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Quelques heures avant son départ du Palais : Aziz s’octroie trois hectares à Tevragh Zeina

Quelle est la différence entre les oiseaux et les hommes politiques, se demande le célèbre adage. Les premiers volent de temps à autre et les seconds volent toujours. Un adage qui s’applique parfaitement à ces hommes (a)politiques qui ont siphonné ce pays au cours de la décennie azizienne. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas perdu leur temps et à leur tête le chef de la bande, Ould Abdel Aziz. Jusqu’au dernier jour, ils ont multiplié les prouesses pour faire basse sur les ressources du pays ainsi que sur le domaine public. Un exemple parmi tant d’autres. Un mois et demi après l’élection de Ghazouani et quelques heures avant son investiture, un décret (numéro 2019-175 du 30 juillet 2019) signé du premier ministre Mohamed Salem Ould Béchir, du ministre de l’Economie et des Finances, El Mokhtar Ould Djay et du ministre délégué chargé du Budget, Mohamed Ould Kembou, concède, à titre définitif, à la Société mauritanienne pour le Béton et les Briques (propriété de l’homme d’affaires Feil Ould Lahah, cousin et l’un des prête-noms d’Aziz), un terrain d’une superficie de trois hectares (30.000 m2) dans la moughataa de Tevragh Zeina (wilaya de Nouakchott Ouest) pour y édifier une usine à béton. Cette fameuse usine, qui a servi de prétexte à ce décret, n’a évidemment jamais vu le jour. Pourtant il est écrit noir sur blanc dans le décret que ‘’le non-respect de cette disposition entraine la déchéance de l’attribution sans qu’il ne soit nécessaire de la notifier par écrit’’. Pourtant elle n’a pas eu lieu à aucun moment, cette déchéance, la loi n’étant pas faite pour être appliquée. Comme pour les fameuses concessions rurales, attribuées en plein milieu urbain, le terrain sera sans doute morcelé et vendu à prix d’or. Comme quoi il n’y a pas de petits profits et Aziz aura sévi jusqu’au dernier souffle.!
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Accords politiques : une opportunité pour la stabilité démocratique et la cohésion nationale

Mansour LY – Tout récemment, lors d’une rencontre avec les Présidents des partis du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, et de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, le président Mohamed Ould Ghazouani a exprimé son accord concernant le projet de la “Charte d’entente nationale” présenté par les deux partis politiques.
Ainsi, le parti au pouvoir et les deux partis d’opposition s’apprêtent à signer un accord politique visant à favoriser un climat politique apaisé dans le pays, démontrant ainsi leur volonté de dialoguer et de trouver des compromis. Cette démarche peut contribuer à une meilleure gouvernance et à la stabilité sociale.
Bien que ces deux partis d’opposition aient connu un véritable échec lors des dernières élections législatives de Mai et Juin 2023, ils restent des acteurs politiques importants exerçant une influence significative sur l’échiquier politique. Après un tel revers, il est tout à fait normal de revoir leur proposition politique.
Cependant, il est préoccupant que certains membres de l’opposition rejettent ces accords politiques, remettant ainsi en question la sincérité de l’engagement des partis à travailler dans l’intérêt général. En règle générale, les accords politiques permettent souvent de résoudre des conflits ou des différends politiques, contribuant ainsi à la stabilité politique du pays et prévenant les crises politiques.
Si les accords conclus entre les partis d’opposition et le parti au pouvoir donnent lieu à des changements significatifs et favorisent l’établissement d’un climat politique pacifique, cela pourrait favoriser le développement de la démocratie.
Cependant, si le rejet de cette démarche par une partie de l’opposition entrave la mise en œuvre effective de ces accords, cela pourrait entraîner des conflits politiques et affaiblir les valeurs démocratiques du pays.
En plus de ces accords politiques, la vitalité démocratique de notre pays dépend également de la participation politique effective, de l’existence de médias indépendants et d’une société civile active qui œuvre pour l’intérêt général. Il est donc essentiel de continuer à promouvoir la transparence, la responsabilité et la participation citoyenne afin de garantir une vitalité démocratique durable dans notre pays.
De plus, une opposition radicale peut représenter des voix différentes et offrir une alternative aux électeurs, garantissant ainsi la diversité des opinions et permettant une prise de décision équilibrée.
Cependant, elle ne doit pas polariser la société en amplifiant les clivages existants, ce qui pourrait nuire à la cohésion sociale, rendre le consensus difficile à atteindre et générer des tensions politiques.
Surtout, dans le contexte de crise que traverse notre sous-région, l’opposition doit adopter une position responsable, constructive et solidaire. Elle doit participer activement au débat public en proposant des mesures alternatives ou complémentaires pour faire face à la crise. Elle doit apporter des idées novatrices afin d’atténuer l’impact de la crise sur les populations les plus vulnérables, telles que des programmes de protection sociale ou des mesures économiques ciblées.
cridem
Coup d’Etat au Niger : report d’une réunion de la Cedeao sur le déploiement d’une force d’intervention

Francetvinfo – Les chefs d’état-major des pays d’Afrique de l’Ouest ne se verront pas à Accra (Ghana) ce samedi 12 août. Ils ont reporté une réunion clé sur le déploiement d’une force d’intervention pour rétablir le président Mohamed Bazoum, sequestré et renversé par un coup d’Etat au Niger.
L’événement a été repoussé sine die pour “des raisons techniques”, selon des sources militaires régionales, alors que le Cap-Vert, membre de la Cédéo, s’est désolidarisé d’une future opération militaire de l’organisation au Niger pour chasser les putschistes.
Cette réunion devait se tenir deux jours après un sommet de la Cedeao à Abuja qui a autorisé une possible intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devaient faire part à leurs dirigeants “des meilleures options” pour donner suite à leur décision d’activer et de déployer sa “force en attente”.
Le calendrier et les modalités d’une éventuelle intervention militaire ouest-africaine n’ont pas été dévoilés. Mais selon le président ivoirien Alassane Ouattara, dont le pays contribuera à cette force, elle devrait pouvoir intervenir “dans les plus brefs délais”.
“Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment”, a déclaré le président du Cap-Vert José Maria Neves. “Toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif”, a-t-il souligné.
Il a dit peu probable que son pays prenne part à une intervention militaire si la Cedeao décidait de passer aux actes.
franceinfo avec AFP
Mauritanie : une lycéenne poursuivie pour blasphème lors du baccalauréat

RFI Afrique – Une candidate à l’examen du baccalauréat en Mauritanie a été inculpée et écrouée, mercredi 26 juillet, pour avoir rendu une copie jugée blasphématoire contre le prophète Mahomet, selon le parquet de Nouakchott.
Une copie rédigée au mois de juin lors de l’épreuve en éducation religieuse. La jeune fille est également accusée d’avoir utilisé ses réseaux sociaux pour véhiculer ses idées. La jeune lycéenne de 19 ans, étudiante à Atar, a été écrouée mercredi 28 juillet dans la soirée à la prison des femmes de Nouakchott.
Selon le dernier communiqué publié par le parquet de Nouakchott, elle a été inculpée pour « offense et médisance envers le prophète » mais aussi pour « usage des réseaux sociaux pour nuire aux principes fondamentaux et sacrés de l’islam ».
Le parquet ne précise pas les écrits en arabe de la lycéenne, mais le dernier communiqué du ministère de l’Éducation nationale dénonce « une insulte à la sacralité du prophète ».
L’affaire avait été rendue publique début juillet lorsqu’un correcteur du baccalauréat avait publié sur les réseaux sociaux la copie de la jeune fille, à l’époque encore anonyme. La copie était devenue virale sur les réseaux sociaux et de nombreux oulémas, érudits et imams avaient alors organisé des manifestations et des sit-in pour exiger la révélation de l’identité de l’auteur et que des poursuites soient immédiatement lancées à son encontre.
Selon la loi, le blasphème envers le prophète est puni de la peine de mort sans recours possible, mais cette sentence n’est plus appliquée depuis 1987 en République islamique de Mauritanie.
En attendant l’enquête et la décision du juge d’instruction, la jeune lycéenne a été placée en détention provisoire. Selon la déclaration de son frère, elle souffrirait de problèmes psychologiques. Si elle est reconnue coupable, elle encourt la prison à vie.
Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
cridem
Composition du nouveau gouvernement

La Présidence de la République annonce la composition du nouveau gouvernement
Voici la déclaration du ministre secrétaire général de la Présidence :
-Conformément aux coutumes et traditions démocratiques en vigueur, le gouvernement a présenté sa démission, suite aux dernières élections en vertu desquelles une nouvelle assemblée nationale a été formée.
Son Excellence le Président de la République a décidé de renouveler la confiance au Premier ministre, Monsieur. Mohamed Ould Bilal Messaoud, et l’a chargé de former un nouveau Gouvernement chargé de :
– Préserver et de consolider les acquis dans divers domaines ;
– Accélérer l’achèvement des programmes et des politiques publiques en cours ;
– Accorder la plus grande importance aux secteurs des services et productifs et aux programmes sociaux qui ont un impact direct sur la vie des citoyens en accélérant les réformes nécessaires pour accroître l’efficacité de ces secteurs, améliorer la qualité des différents services et assurer un accès universel à ceux-ci.
-Sur proposition du Premier ministre, et en application des dispositions de la constitution, Son Excellence le Président de la République a nommé les Mesdames et Messieurs suivants :
Ministre de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ben Boya,
Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, Mohamed Salem Merzoug,
Ministre de la Défense nationale, Hananna Ould Sidi,
Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine,
Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel, Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb,
Ministre des Affaires économiques et du Développement durable, Abdessalam Ould Mohamed Saleh,
Ministre des Finances, Isselmou Ould Ahmed M’Bady,
Ministre de l’Education nationale et de la Réforme du Système éducatif, Moctar Ould Dahi,
Ministre de la Santé, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass,
Ministre de la Fonction publique et du Travail, Sidi Yahya Ould Cheikhna Ould Lemrabott,
Ministre de la Transformation numérique, de l’innovation et de la Modernisation de l’Administration, M. Mohamed Abdallahi Ould Louly,
Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, porte-parole du gouvernement, Nany Ould Chrougha,
Ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Moctar Alhousseyni Lam,
Ministre de l’Agriculture, Moma Ould Beibate Hamahoullah,
Ministre de l’Elevage, Hmedeît Ould Cheine,
Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme, Lemrabott Ould Bennahi,
Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zeynebou Mint Hmidnah,
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Sid’Ahmed Ould Mohamed,
Ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed,
Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Ismaêl Ould Abdel Vettah,
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Niang Mamoudou,
Ministre de la Culture, de la Jeuness, des Sports et des Relations avec le Parlement, M. Ahmed Sid’Ahmed Dié
Ministre de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille, Savia Mint N’Tahah,
Ministre de l’Environnement, Lalya Kamara,
Ministre Secrétaire générale du gouvernement, Aîssata Ba Yahya,
Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur chargé des Mauritaniens de l’extérieur, Mohamed Yahya Ould Saaîd.