Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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La CENI annonce la découverte d’une falsification des résultats des élections à El-Mina

Taqadomy – Le porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante, Mohamed Taqiyoullah Ledhem, a déclaré que la commission a découvert une falsification des résultats des élections dans la moughataa d’El-Mina, après que l’un des candidats eut soumis une demande de révision des résultats, car il a fourni des preuves probantes.

Le porte-parole de la CENI a ajouté lors d’une conférence de presse, vendredi après-midi, que des équipes d’experts de la Commission se sont rendues à El-Mina pour enquêter sur les procès-verbaux.

Il a déjà été découvert qu’il y avait des cas de falsification des résultats, dus aux manipulation de l’un des employés du service informatique de la CENI.

Le porte-parole a précisé que la personne susmentionnée ajoutait des numéros de cartes nulles et neutres à un candidat spécifique, sans affecter les résultats des autres candidats. Les équipes ont immédiatement corrigé la situation, a-t-il déclaré.

cridem

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470.000 mauritaniens dans l’insécurité alimentaire pendant la soudure

En Mauritanie, 470.000 personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire de niveau crise, pendant la période de soudure qui va traditionnellement de mars à juillet, selon un document du Programme Alimentaire Mondial (PAM), distribué au cours d’un atelier organisé jeudi18 mai, à l’intention des acteurs de la presse et des influenceurs de premier plan. Ce constat survient dans un contexte difficile caractérisé « par un manque de fonds » pour l’agence humanitaire Onusienne.
Dans le même temps « 85.000 réfugiés maliens du camp de MBera luttent pour satisfaire leurs besoins de base en sécurité alimentaire ».
En cette période de soudure 2023, la Mauritanie vit encore les séquelles post COVID-19, la sécheresse, le changement climatique et les effets de la guerre Russie/Ukraine. Cette rencontre entre le PAM, acteurs de la presse et influenceurs, a porté sur « le développement et l’aide humanitaire en Mauritanie et plus spécifiquement, les thématiques de nutrition, protection sociale, genre, résilience et protection de l’enfance ».
La journée a permis « de présenter aux femmes et hommes de médias : presse écrite et en ligne, télévision, radio et médias sociaux, les défis liés à l’insécurité alimentaire en Mauritanie et les actions du PAM dans ce domaine ».

le calame

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 Sénégal: le collectif des veuves de Mauritanie veut relancer la plainte contre l’ex-président Ould Taya

RFI-Afrique – Au Sénégal, à Dakar, le collectif des veuves de Mauritanie, appuyées par la RADDHO (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme), veulent relancer leur combat pour la vérité et la justice concernant des crimes qui auraient été commis contre la population noire mauritanienne entre 1986 et 1991.

Une plainte avait déjà été déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président mauritanien de l’époque, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, mais elle est restée sans suite.

Canne à la main, Maïmouna Alpha Sy a encore les larmes aux yeux quand elle parle de son mari, tué à Nouadhibou.

Secrétaire générale du collectif des veuves de Mauritanie, elle demande vérité et justice : « On n’a pas pu déposer une plainte au niveau de la Mauritanie parce que les tortionnaires, les responsables de ces crimes ont voté une loi d’amnistie en 1993 pour s’amnistier eux-mêmes, c’est-à-dire pour se pardonner, pour couvrir les tortionnaires ». « Nous avons été obligés de nous référer à l’extérieur », explique-t-elle.

Une plainte pour crimes « contre des noirs mauritaniens » a été déposée devant la Cour pénale internationale en 2019 mais cette dernière a répondu qu’elle ne pouvait pas se saisir du dossier car la Mauritanie n’avait pas signé les statuts de Rome.

Pour Sadikh Niasse, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), l’enjeu est donc de trouver des solutions afin que cette plainte aboutisse. « Le Conseil de sécurité seul peut saisir la CPI pour que la CPI rouvre ce dossier. Cela permet d’avoir une piste de solution mais il faut rendre justice pour que les veuves puissent faire leur deuil et pour qu’il y ait une réconciliation nationale en Mauritanie », tient-il à souligner.

Même si le combat est long, le militant des droits humains garde espoir. Il rappelle que les victimes de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, ont mis plus de trente ans pour que justice soit rendue.

Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier

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Éternelle, l’attente du peuple ?

De passage en Mauritanie il y a quelques années, feu Michel Guignard, un fin connaisseur de la musique maure à laquelle il consacra une thèse de doctorat au cours des années 50, répondit à un journaliste qui lui demandait comment il voyait la musique actuelle : « on doit parler plutôt de vacarme ». Une réponse cinglante qui peut s’appliquer aussi à nos campagnes électorales. En effet, depuis que les militaires ont décidé de nous octroyer une démocratie sous contrôle et sur pression de la France, les campagnes électorales qui se suivent ne donnent lieu qu’à un tapage assourdissant. Avant même leur lancement, le décor est planté. Et c’est la course aux places les mieux exposées le long des axes urbains. Des tentes poussent comme des champignons aux couleurs des différents partis, avec les photos grandeur nature des candidats. Des baffles distillent jour et nuit une musique stridente et cela durera jusqu’à la fin de la campagne. Pas de débat d’idées, ni de confrontation entre candidats, ni vulgarisation de programmes qui se limitent généralement à « des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient », comme disait Jacques Chirac. Une fois élus à la tête des mairies ou à l’Assemblée nationale, nos vaillants politiciens qui avaient promis le changement ne se l’appliquent qu’à eux-mêmes. Le peuple, lui, peut attendre… la prochaine campagne. On viendra de nouveau l’endormir avec de nouvelles promesses. Heureusement pour eux qu’il a jusqu’à présent la mémoire courte. Mais le jour où il prendra son destin en main… Songez-y messieurs, mesdames : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise.

                                                                Ahmed ould Cheikh

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Appel de Djéol, du berger à la bergère ….

Par Samba Thiam 

Au regard de la situation actuelle grave que traverse notre Pays, à la croisée des chemins, je souhaite, face aux  défis et menaces qui planent, que  nous soyions tous animés par une volonté réelle d’y faire face, en vue de  trouver des solutions. Pour ce faire, nous devons nous parler honnêtement, sincèrement. Face à nos responsabilités historiques devant ce tournant  décisif de notre pays, nous  nous devons  d’oser voir les problèmes, d’oser les affronter, objectivement, honnêtement , sincèrement, oser, courageusement, crever enfin l’abcès  …

I-Diagnostic

a- Historique : en 1958,  nous nous sommes retrouvés à Aleg pour dire, en majorité, non aux convoitises marocaines qui ne furent pas sans convulsions, non à l’intégration au Mali ou au Sénégal, avec pour chaque option des partisans. Nous  avons dit  Oui pour la Constitution d’une Mauritanie où  Blancs et Noirs acceptent de sceller leur destin face à l’avenir, c’est-à-dire de  vivre ensemble. Pour être juste  les Haratines n’étaient pas alors intégrés à cette équation  dont ils constituent aujourd’hui un des  paramètres essentiels, après une longue et âpre lutte  pour leur émancipation.

Nous nous  sommes donc engagés dans cette aventure passionnante avec optimisme, mais à la va-vite, sous la pression des évènements et de la France, sans définir les bases de la coexistence entre ces entités qui vont constituer la Mauritanie. Sans dresser les contours de notre unité ou du vivre-ensemble, devenu problématique.     

Ce fut le raté d’Aleg, qu’il faut aujourd’hui tenter de rattraper…

 Pour se faire, nous devons, à travers ces assises, procéder à un diagnostic sans complaisance des choses, nous parler franchement,  sincèrement, sans langue de bois habituelle, animé chacun, encore une fois, par une volonté réelle de trouver des solutions justes  et équilibrées aux problèmes qui minent ce vivre-ensemble.

Ces problèmes devenus structurels, s’aggravant chaque jour un peu plus, se déclinent  en exclusion marquée, en discriminations flagrantes, en inégalités multiformes, en raison de  l’hégémonie, de facto, d’un seul groupe ethnique, à travers son noyau. Une seule composante nationale, à travers son élite, contrôle tout, monopolise tout, détient, seule, la réalité du pouvoir ! Nous sommes face  à ’’ l’hégémonie d’une langue, d’une culture , d’une race sur les autres’’, par option politique ! Les autres sont réduits  en de simples consommateurs, en éléments d’appoint , au plus. Les quelques exceptions à la règle sont  là comme des faire-valoirs pour masquer le  Système et mieux le pérenniser, des objets de vitrine pour mystifier la communauté  internationale et masquer  la réalité mauritanienne concrète ! 

 Notre Unité est minée par trop d’injustices, trop d’inégalités ; inégalité dans la représentation parlementaire , inégalité dans  les Forces armées et de sécurité, dans l’accès aux emplois, dans l’accès aux ressources, dans les  médias qui véhiculent quasiment une culture, une seule,  à la quelle il faut formater les autres . Nos enfants n’ont plus les mêmes chances et les mêmes opportunités à l’école  comme  à l’ère pré et post- indépendance…Le  patronat est quasi monocolore, la Fonction publique  purgée, suite aux évènements de 1986 et 1989 . 

Trop d’injustices, trop  d’inégalités…Inégalité politique, inégalité sociale, inégalité raciale …

Dans les régions Sud, pourtant densément peuplées, l’Etat se retient  depuis 1960 de créer des projets sérieux, viables, ou  se garde d’exploiter les ressources du sous-sol pourtant identifiées, parce que ces populations du Sud seraient soupçonnées de nourrir des velleités  séparatistes; et cela  de l’aveu même de quelque  responsable de la haute administration  en charge,  il n’y a pas si longtemps. Même l’Hymne National, censé fouetter le patriotisme chez tous et chacun, ignore totalement et délibérement notre diversité, comme par mépris  … La ‘’fraternité’’ et la  ‘’justice’’ sur lesquelles  repose   notre Devise sonnent bien mais ne fonctionnent pas ; ce sont de simples slogans !

Cette situation d’injustices cumulées a eu pour conséquence de créér  un climat de méfiance profonde entre nos communautés. Nous vivons désormais côte à côte, en nous tournant le dos. Notre Unité est aujourd’hui  gravement compromise  par des lignes de fracture profonde. Toutefois je crois, qu’en dépit des crises graves et récurrentes de notre unité, il n’ y a jamais eu, que je sache , de remise en cause du devenir en commun, de notre volonté  de rester ensemble. Il a été plutôt question de réaménagements, de réajustements, de réforme profonde pour une cohabitation plus harmonieuse, mais jamais de remise en cause du vivre-ensemble lui même…

Tout n’est pas perdu,  malgré qu’une partie importante a céssé de croire que l’Etat était le sien…Il suffit de nous ressaissir. 

L’heure est venue de remédier à ces manquements graves et corriger ces nombreuses injustices qui  minent notre vivre-ensemble, en lambeaux , pour conjurer les périls futurs , dans notre intérêt à tous, car l’ordre actuel imposé n’est pas viable; Il n’est bon pour personne, à terme … Les hommes de bon sens et de raison peuvent comprendre qu’il conduit à l’impasse pour ne pas dire au désastre…Il y va  du devenir du pays, de son existence même, en tant que pays ! Nous avons l’obligation morale, pour les générations futures, de nous arrêter un instant, de repenser notre vivre-ensemble à travers un pacte national, ou mieux , une Charte Nationale, aux dessus des contingences partisannes,  qui régirait cette unité, aujourd’hui fortement compromise.

II- Quelles solutions après ce diagnostic posé ?

Il existe deux types de solutions; il y a celles qui relèvent d’un changement dans l’attitude mentale, puis celles qui touchent à la réalité physique factuelle.

Mais l’efficacité de toutes  solutions, quelle qu’elles soient,  réside dans le changement 

d’attitude de quelques compatriotes qui doivent cesser de camper dans le  déni permanent; les problèmes existent et les enjeux de coexistence  sont réels et  sérieux. Il faut le reconnaître ! Autre attitude mentale, non moins pernicieuse, dont il faut nécéssairement se débarrasser, c’est cette logique suprémaciste qu’on retrouve chez  bon nombre  parmi nous.

 Il va falloir, par ailleurs, dans la gamme des solutions virtuelles, veiller à nous éviter des  solutions-clichés, conçues par paresse intellectuelle ou raccourci facile, du genre ‘’ l’Islam constitue la solution toute faîte; il n’y a pas de problèmes puisque nous sommes tous musulmans! Ou encore cette autre approche qui pose que  la Démocratie électoraliste actuelle suffirait à  résoudre le problème ‘’ ! Des expériences historiques d’autres pays controdisent formellement ces assertions  et montrent que ce sont des solutions illusoires … La démocratie a besoin de socle solide, de garde-fous pour fonctionner correctement et se protéger de ses propres dérives qui étouffent l’expression des minorités ou, parfois, s’accommode de tares  graves, comme ce le fut avec  l’apartheid ou la démocratie israëlienne actuelle  … Les pays qui nous entourent cherchent  à solder correctement leurs querelles internes ou d’identité  pourquoi ne devrions–nous  pas nous en inspirer, au lieu de rester à la traîne ou  constituer  l’exception ? Tous cherchent à devenir des pays émergents , sauf nous !

B- Solutions concrètes aux  injustices concrètes qui minent note vivre- ensemble  :

A la base de toutes les solutions sectorielles à identifier, il y a celle de principe qui doit  être le socle, qui  passe par la reconnaissance de notre diversité culturelle et ethnique – point nodal de notre crise identitaire. Reconnaissance de notre Diversité – à traduire dans les faits- qui, elle même, se décline en Egalité, en Equité, en Egale dignité, respect mutuel   et  justice sociale.

– Suivra alors la série de solutions, de type sectoriel, aux multiples injustices dont la première à redresser est d’ordre linguistique et culturel. Nos cultures, différentes, doivent être reconnues et traitées pareillement, et nos langues élevées toutes au rang de langues officielles. On ne saurait comprendre l’ exigence, légitime, des uns à s’enraciner  dans leur culture et attendre des autres qu’ils y renoncent et endurent leur propre aliénation culturelle…

– Un  accès égal  au secteur économique, la possibilité ouverte à l’entreprenariat égale pour tous.

– Des richesses du pays qui bénéficient à tous les mauritaniens, sans distinction.

– Un Pouvoir politique partagé de manière équilibrée, de façon à ce que la diversité nationale se reflète dans les grandes institutions de l’Etat et dans tous ses démembrements.

– Une prise en compte des aires culturelles et des vocations économiques des différentes zones qui serviront de base à une véritable décentralisation poussée, qui permettrait aux populations locales de gérer elles-mêmes leurs terroirs, voilà, entre autres, des solutions possibles.

Dans le domaine du foncier, il faudra procéder à l’arrêt et à la réparation des spoliations arbitraires, par la mise en place d’une réforme foncière uniforme et équilibrée, qui associe les populations dans l’exploitation de leurs terres.

– En matière de réforme, procéder à la réforme  des forces armées et de sécurité , du secteur de la justice monocolore, de façon à réfléter la diversité culturelle et ethnique du pays.

– Enrôlement correct et définitif des populations négro-africaines et haratines, victimes de discriminations en la matière, soit par  la recomposition des commissions techniques et de supervision de l’enrôlement- quasi mono-ethniques, de façon à refléter la diversité, soit par  le retour de la prestation aux mairies.

Résoudre la question du génocide dit “passif humanitaire”, dans toutes ses dimensions de violations de droits humains intervenues entre 1986 et 1992, à travers une Commission-Vérité/Réconciliation; violations qui se sont traduites par la déportation de populations  avec son lot de biens pillés et de bétail razzié, de villages occupés, de terres spoliées, de viols et de violence; s’y ajoutent les purges massives  au niveau de la  Fonction publique d’agents de l’Etat  négro-africains, les  éxécutions extra-judiciaires dans la vallée du fleuve et dans les casernes militaires. Résoudre la question du “Passif humanitaire” revient à panser des  blessures, sans plus, ce n’est pas une solution à la question du vivre-ensemble qui est d’essence politique ! Il ne faut  pas se tromper en confondant la cause et l’effet ! Le Passif n’est pas la cause mais l’effet; il est  une conséquence et découle de politiques nocives et funestes …  Pour, donc, éliminer définitivement l’effet -ici le “passif humanitaire” -,  il faut  d’abord s’attaquer à sa cause première qui est  d’essence politique, encore une fois. Pour qu’il ne se reproduise plus il faut éliminer les politiques en cause !

Il nous faut enfin résoudre la question de l’esclavage, correctement et définitivement, œuvrer  à l’ancrage  de la  démocratie-flanquée de garde-fous- ce qui doit se traduire par des élections honnêtes, libres et transparentes, c’est-à-dire crédibles.…

Mais avant de glisser vers ce stade d’Etat de droit, démocratique, qui ne reconnaît que le citoyen, sans couleur et sans appartenance tribale, ethnique ou religieuse, nous devons d’abord poser les bases générales qui constitueront le socle de notre vivre-ensemble, en complément à la démocratie, au dessus des contingences partisannes, comme soulignées plus haut. Puis doucement, mais irréversiblement, avancer dans la mise en place progressive de l’Etat de droit, neutre. 

Nous nous devons, par ailleurs,  de restaurer et assumer notre histoire authentique, et faire  l’effort de changer notre regard sur l’homme …Considérer l’individu pour ses valeurs et  ses qualités intrinsèques, et non pour son appartenance ethnique, sociale ou réligieuse . Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut en nous débarrassant du carcan tribal et ethnique qui emprisonne…

Il me semble, enfin, nécéssaire de nous interroger sur ce  qu’il  nous coûte de changer de vision, de penser positivement et de construire une authentique et réelle fraternité. Nous ne sommes pas nombreux, nous disposons de ressources et ne manquons pas d’espace, pourquoi donc devrions -nous refuser de penser positif, de partager ? Notre pays, s’il était bien géré, pourrait offrir à chaque mauritanien un revenu décent qui lui permettrait d’assurer, dignement, son rôle de père de famille ! Imaginez ce qu’on aurait pu faire avec ces milliards emportés par Abdel Aziz ! 

Je voudrais, pour terminer, m’adresser à ces hommes et à ces femmes de bon sens, à ces hommes de raison, lucides, honnêtes et courageux, pour leur demander, de grâce, d’agir et de peser, afin de redresser, dans la bonne direction,  la trajectoire actuelle dangereuse de notre pays. Nous avons tout pour réussir, beaucoup plus que  nos voisins, pour faire de notre pays un foyer des plus attractifs dans la sous-région, un pays émergent qui ‘’accepte sa diversité, partage ses richesses, cultive la solidarité’’.  Il ne tient qu’à nous d’essayer et de le réaliser, pleinement, par la  force de notre volonté politique.

 Appel de Djeol c’est bien, mais nous attendons des Actes pour y croire. Des Actes, rien que des Actes…

Samba Thiam Président des FPC.

Nouakchott le 25 Avril – 2023

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