Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Category Archives: presse

Ould Bilal reconduit PM: Ghazwani fera-t-il le deuil du changement?

Par decret de la présidence de la République, le président Ghazwani a renouvelé sa confiance à son premier ministre Ould Bilal, chargé de “former” le nouveau gouvernement. Ce faisant, ould Ghazwani semble opter pour la continuité, en tout cas à la tête du gouvernement.
Reste maintenant la composition de celui-ci.
Peut-on avoir un gouvernement different du précédent? En tout c’est le souhait de l’écrasante majorité des mauritaniens. Ils souhaitent un véritable coup de balai dans un gouvernement dont exceptes quelque 3 à 4 membres devraient être reconduits. C’est l’occasion pour le président d’opérer un début de changement, faute de quoi, les espoirs qu’avait suscités son élection après une rude décennie s’évanouiraient. Le  président a fini de savoir qu’il ne pouvait compter sur son gouvernement voire sur son parti qui n’a pas réussi à suppléer l’exécutif, lequel ne réglait pas les problèmes des citoyens, perpétuait la gabegie et trainait les pieds dans l’execution des programmes et projets structurants du pays.

le calame

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Propos du president de la republique: Reaction de Samba thiam

C’est maintenant que j’ai pu acceder aux propos du President de la Republique tenus au Palais du Congres…grace a Bidiel. Propos toujours en arabe , sans egards pour ceux qui ne parlent pas cette langue, comme par mepris… C’est donc maintenant que j’y reagis …

D’abord ,comme dit Bidiel, le lieu ou la circonstance est plutôt incongrue pour poser les disfonctionnements (techniques) de l’Administration devant quelque chose de beaucoup plus monstrueux , beaucoup plus grave …et dont il ne s’apercoit meme pas helas ,a savoir les images rendues : un groupe ethnique, un seul ,compose cette promotion de pres de 600 etudiants ! l’Unite nationale en question …. Et ceci ce President bizarrement ne s’en apercoit pas !!!

Concernant maintenant ces carences de l’Administration , la encore on fait fausse route tant pour le diagnostic que pour les solutions ,puisqu’on indexe par ci la Somelec et la SNDE , l’Etat civil par la …on oublie l’Education, la Sante, l’Armee ? Ainsi pose , on perd de vue l’ensemble qui est par terre . On perd de vue que c’est le Tout qui s’est ecroule, encore une fois…la solution ne peut donc etre parcellaire ou sectorielle mais globale . …et la cause profonde de cette degenerescence ou deliquescence de l’Etat renvoie , a mon sens , bien plus a cette mentalite refractaire au sens de l’Etat, allergique a la loi !

Redresser tel ou tel secteur ,pris isolement, ne sert donc a rien ,ne resout rien …. Il faut, pour changer les choses , que tout se redresse en meme temps dans un meme mouvement impulse d’en haut ,sans tergiversations , encore une fois…

Samba Thiam

27 mars 2022

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Réforme de l’éducation : Le projet de la loi d’orientation inquiète les associations Pulaar, Oulof et Soninké

Dans une conférence de presse qu’elles ont tenue le jeudi 24 mars 22 à la Socogim PS, les associations pour la promotion des langues Pulaar, Soninké et Ouolof expriment leur préoccupation par rapport à la loi d’orientation consécutive à des journées de concertations nationales, elles ont marqué leur désaccord avec le libellé de plusieurs titres, chapitres et articles de celle-ci. 

En effet, après avoir pris connaissance de son contenu, les représentants de ces associations considérèrent même qu’elle signe un net recul, voire même une contraction avec les recommandations des journées de concertations sur le système éducatif mauritanien. En effet, ces organisations qui se battent depuis des années pour l’officialisation et l’introduction des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof dans le système éducatif mauritanien relèvent beaucoup d’anomalies dans ce projet expliqué, il y a quelques semaines aux partenaires techniques et financiers par le ministre. Ainsi au niveau des finalités liées à l’instruction, les associations estiment que la diversité culturelle et linguistique du pays n’est pas respectée, l’équité des langues nationales est foulée au pied par des formulations pernicieuses. Comme au tire II et tire III et V. Dans ce dernier, on peut lire au chapitre 2 – « Des langues, il est écrit:  « instaure une nouvelle politique linguistique nationale instituant l’enseignement du Pulaar, du Soninké et du Wolof, en tant que langues nationales renforçant l’enseignement de l’arabe en tant que langue nationale et officielle ». Or, selon le rapport général, « toutes nos langues nationales s’équivalent au regard de notre devise nationale : honneur, fraternité, justice ».

Autre contradiction relevée, la section I du tire V : de l’enseignement des langues nationales », stipule que « l’enseignement est dispensé en langue arabe à tous les niveaux d’éducation aussi bien dans les établissements publics que privés d’éducation et d’enseignement » et que « l’enseignement des autres langues nationales, (Pulaar, Soninké et Ouolof) est introduit, promu et développé dans le système éducatif en fonction de la demande exprimée pour chacune de ces langues, le cas échéant ». Les représentants des associations culturelles nationales ont observé que l’arabe a la primauté même au niveau de l’enseignement des adultes et du préscolaire ; une chose inadmissible dans la mesure où cela consacre la supériorité de cette langue sur les autres, faisant fit de l’importance pour l’enfant de commencer l’enseignement par sa langue maternelle et oubliant -à dessein peut-être  – que pour consolider l’unité nationale, tous les enfants mauritaniens doivent apprendre au moins une autre langue nationale en plus de leur langue maternelle. Les journées de concertations ne devraient-elles éveiller nos décideurs ?

Face à une loi qui apparait comme discriminatoire, les associations ont rapidement saisi le ministre de l’éducation pour attirer son attention sur les contractions flagrantes contenues dans la loi d’orientation et leurs conséquences fâcheuses sur l’avenir des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof et sur l’unité nationale. Elles ont formulé plusieurs amendements à introduire dans la loi d’orientation pour redresser les insuffisances qu’elle porte. Pourtant beaucoup de spécialistes avaient exprimé leur scepticisme à la lecture des recommandations des journées de concertations. Le président des Forces Progressistes du Changement (FPC), M. Samba Thiam avait trop tôt exprimé ses craintes. « Les journées de concertations se sont déroulées dans un flou complet et leurs recommandations sont loin d’être consensuelles », avait-il dit. Parole d’un inspecteur de l’enseignement. L’école Républicaine, un des engagements du président de la République passera-t-elle par perte et profit pour ces 3 autres « langues nationales ».

le calame

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Ghazouani : L’administration souffre de grands dysfonctionnements et le citoyen a perdu confiance en elle

Adrar-Info – Le président Mohamed Ould Ghazouani a déclaré que l’administration mauritanienne souffre d’importants dysfonctionnements, ajoutant que le citoyen a perdu confiance en elle.

Dans un discours prononcé , lors de la cérémonie de remise des diplômes à un groupe d’étudiants de l’École nationale d’administration, il a souligné que la présidence reçoit chaque semaine un grand nombre de messages qui évoquent les problèmes des citoyens, ajoutant que nombre de ces problèmes peuvent être résolus rapidement, si l’administration fait son travail comme il se doit.

Ould Ghazouani a appelé tous les responsables à prendre leurs responsabilités, ajoutant que chaque responsable gouvernemental devrait remédier aux manquements ou laisser son poste à quelqu’un d’autre.

Il a critiqué l’absence d’un département chargé dans tous les ministères de recevoir les doléances et plaintes des citoyens et de les diriger vers le département concerné pour résoudre leurs problèmes.

Il a cité des exemples qui, selon lui, révèlent l’ampleur des manquements dont souffre l’administration dans le pays, notamment ce que fait la société des eaux (SNDE) « qui laisse les factures domestiques s’accumuler, puis ses services coupent l’eau aux citoyens sans préavis et pendant le week-end ».»

Il a ajouté que parmi ces manquements également : Ce qui se passe au niveau de l’administration régionale où les walis ne visitent pas les zones qu’ils gouvernent et ne prennent pas des décisions de résolution des conflits liés aux points d’eau et aux terres agricoles.

Ould Ghazouani a déclaré que le les gouverneurs donnent l’impression qu’il n’y a pas de problèmes, « alors que le but de leur mission est de trouver une solution aux problèmes des citoyens, pas de donner l’image qu’il n’y a pas de problèmes ».

Source : http://alakhbar.info/?q=node/39347

Traduit par adrar info

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 Mali : décès en détention de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga

Le Figaro – L’ancien premier ministre du Mali, Soumeylou Boubèye Maïga, est mort lundi 21 mars à 67 ans à Bamako, où il était en détention dans une affaire de fraude présumée, a-t-on appris auprès de sa famille.

Soumeylou Boubèye Maïga est décédé dans la matinée dans une clinique de Bamako, entouré de gardes, a indiqué à l’AFP une membre de sa famille, sans autre précision.

Poids lourd de la politique malienne, Soumeylou Boubèye Maïga, a été entre 2017 et 2019 le premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keïta, arrivé au pouvoir en 2013, renversé en août 2020 par un coup d’État militaire, puis décédé en janvier. Soumeylou Boubèye Maïga a été auparavant ministre des Affaires étrangères, de la Défense et chef des services de renseignement.

L’ancien premier ministre avait été depuis août 2021 détenu à la maison centrale d’arrêt de Bamako. Il avait été transféré en décembre dans la clinique de Bamako où il est décédé lundi. Il avait été incarcéré après avoir été inculpé notamment de «faux, usage de faux et favoritisme» dans le cadre d’une enquête sur l’achat d’équipements militaires et sur l’acquisition d’un avion présidentiel, en 2014 alors qu’il était ministre de la Défense.

Complications autour des élections

L’achat de cet avion avait été épinglé par le Bureau vérificateur général (BVG), autorité malienne indépendante, qui avait dénoncé des pratiques de surfacturation, de détournement de fonds publics, de fraude, de trafic d’influence et de favoritisme.

Nommé premier ministre en 2017, Soumeylou Boubèye Maïga avait été contraint à la démission après le massacre de quelque 160 civils peuls en avril 2019 à Ogossagou (centre) par de présumés chasseurs dogons et après une série de manifestations dénonçant la mauvaise gestion du pays. Après une détérioration de sa santé, des médecins avaient demandé son évacuation à l’extérieur pour des soins. Son épouse avait saisi le 2 mars le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, dans une lettre ouverte.

Les médecins ont «fait le constat de la gravité de son état et conclu à l’impérieuse nécessité de son évacuation à l’étranger», avait indiqué sa famille dans un communiqué en décembre. L’ex-premier ministre était chef d’un parti, l’ASMA-CFP (Alliance pour la solidarité au Mali – Convergence des forces patriotiques).

Le colonel Assimi Goïta s’est engagé à céder la place à des civils après des élections dont la date n’a pas été fixée. Le retour des civils au pouvoir au Mali est source de contentieux avec les États ouest africains, qui ont sanctionné en janvier la junte pour avoir révoqué son engagement initial d’organiser un scrutin en février.

Le Figaro avec AFP

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