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LA CHARTE DE L’UNITE NATIONALE DES FPC
– Déterminées à construire une autre Mauritanie qui appartienne à toutes ses communautes dans l’égal respect de leurs diversités ;
– Intimement convaincues que la Mauritanie ne sera jamais ni stable, ni viable tant que demeureront les politiques visant à faire assimiler une Communauté par une autre;
– Persuadées que seul un Etat de droit conforme aux aspirations des Communautés peut instaurer la fraternité, garantir la Liberté, l’Egalité, et conjurer les périls du futur;
– Conscientes du fait qu’il revient, en dernier ressort, aux Communautés de décider du cadre de leur coexistence et du type d’Etat ¨qui assure leur plein épanouissement;
– Convaincues que seule une structure étatique qui donne à chaque communauté la responsabilité et les moyens de son développement intégral pourrait garantir l’unité de notre pays,
Nous, Forces Progressistes du Changement (FPC)
adoptons, en conséquence, la présente charte, et nous engageons solennellement à ne ménager aucun sacrifice pour la pleine réalisation d’une Mauritanie égalitaire et démocratique, débarrassée définitivement de l’esclavage et du racisme, unie dans sa diversité, riche de toutes ses cultures épanouies, assurant à toutes ses citoyennes et à tous ses citoyens les mêmes droits.
TITRE I : DES PRINCIPES GENERAUX
1.1- La république est une et indivisible
1.2- Elle reconnaît et garantit les Autonomies locales
1.3- Elle veille au principe de non-discrimination et au respect de la dignité humaine
1.4- Elle consacre l’égale participation des groupes nationaux à la gestion du pays
1.5- La Mauritanie est un pays multiethnique et pluriculturel, où la République garantit l’égalité de toutes les langues et cultures nationales .
1.6- La Mauritanie est un pays composé de deux (2) Communautés raciales, l’une composée de Noirs (Bamana, Fulbe, H’râtîn, Sooninko, Wolof), l’autre de Blancs (Bîdân)
1.7- Tous les groupes ethniques du pays auront intégralement les mêmes droits. Chacun aura le droit de donner son avis sur toute décision qui engagera son avenir.
TITRE II : DU PRINCIPE DE GOUVERNANCE
2.1- Tous les citoyens, sans distinction d’origine raciale , ethnique ou culturelle, auront les mêmes droits et les mêmes devoirs.
2.2- Tous les citoyens, sans distinction d’origine raciale , ethnique ou culturelle, auront des droits égaux à participer à la gestion de l’Etat et de ses institutions.
2.3- Toutes les entités nationales auront les mêmes droits dans les organes de l’Etat. Il n’y aura aucune prévalence d’une entité nationale sur l’autre.
2.4- Chaque entité nationale aura droit à utiliser dans son terroir naturel et dans son espace administratif sa propre langue et à développer sa propre culture, dans l’intérêt et pour l’enrichissement de la diversité culturelle du pays.
2.5- Les Communautés, solidaires, auront des droits égaux.
2.6- Il sera institué soit une direction collégiale à présidence tournante à la tête du pouvoir central, soit un Président élu au suffrage universel, et qui serait, alors , assisté de deux vice-Présidents tournant, issus d’ethnies différentes.
TITRE III : DU DROIT AUX RICHESSES NATIONALES
3.1- Les richesses de la Mauritanie sont un patrimoine naturel national. Elles doivent contribuer à l’émancipation sociale et économique de tous ses groupes ethniques.
3.2- Chaque citoyen aura droit aux richesses nationales, grâce à une redistribution équitable de ces richesses.
3.3- Le partage de la terre exploitable se fera sur la base d’un équilibre à trouver entre le droit naturel et inaliénable des autochtones, celui légitime des autres nationaux, et les exigences de l’ouverture à la modernité .
3.4- Les provinces (ou Régions autonomes) appliqueront le principe de complémentarité et de solidarité.
TITRE IV: DU ROLE DU POUVOIR CENTRAL
4.1- Il assure un rôle d’arbitre dans les conflits d’intérêts de tous ordres entre les provinces ou régions autonomes .
4.2- Il exerce un rôle de régulation et de compensation dans les échanges entre les régions autonomes .
4.3- Il veille à l’équilibre entre le marché, l’Etat et la société
4.4- L’Etat central dispose des attributs régaliens de souveraineté.
4.5- L’Etat central définit et conduit la politique étrangère, à équidistance du monde arabe , de l’Afrique noire et du monde arabo-musulman.
TITRE V : DU RÔLE DE L’ARMÉE
5.1- Elle est une armée au service du développement, de la sécurité, garante de la souveraineté nationale.
5.2- Elle est une armée républicaine et neutre face aux partis politiques.
5.3- Elle devra refléter les équilibres raciaux et ethniques nationaux en son sein et plus particulièrement dans le corps du commandement.
5.4- Elle devra appliquer le principe de conscription, sans discrimination, à partir de 18ans.
TITRE VI : DISPOSITION COMPLEMENTAIRES
6.1 La nouvelle constitution doit nécessairement refléter le consensus national.
6.2 La constitution ne pourra être modifiée que par une majorité spéciale.
6.3- Il sera créé un observatoire national pour les libertés et la Cohabitation.
6.4- Toute pratique avérée d’esclavage et tout acte ou propagande à caractère discriminatoire, raciste ou de mépris national, seront considérés comme crimes et punis comme tels.
6-5 Il sera crée un organisme paritaire chargé de veiller au respect des présentes dispositions .
Forces Progressistes du Changement ( FPC)
Sommet Afrique-France: retour sur le débat épique entre Macron et les jeunes Africains
RFI Afrique – Le sommet Afrique-France se déroulait vendredi 8 octobre à Montpellier dans le sud de la France. Une 28ème édition sans chefs d’État africains. L’Élysée avait décidé de repenser l’exercice et d’en faire un rendez-vous exclusivement dédié à la jeunesse et à la société civile.
Entre 2 000 et 3 000 personnes ont participé à l’évènement et dans une ambiance de show à l’américaine, Emmanuel Macron n’a pas été ménagé par de jeunes africains qui l’ont interpellé de manière très vive lors d’une séance de questions réponses.
Cet échange avec de jeunes Africains, Emmanuel Macron était venu pour ça à Montpellier : faire un exercice de vérité selon l’Élysée et pour ça, il fallait qu’il soit bousculé par ses interlocuteurs.
Dès son arrivée au sommet, le ton a été donné : Emmanuel Macron est quelque peu pris à partie par Koyo Kouoh, la directrice camerounaise du Zeitz museum of contemporary art en Afrique du sud. « Combien d’artistes africains ont été montrés ne serait-ce que ces dix dernières années en France ? » lui lance-t-elle. Ce à quoi le président français lui répond qu’il n’est pas en fonction depuis si longtemps et que différents projets culturels ont été engagés depuis 2017.
Ce n’était là qu’un avant de goût de ce qui allait suivre, car lors de la séance de questions réponses, Emmanuel Macron est bousculé par de jeunes Africains. De jeunes intervenants très à l’aise qui vont fustiger tour à tour le « colonialisme », « l’arrogance » ou le « paternalisme français ».
Autre exemple, l’intervention d’Eldaa Koama du Burkina, qui a comparé la relation entre la France et l’Afrique à une « marmite sale » et qui a demandé au président de la République de la récurer, sinon elle ne mangerait pas dedans.
Une manière de tester la détermination d’Emmanuel Macron à changer les bases de la relation avec l’Afrique. Le président de la République n’a pas esquivé en disant qu’il fallait « laver la marmite, mais qu’il y aurait forcément des traces », autrement dit, on ne peut pas effacer l’Histoire.
Pas de demande de pardon mais une politique de reconnaissance
Le blogueur sénégalais Cheikh Fall appelle le président français à « demander pardon au continent africain » pour les crimes de la colonisation. Emmanuel Macron, qui apprécie visiblement l’exercice, répond à chacune des interventions. « Je ne crois pas à une politique de pardon mais de reconnaissance, rétorque-t-il. Mais à une politique qui doit mettre en place un processus de mémoire et d’histoire commune ».
Autre prise de parole qui a marqué cette rencontre, celle d’Aliou Bah, jeune Guinéen qui a interpelé le président Macron sur les ambiguïtés de Paris vis a vis des troisièmes mandats présidentiels.
Vous devez refuser de collaborer et de considérer comme des interlocuteurs, des partenaires, des responsables politiques qui utilisent des « tripatouillages constitutionnels pour rester au pouvoir », a conclu le jeune Guinéen.
Sur la Guinée Conakry, Emmanuel Macron a répondu -sans jamais prononcer le nom d’Alpha Condé- qu’il a toujours condamné le tripatouillage constitutionnel avant, pendant et après la présidentielle d’il y a un an. Et c’est vrai, on se souvient dans une interview à Jeune Afrique de ses mots très sévères contre son homologue guinéen.
Sur la Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron a répliqué que, suite au décès du candidat RHDP Amadou Gon Coulibaly, il y avait eu « une circonstance exceptionnelle », qui avait conduit le président Alassane Ouattara à solliciter un 3e mandat, mais que la France souhaitait à présent « un renouvellement de génération ».
Enfin, sur le Tchad, le président français a tenté de justifier la succession actuelle du père par le fils de deux façons. D’abord, il s’est abrité derrière la décision du président de l’Assemblée, Haroun Kabadi, de renoncer à présider la transition. Un argument qui fait beaucoup sourire à Ndjamena. Ensuite, il s’est réfugié derrière le fait que le Tchad est perclus de risque terroriste que même l’Union Africaine est compréhensive. « Transition ne veut pas dire transmission », a-t-il ajouté. Réaction de l’un de ses interlocuteurs après la plénière, « Je n’ai pas été convaincu ».
Le vocabulaire questionné
Il y a eu aussi des débats sur le vocabulaire. Le mot « aide » a été contesté, Emmanuel Macron s’est engagé à parler d’investissement solidaire. Certaines choses étaient de l’ordre du symbolique, d’autres très concrètes. Le président français a annoncé durant ces échanges la création d’un fonds d’innovation pour la démocratie. Objectif : soutenir les acteurs du changement, notamment sur les questions de gouvernance et de démocratie.
Autre annonce : la restitution des 26 œuvres d’art au Bénin se fera à la fin du mois à Paris en présence de Patrice Talon, alors qu’une autre œuvre, le tambour parleur du peuple Ebrié, sera lui bientôt rendue à la Côte d’Ivoire.
Une campagne électorale vers la «diaspora» africaine ?
Un bilan et un projet. Tous les ingrédients d’une campagne étaient réunis. A Montpellier Emmanuel Macron a d’abord voulu montrer qu’il tenait les engagements pris lors de son discours de Ouagadougou au début du quinquennat et notamment celui de donner à la société civile une attention plus importante.
Mais il s’est aussi projeté dans les années à venir au cours desquelles il espère poser les bases d’une nouvelle relation avec l’Afrique en faisant miroiter des promesses qui ne tiendront que s’il est toujours président. Même si Emmanuel Macron n’est pas officiellement candidat à sa réélection, il était bel et bien en mode conquête sur la forme en se mettant en scène dans un échange sans tabou et sur le fond.
Il a défendu une vision des relations franco-africaines et continué à creuser le sillon d’un président qui « regarde l’histoire en face », qui reconnait certaines responsabilités de la France mais en même temps veut tourner la page des souvenirs historiques douloureux. Une manière aussi d’essayer de séduire, de convaincre la « diaspora », ces 7 millions de Français d’origine africaine qu’il veut placer au cœur de son action. Un électorat potentiel parfois stigmatisé dans le débat national sur l’immigration.
Avec nos envoyés spéciaux,
RFI
Sommet Afrique-France : Macron face à la jeunesse africaine – Avec Cridem, comme si vous y étiez….
Ce vendredi 8 Octobre, au Sud France Arena de Montpellier dans le sud de la France, le président français Emmanuel Macron s’est fait l’apôtre d’une nouvelle relation entre l’Afrique et la France, face à plus de 3000 jeunes venus du continent africain et de sa diaspora.
De jeunes mauritaniens étaient conviés à ce rendez-vous, aux côtés de l’ambassadeur de France en Mauritanie, Robert Moulié et de l’ambassadeur mauritanien en France, Ahmed Ould Bahya.
Le président français voulait que ce Sommet Afrique-France, le premier du genre, soit le lieu d’un débat ouvert et sans filtre entre lui et la jeunesse africaine. Et surtout entendre les jeunes africains, même les critiques les plus acerbes.
Ce fut un moment de liberté de ton notamment sur l’histoire du passé colonialiste et esclavagiste de la France, la Françafrique, les droits de l’Homme, la relation déséquilibrée entre la France et l’Afrique, la corruption, l’aide au développement, la présence militaire française en Afrique, les migrations, le Franc CFA ou encore le soutien des dictatures.
Sur certains sujets, le président français a botté en touche les accusations des jeunes africains, tout en laissant entendre que les échecs des dirigeants africains ne devaient pas être mis sur le dos de la France. « On va relever la manche et récurer la marmite même s’il en restera toujours des tâches », a néanmoins affirmé Emmanuel Macron pour dire que la France assumera sa part de responsabilité dans la construction d’un « aller au-delà » entre la France et l’Afrique dans le domaine de la coopération.
Répondant aux griefs d’une « France partenaire du syndicat des chefs d’Etat africains et non partenaire des peuples africains », Emmanuel Macron a rassuré les jeunes africains en annonçant un « Fonds de financement de la démocratie » qui sera dirigé par un comité d’experts africains, « une révolution en terme de méthode pour faire aboutir à des alternatives démocratiques » tant souhaitées par la jeunesse africaine.
Il s’agit, pour le président français, de promouvoir davantage une « coopération de gouvernement à ONG » en vue d’appuyer l’investissement solidaire entre la France et la jeunesse et la société civile africaines.
Comme l’a rappelé un des jeunes choisi pour débattre avec le président français, « les relations entre la France et l’Afrique doivent changer. Nous n’avons pas le choix. Nous ne devons pas encore attendre pour agir ». Emmanuel Macron dit avoir bien entendu les appels à la rupture de ce qui se faisait jusqu’ici et surtout saisi la colère et l’indignation de la jeunesse africaine vis-à-vis de la France.
Un débat électrique au cours duquel les jeunes africains n’ont pas ménagé le président français dans leurs interventions….
Outre ce débat sans concession, ce sommet a été également marqué par des tables rondes sur l’innovation, le sport, la culture, l’engagement citoyen, les industries culturelles.
Plusieurs artistes et opérateurs culturels ont pris part à ce Sommet France-Afrique.
Parmi eux, le mauritanien Kane Limam dit Monza, fondateur du Festival Assalamalekoum et vice-président d’Arterial Network, un réseau dynamique composé d’ONG, d’institutions, d’entreprises du domaine de l’économie créative, de festivals, ainsi que d’artistes individuels et d’acteurs et actrices du secteur culturel africain.
Dans son intervention, il insiste sur la nécessité de conduire une réflexion et des actions nouvelles non pas pour parler d’industries culturelles créatives qu’il conçoit comme étant un rêve mais de partir d’un constat réel des priorités africaines et spécifiquement de la Mauritanie à savoir de régler les problèmes de base.
Selon lui, investir dans la culture, c’est agir pour la cohésion sociale.
“Je pense qu’il faut s’attaquer aux obstacles qui empêchent les acteurs culturels d’accéder aux libertés et opportunités d’affaires, y compris les normes sociales, la sécurité et la protection de la vie, les compétences et le leadership, en vue de combler les disparités entre les opérateurs eux-memes au delà du fossé qui se creuse entre opérateurs, Etats et collectivité. […] Il y’a urgence d’accompagner les programme focalisés sur la jeunesse et la culture et le sport, dont doit se saisir l’Agence pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie en ce sens que la porte d’entrée de toute stabilité économique et sociale commence par investir dans la culture pour garantir une communauté homogène et unie de destin”, a indiqué Kane Limam Monza.
Par Babacar BAYE NDIAYE, à Montpellier
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Avec Cridem, comme si vous y étiez…
LA REPONSE DU PRESIDENT SAMBA THIAM AU MAIRE D’AOUJEFT
Il y a un peu plus de deux ans, en fin de matinée, je croisais, juste au rond-point de la BMD, un Monsieur que je ne connaissais pas , qui me fixa avec intérêt et dans un élan de franche sympathie me tendit la main, comme enchanté de me rencontrer . De taille courte, moustache poivre-sel, il se présenta comme étant le maire d’Aoujeft . Il engagea la conversation et par glissement évoqua les pendaisons survenues au nord du pays pendant les années de plomb (aspect du Passif humanitaire) sur lesquelles, affirma-t-il , il était prêt à témoigner… je répondis pour dire que je prenais note , et que ce moment viendrait certainement un jour. Puis nous nous quittâmes…
Je rappelle à cet individu, ici, que c’est toujours le même Samba Thiam, avec les mêmes convictions et les mêmes positions de principe d’alors …Qu’est- ce qui a donc changé à ses yeux , aujourd’hui, pour me valoir d’être subitement catalogué comme ennemi de la ‘’nation ‘’ et voué aux gémonies, serais-je tenté de lui demander ?
Ce Monsieur dit disposer de mes audios où j’incitais les populations de Lexeiba à protéger leurs terres ; je l’invite donc à les publier sans tarder sur la toile …J’affirme que depuis la fin de la désastreuse élection présidentielle de 2019 , je ne me suis rendu nulle part dans la vallée du fleuve, ni rencontré aucune population , sauf à Mbagne ,récemment , pour des motifs de condoléances . Publiez donc Monsieur ces Audios, s’il vous plaît !
Pour quelles motivations cet individu se dresse aujourd’hui pour développer un discours truffé de mensonges, fabriqué sur la base d’un ramassis de ragots, si ce n’est à des fins de dénigrement, pour monter les uns contre les autres ? Le Système a ses tentacules et l’appât du gain facile ne cesse de pervertir les âmes, hélas ! Les retournements de veste dans notre pays ne surprennent guère plus, pour constituer presque la norme dans les comportements au quotidien…
J’aimerais, maintenant, toucher, de biais ,un mot sur ces ‘’ terres de Lexeiba’’ , en guise de réponse à son propos …Je rappelle ce que j’avais écrit il y a quelques temps – et qui demeure- à propos de l’article de Ahmed Sidy Baba, paru en novembre 2019 ; voilà ce que je disais « ( Si) les terres d’Atar , des Hodhs, du Tiris ,relèvent du Trab –el bidhaans, comme le terroir de Sangrava appartient aux El- Maali et affiliés – refusé aux Meshdoufs- et LEMDEN à la parentèle du Président (feu) Sidy O cheikh Abdallah { ….}», pourquoi donc les habitants de Lexeiba ,à leur tour, devraient –ils se priver d’ exercer le même droit sur leurs terres ancestrales ? Ces mêmes Meshdoufs – ironie de circonstances – s’installent aujoud’hui , de force et non sans tension, sur certaines portions du terroir des parents de Messoud Ould Bulkheir dans le Hodh … Encore une fois, si les terres d’Atar appartiennent aux Atarois ( aux gens du nord comme le laisse entendre un audio qui circule en ce moment sur la Toile ) pourquoi celles de la vallée ne seraient -elles pas aux autochtones de la vallée du fleuve ? La question est là !
Pour ma part, je suis un habitué des cabales contre ma personne … Hier Nous étions quelques-uns à subir, conjointement, les fourches caudines du Système et des groupes à sa solde….Je demeure le pestiféré , mais cela ne m’intimide pas outre mesure…Seul Dieu protège ! Je ne me tairai pas, je ne me coucherai pas .
Je salue, au passage, ces compatriotes arabo-berbères qui font preuve de courage…Le courage, disait Jaures, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas céder à la loi du mensonge triomphant ‘’.
Enfin je ne terminerai pas sans dire aux champions de l’amalgame et du renvoi dos-à-dos qu’il n’y a qu’un extrémisme et on sait où il se trouve … tout le reste est démagogie !
Samba Thiam
03 Octobre 2021
Le président de l’assemblée nationale annonce une concertation globale sur les grandes questions nationales
L’assemblée nationale a entamé sa première session ordinaire de l’année 2021/2022, ce vendredi 01 octobre. Un événement à l’occasion duquel le président de l’institution parlementaire, Cheikh ould Baya, a prononcé un discours fortement axé sur le contexte politique du pays.
En effet, l’essentiel du speech d’ouverture des travaux a porté sur l’état d’esprit et les préoccupations «des acteurs de l’échiquier politique, sur le point d’entamer une concertation globale sur toutes les grandes questions nationales ».
Le président de l’assemblée nationale a par la suite formulé le vœu de voir « cette concertation aboutir à des résultats tangibles, à la hauteur des aspirations des citoyens et des attentes des leaders d’opinion, en mettant fin au discours de la haine et de la discrimination, qui ne servent que les intérêts égoïstes de leurs auteurs, en barrant la route aux partisans de la division dont les tendances sectaires sont en contradiction avec le concept de l’Etat ».
le calame