui “tout en désapprouvant tout changement par la force, soutient les motivations” des putschistes, selon un communiqué.
La junte, qui rassemble tous les corps de l’armée, de la gendarmerie et de la police, a suspendu les institutions, fermé les frontières terrestres et aériennes, et instauré un couvre-feu de 22 h à 5 h (21 h à 4 h GMT).
Les militaires ont également mis en garde contre “toute intervention militaire étrangère” évoquant dans une allocution télévisée “certains anciens dignitaires terrés dans des chancelleries en collaboration avec ces dernières [qui] sont dans une logique de confrontation”.
Le putsch a été vivement condamné par les partenaires occidentaux du Niger et l’ONU qui ont demandé la libération de Bazoum.
L’Union européenne (UE), par la voix du chef de sa diplomatie, Josep Borrell, a menacé, vendredi, de suspendre “tout appui budgétaire”.
Selon la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) “va tenir une réunion au sommet vraisemblablement dimanche” où “d’éventuelles sanctions pourraient être décidées”, que la France soutiendra.
Avec AFP
Composition du nouveau gouvernement
La Présidence de la République annonce la composition du nouveau gouvernement
Voici la déclaration du ministre secrétaire général de la Présidence :
-Conformément aux coutumes et traditions démocratiques en vigueur, le gouvernement a présenté sa démission, suite aux dernières élections en vertu desquelles une nouvelle assemblée nationale a été formée.
Son Excellence le Président de la République a décidé de renouveler la confiance au Premier ministre, Monsieur. Mohamed Ould Bilal Messaoud, et l’a chargé de former un nouveau Gouvernement chargé de :
– Préserver et de consolider les acquis dans divers domaines ;
– Accélérer l’achèvement des programmes et des politiques publiques en cours ;
– Accorder la plus grande importance aux secteurs des services et productifs et aux programmes sociaux qui ont un impact direct sur la vie des citoyens en accélérant les réformes nécessaires pour accroître l’efficacité de ces secteurs, améliorer la qualité des différents services et assurer un accès universel à ceux-ci.
-Sur proposition du Premier ministre, et en application des dispositions de la constitution, Son Excellence le Président de la République a nommé les Mesdames et Messieurs suivants :
Ministre de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ben Boya,
Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, Mohamed Salem Merzoug,
Ministre de la Défense nationale, Hananna Ould Sidi,
Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine,
Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel, Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb,
Ministre des Affaires économiques et du Développement durable, Abdessalam Ould Mohamed Saleh,
Ministre des Finances, Isselmou Ould Ahmed M’Bady,
Ministre de l’Education nationale et de la Réforme du Système éducatif, Moctar Ould Dahi,
Ministre de la Santé, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass,
Ministre de la Fonction publique et du Travail, Sidi Yahya Ould Cheikhna Ould Lemrabott,
Ministre de la Transformation numérique, de l’innovation et de la Modernisation de l’Administration, M. Mohamed Abdallahi Ould Louly,
Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, porte-parole du gouvernement, Nany Ould Chrougha,
Ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Moctar Alhousseyni Lam,
Ministre de l’Agriculture, Moma Ould Beibate Hamahoullah,
Ministre de l’Elevage, Hmedeît Ould Cheine,
Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, Lemrabott Ould Bennahi,
Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zeynebou Mint Hmidnah,
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Sid’Ahmed Ould Mohamed,
Ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed,
Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Ismaêl Ould Abdel Vettah,
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Niang Mamoudou,
Ministre de la Culture, de la Jeuness, des Sports et des Relations avec le Parlement, M. Ahmed Sid’Ahmed Dié
Ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Savia Mint N’Tahah,
Ministre de l’Environnement, Lalya Kamara,
Ministre Secrétaire générale du gouvernement, Aîssata Ba Yahya,
Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur chargé des Mauritaniens de l’extérieur, Mohamed Yahya Ould Saaîd.