Category Archives: Vie du mvt
Le président des FLAM invité de la chaine Al watania TV
Le président des Forces de libération Africaines de Mauritanie le camarade Samba THIAM sera l´invité de la chaine tv Al watania ce vendredi 01 novembre 2013 à 19.30 à l´occasion du démarrage officiel des programmes de la nouvelle chaine indépendante. Une interview exclusive avec le grand journaliste Brahim Ould Abdallahi pour revenir de long en large sur l´histoire des FLAM, de notre exil, le rédeploiement et le projet de société du mouvement.
La lutte continue!
Samba THIAM, président des FLAM, dans une interview exclusive : ‘’Je n’ai, à aucun moment, évoqué « l’autonomie des populations du sud du pays » pour la simple raison que cela n’a jamais été notre proposition’’
Le Calame : Maintenant que la délégation présidentielle des FLAM est rentrée au pays, à quand la concrétisation du projet de mutation du mouvement en parti politique ?
Samba THIAM: Nous sommes revenus en tant que mouvement, en tant que FLAM. Nous allons prendre le temps nécessaire pour mener un ambitieux travail d’approche et d’échanges avec les Mauritaniens pour faire mieux partager notre discours, notre vision et notre projet de société. Après cela seulement et en tenant compte de la réflexion déjà produite par nos militants, la mutation devenue indispensable de notre organisation se fera dans le respect de la ligne qui sera définie par le congrès à venir.
– Les FLAM ont décidé de ne pas aller aux prochaines élections mais se proposent de les « influencer significativement». Quels sont alors les premiers chantiers du mouvement ?
–Les circonstances actuelles ne nous permettent pas de considérer ces élections comme une priorité et, cela d’autant plus que nous sommes liés par des dispositions internes. Dans tous les cas, les confusions caractérisant l’atmosphère autour de ces élections justifient à posteriori notre position de principe vis-à-vis de cette démocratie trompe-l’œil qui résume tout à l’électoralisme faisant fi des réelles questions nationales.
Nous sommes plutôt occupés à nous réinstaller, à renouer avec les populations, à rétablir la vérité de notre discours, à nous organiser. Il s’agit de bâtir une organisation forte pour faire face aux défis de l’unité nationale fondée sur la liberté, l’égalité et la justice effectives pour tous les citoyens et toutes les citoyennes de ce pays.
– L’évocation du nom FLAM suscite de grosses réserves au niveau du milieu maure. Comment entendez-vous mettre fin à cette méfiance ?
– Plusieurs décennies de mensonges et de diabolisation servis sans scrupules par la toute puissante structure propagandiste de Ould Taya et ses hordes chauvinistes présentant notre organisation sous des dehors monstrueux, cela marque !
La tâche de rétablissement de la confiance, ou, au moins, de la compréhension et d’ouverture sera d’autant plus prenante que les serviteurs du régime honni semblent avoir repris du service depuis notre retour. Nous allons nous battre pour contrecarrer leurs campagnes mensongères. Il y a déjà des efforts qui ont été déployés à l’endroit des leaders politiques de cette communauté qui ont bien voulu écouter notre message. Nous continuerons à parler aux Mauritaniens dans leurs langues pour que tous soient également édifiés sur nos intentions d’alors, sur nos projets et programmes actuels pour la Mauritanie. Ils découvriront alors que nous n’avons jamais été animés que par le souci patriotique de nous trouver un système démocratique qui assure à toutes nos populations la dignité et l’épanouissement.
-Les FLAM prônent la mise en place d’un large rassemblement de partis politiques partageant les mêmes ambitions pour la Mauritanie. Pouvez-vous esquisser les contours et les objectifs de ce front ? Comment entendez-vous vous y prendre ?
– Nous avons évidemment des alliés naturels ; nous avons l’intention de les approcher parce que nous partageons les mêmes ambitions, les mêmes préoccupations. Nous explorerons, avec eux, les voies d’unité d’action tout en restant évidemment ouverts et réceptifs à la collaboration avec toutes les forces politiques qui nourrissent le souci de l’édification d’un véritable Etat de droit dans notre pays.
-Est-ce à dire que les pôles qui se disputent l’arène politique actuelle (AP, CAP, CMP, COD) ne vous tentent pas ?
-Ces groupes de sympathie stratégique et tactique se préoccupent davantage de régler les problèmes conjoncturels liés à l’organisation des élections. Nous nous attaquons, quant à nous, aux contradictions structurelles de la cohabitation de nos composantes nationales. Mais rien n’empêche que ces positionnements puissent, chemin faisant, converger. Le cas échéant, nous aviserons.
– Le pouvoir a décidé de clore le règlement du douloureux dossier du passif humanitaire. Allez-vous travaillé pour le relancer ou simplement vous contenter des acquis légués par le président Aziz?
-Notre proposition de solution pour ce douloureux dossier est de notoriété publique. Il s’agit d’un processus en trois étapes : le droit à la réparation morale et pécuniaire, l’exigence de la vérité et de la justice, et, enfin, le pardon librement consenti par les victimes et les ayant-droits. Présentement, seul le volet réparation a été pris en compte. Cela ne nous satisfait donc pas. Nous allons continuer à nous battre aux côtés des ONG, des familles des victimes et de toutes les bonnes volontés pour pousser ce processus à son terme. Pour que l’impunité ne prévale pas.
–Le projet d’autonomie des FLAM pour les populations du sud du pays, évoqué brièvement lors de votre conférence de presse, tenue le 29 septembre à La Case, suscite des réactions hostiles dans la presse, vous accusant de « scissionnistes », de « séparatistes ». Pouvez expliquer aux Mauritaniens pourquoi les FLAM prônent –elles cette solution et en quoi consiste-elle ?
– Je n’ai, à aucun moment, ni au cours de cette conférence de presse, ni nulle part ailleurs, évoqué « l’autonomie des populations du sud du pays » pour la simple raison que cela n’a jamais été notre proposition. Et il est malheureux que la presse censée relayer la vérité des propos et des faits se laisse aller à des déductions faciles et simplistes se faisant ainsi, quelquefois à son insu, le porte-parole des milieux manipulateurs hostiles à notre organisation et à une cohabitation normalisée. D’ailleurs, ces milieux ont sorti, à l’occasion, la grosse artillerie de la désinformation et de la stigmatisation pour nous diaboliser à souhait. Seulement cette fois -ci leur sombre dessein est voué à l’échec, n’ayant plus l’exclusivité des leviers de la communication comme au temps de leur héros national, le dictateur Maaouya. Nous sommes-là et bien là pour mettre en déroute leurs instincts exclusivistes et pour que la vérité ne soit pas submergée par le croassement lugubre des marchands de l’unité de façade.
Notre proposition de solution à la cohabitation chaotique de nos composantes nationales consiste à ériger des régions autonomes et des provinces pour juguler les contradictions d’ordre ethnique, tribal et linguistique qui plombe l’édification de l’Etat de droit auquel notre peuple aspire. Il faut oser des solutions audacieuses pour régler ces problèmes devenus structurels, pour se défaire de ce carcan centraliste qui continue d’ignorer les intérêts de la vaste majorité laissée pour compte. Nous prônons la voie du dialogue et de la concertation pour y arriver.
Nous publierons, dans toutes nos langues, très prochainement, l’intégralité de notre proposition d’autonomie et vous verrez que cela n’a rien à voir avec les élucubrations délirantes des oiseaux de mauvais augure qui prennent en otage l’opinion.
Propos recueillis par Dalay Lam
Source: Le calame
Samba THIAM, président des FLAM, dans une interview exclusive : ‘’Je n’ai, à aucun moment, évoqué « l’autonomie des populations du sud du pays » pour la simple raison que cela n’a jamais été notre proposition’’
Le Calame : Maintenant que la délégation présidentielle des FLAM est rentrée au pays, à quand la concrétisation du projet de mutation du mouvement en parti politique ?
Samba THIAM: Nous sommes revenus en tant que mouvement, en tant que FLAM. Nous allons prendre le temps nécessaire pour mener un ambitieux travail d’approche et d’échanges avec les Mauritaniens pour faire mieux partager notre discours, notre vision et notre projet de société. Après cela seulement et en tenant compte de la réflexion déjà produite par nos militants, la mutation devenue indispensable de notre organisation se fera dans le respect de la ligne qui sera définie par le congrès à venir.
– Les FLAM ont décidé de ne pas aller aux prochaines élections mais se proposent de les « influencer significativement». Quels sont alors les premiers chantiers du mouvement ?
–Les circonstances actuelles ne nous permettent pas de considérer ces élections comme une priorité et, cela d’autant plus que nous sommes liés par des dispositions internes. Dans tous les cas, les confusions caractérisant l’atmosphère autour de ces élections justifient à posteriori notre position de principe vis-à-vis de cette démocratie trompe-l’œil qui résume tout à l’électoralisme faisant fi des réelles questions nationales.
Nous sommes plutôt occupés à nous réinstaller, à renouer avec les populations, à rétablir la vérité de notre discours, à nous organiser. Il s’agit de bâtir une organisation forte pour faire face aux défis de l’unité nationale fondée sur la liberté, l’égalité et la justice effectives pour tous les citoyens et toutes les citoyennes de ce pays.
– L’évocation du nom FLAM suscite de grosses réserves au niveau du milieu maure. Comment entendez-vous mettre fin à cette méfiance ?
– Plusieurs décennies de mensonges et de diabolisation servis sans scrupules par la toute puissante structure propagandiste de Ould Taya et ses hordes chauvinistes présentant notre organisation sous des dehors monstrueux, cela marque !
La tâche de rétablissement de la confiance, ou, au moins, de la compréhension et d’ouverture sera d’autant plus prenante que les serviteurs du régime honni semblent avoir repris du service depuis notre retour. Nous allons nous battre pour contrecarrer leurs campagnes mensongères. Il y a déjà des efforts qui ont été déployés à l’endroit des leaders politiques de cette communauté qui ont bien voulu écouter notre message. Nous continuerons à parler aux Mauritaniens dans leurs langues pour que tous soient également édifiés sur nos intentions d’alors, sur nos projets et programmes actuels pour la Mauritanie. Ils découvriront alors que nous n’avons jamais été animés que par le souci patriotique de nous trouver un système démocratique qui assure à toutes nos populations la dignité et l’épanouissement.
-Les FLAM prônent la mise en place d’un large rassemblement de partis politiques partageant les mêmes ambitions pour la Mauritanie. Pouvez-vous esquisser les contours et les objectifs de ce front ? Comment entendez-vous vous y prendre ?
– Nous avons évidemment des alliés naturels ; nous avons l’intention de les approcher parce que nous partageons les mêmes ambitions, les mêmes préoccupations. Nous explorerons, avec eux, les voies d’unité d’action tout en restant évidemment ouverts et réceptifs à la collaboration avec toutes les forces politiques qui nourrissent le souci de l’édification d’un véritable Etat de droit dans notre pays.
-Est-ce à dire que les pôles qui se disputent l’arène politique actuelle (AP, CAP, CMP, COD) ne vous tentent pas ?
-Ces groupes de sympathie stratégique et tactique se préoccupent davantage de régler les problèmes conjoncturels liés à l’organisation des élections. Nous nous attaquons, quant à nous, aux contradictions structurelles de la cohabitation de nos composantes nationales. Mais rien n’empêche que ces positionnements puissent, chemin faisant, converger. Le cas échéant, nous aviserons.
– Le pouvoir a décidé de clore le règlement du douloureux dossier du passif humanitaire. Allez-vous travaillé pour le relancer ou simplement vous contenter des acquis légués par le président Aziz?
-Notre proposition de solution pour ce douloureux dossier est de notoriété publique. Il s’agit d’un processus en trois étapes : le droit à la réparation morale et pécuniaire, l’exigence de la vérité et de la justice, et, enfin, le pardon librement consenti par les victimes et les ayant-droits. Présentement, seul le volet réparation a été pris en compte. Cela ne nous satisfait donc pas. Nous allons continuer à nous battre aux côtés des ONG, des familles des victimes et de toutes les bonnes volontés pour pousser ce processus à son terme. Pour que l’impunité ne prévale pas.
–Le projet d’autonomie des FLAM pour les populations du sud du pays, évoqué brièvement lors de votre conférence de presse, tenue le 29 septembre à La Case, suscite des réactions hostiles dans la presse, vous accusant de « scissionnistes », de « séparatistes ». Pouvez expliquer aux Mauritaniens pourquoi les FLAM prônent –elles cette solution et en quoi consiste-elle ?
– Je n’ai, à aucun moment, ni au cours de cette conférence de presse, ni nulle part ailleurs, évoqué « l’autonomie des populations du sud du pays » pour la simple raison que cela n’a jamais été notre proposition. Et il est malheureux que la presse censée relayer la vérité des propos et des faits se laisse aller à des déductions faciles et simplistes se faisant ainsi, quelquefois à son insu, le porte-parole des milieux manipulateurs hostiles à notre organisation et à une cohabitation normalisée. D’ailleurs, ces milieux ont sorti, à l’occasion, la grosse artillerie de la désinformation et de la stigmatisation pour nous diaboliser à souhait. Seulement cette fois -ci leur sombre dessein est voué à l’échec, n’ayant plus l’exclusivité des leviers de la communication comme au temps de leur héros national, le dictateur Maaouya. Nous sommes-là et bien là pour mettre en déroute leurs instincts exclusivistes et pour que la vérité ne soit pas submergée par le croassement lugubre des marchands de l’unité de façade.
Notre proposition de solution à la cohabitation chaotique de nos composantes nationales consiste à ériger des régions autonomes et des provinces pour juguler les contradictions d’ordre ethnique, tribal et linguistique qui plombe l’édification de l’Etat de droit auquel notre peuple aspire. Il faut oser des solutions audacieuses pour régler ces problèmes devenus structurels, pour se défaire de ce carcan centraliste qui continue d’ignorer les intérêts de la vaste majorité laissée pour compte. Nous prônons la voie du dialogue et de la concertation pour y arriver.
Nous publierons, dans toutes nos langues, très prochainement, l’intégralité de notre proposition d’autonomie et vous verrez que cela n’a rien à voir avec les élucubrations délirantes des oiseaux de mauvais augure qui prennent en otage l’opinion.
Propos recueillis par Dalay Lam
Source: Le calame
Rencontre annuelle des FLAM-SISTERS a Atlanta
A l’occasion de leur 3eme rencontre annuelle qui se tiendra a Atlanta (GA), FLAM-SISTERS NETWORK invite le publique et en particulier la diaspora mauritanienne a venir nombreux assister a cette importante manifestation.
Le programme s’etablit comme suit:
Samedi 26 Octobre 2013:
12Pm-2:00Pm: conference debat : le retour des FLAM enjeux et perspectives, animee par Houleye Thiam.
3Pm-4Pm: pause dejeuner.
4Pm-5Pm: ceremonie de decoration des membres lesplus actives.
6Pm-8Pm: visite de coutoisie aux mauritaniens de la ville.
Dimanche 27 Octobre 2013
12Pm-2:00Pm: conference debat: Le role de la militante dans la lutte contre le racisme en Mauritanie animee par Djeinaba Diop et Houley Sall.
2Pm-4Pm: jeu concour sur l’histoire des FLAM.
6Pm-9Pm: ceremonie de cloture et perspectives pour 2014.
RENCONTRE FLAM/DEKALEM-
Le président de DEKALEM, M. Moussa DIALLO, accompagné de hauts responsables de son organisation dont MM. Samba Hamady SOW, Oumar CAMARA, Demba SY et Moussa Djiby TALL, a rendu une visite de courtoisie au président des FLAM, le camarade Samba THIAM qui était assisté, pour la circoonstance, de Mamadou WANE, secrétaire national chargé de la jeunesse et des droits humains.
M. Diallo et sa délégation ont souhaité la bienvenue au président des FLAM et ses camarades. Ils ont procédé avec leurs hôtes à l’analyse des problèmes de fond qui compromettent l’unité de nos composantes nationales. Il s’est dégagé une identité de vues sur l’anlyse de ces questions et sur la nécessité de continuer le combat pour qu’elles soient définitivement résolues.
Les deux parties ont décidé de maintenir leurs échanges.