Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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Russie : Evgueni Prigojine est mort dans le crash d’un avion privé

RFI – Un avion privé avec dix personnes à son bord s’est écrasé mercredi 23 août dans la région de Tver, en Russie, alors qu’il effectuait une liaison Moscou-Saint-Pétersbourg, sans laisser de survivant, ont annoncé les services de secours. L’Agence du transport aérien russe confirme que le patron du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, et son bras droit Dmitri Outkine étaient présents à bord.

Selon l’agence de l’aviation civile russe, Evgueni Prigojine était à bord d’un avion qui effectuait la liaison entre Moscou et Saint-Pétersbourg et qui s’est écrasé mercredi dans la région de Tver, à moins de 200 kilomètres de la capitale. Les secours indiquent qu’aucune des personnes à bord n’a survécu au crash.

« Il y avait 10 personnes à bord, dont trois membres d’équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées », a indiqué sur Telegram le ministère russe des Situations d’urgence. L’avion s’est écrasé près du village de Kujenkino, au nord-ouest de Moscou. Dmitri Outkine, cofondateur de Wagner, comptait aussi parmi les passagers à bord.

Sur plusieurs canaux Telegram, des images non authentifiées à cette heure ont vite circulé. Elles montrent des restes de carcasse d’avion au cœur d’un brasier dans un champ. Dans la soirée de mercredi, Vladimir Rogov, gouverneur installé par la Russie dans la région de Zaporijjia, a déclaré que Prigojine et Outkine sont morts : « Je viens d’échanger avec d’éminents musiciens (surnom des combattants de Wagner, ndlr). Ils confirment les morts d’Evgueni Prigojine et de Dmitri Outkine. Ils sont au royaume des cieux. »

« Un signal de Poutine aux élites russes », estime Kiev

Chef du groupe paramilitaire russe Wagner, lequel est actif dans certains pays d’Afrique et dans la guerre en cours depuis février 2022 en Ukraine, Evgueni Prigojine s”était dressé récemment contre l’état-major russe et le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou. En juin, il avait mené une rébellion avec ses hommes et prit la direction de Moscou. Il avait renoncé à cette mutinerie au bout de quelques heures, le 24 juin.

Lundi 21 août, Evgueni Prigojine était apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner. Il affirmait alors se trouver en Afrique et œuvrer pour « rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l’Afrique encore plus libre ».

Le camp ukrainien désigne déjà un coupable dans cette « élimination » : Vladimir Poutine, le président russe. « L’élimination spectaculaire de Prigojine et du commandement de Wagner deux mois après (leur) tentative de coup d’État est un signal de Poutine aux élites russes avant les élections de 2024 », a affirmé sur Twitter/X Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne. « Poutine ne pardonne à personne », a-t-il ajouté.

« C’était un meurtrier, il faut s’en souvenir comme tel »

Vue de Kiev, la mort d’Evgueni Prigojine n’est donc pas une surprise. Fin juin, le chef du renseignement ukrainien, Kyrylo Budanov, avait annoncé que la tête d’Evgueni Prigojine, suite à sa rébellion contre le Kremlin, était mise à prix par les services secrets russes. Point d’étonnement en Ukraine donc, et encore moins de sympathie pour le personnage. L’une des porte-paroles de la défense territoriale ukrainienne, Sarah Ashton-Cirillo, a affirmé ce mercredi soir que si la mort d’Evgueni Prigojine était confirmée, ce ne serait pas une grande perte pour la liberté.

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais je ne suis pas surpris », a confié le président américain Joe Biden, ajoutant que « peu de choses ne se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose ». Peu avant, Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité de national des États-Unis, avait déclaré que la mort de Prigojine « ne serait une surprise pour personne ».

L’opposante biélorusse Svetlana Tokhanovskaïa, en exil, a égratigné l’homme à la tête des mercenaires de Wagner. « Le criminel Prigojine ne manquera à personne en Biélorussie. C’était un meurtrier et il faut s’en souvenir comme tel », a-t-elle tweeté. « Sa mort pourrait démanteler la présence de Wagner en Biélorussie », espère-t-elle.

(et avec AFP)

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Quelques heures avant son départ du Palais : Aziz s’octroie trois hectares à Tevragh Zeina

Quelle est la différence entre les oiseaux et les hommes politiques, se demande le célèbre adage. Les premiers volent de temps à autre et les seconds volent toujours. Un adage qui s’applique parfaitement à ces hommes (a)politiques qui ont siphonné ce pays au cours de la décennie azizienne. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas perdu leur temps et à leur tête le chef de la bande, Ould Abdel Aziz. Jusqu’au dernier jour, ils ont multiplié les prouesses pour faire basse sur les ressources du pays ainsi que sur le domaine public. Un exemple parmi tant d’autres. Un mois et demi après l’élection de Ghazouani et quelques heures avant son investiture, un décret (numéro 2019-175 du 30 juillet 2019) signé du premier ministre Mohamed Salem Ould Béchir, du ministre de l’Economie et des Finances, El Mokhtar Ould Djay et du ministre délégué chargé du Budget, Mohamed Ould Kembou, concède, à titre définitif, à la Société mauritanienne pour le Béton et les Briques (propriété de l’homme d’affaires Feil Ould Lahah, cousin et l’un des prête-noms d’Aziz), un terrain d’une superficie de trois hectares (30.000 m2) dans la moughataa de Tevragh Zeina (wilaya de Nouakchott Ouest) pour y édifier une usine à béton. Cette fameuse usine, qui a servi de prétexte à ce décret, n’a évidemment jamais vu le jour. Pourtant il est écrit noir sur blanc dans le décret que ‘’le non-respect de cette disposition entraine la déchéance de l’attribution sans qu’il ne soit nécessaire de la notifier par écrit’’. Pourtant elle n’a pas eu lieu à aucun moment, cette déchéance, la loi n’étant pas faite pour être appliquée. Comme pour les fameuses concessions rurales, attribuées en plein milieu urbain, le terrain sera sans doute morcelé et vendu à prix d’or. Comme quoi il n’y a pas de petits profits et Aziz aura sévi jusqu’au dernier souffle.!

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Accords politiques : une opportunité pour la stabilité démocratique et la cohésion nationale

Mansour LY – Tout récemment, lors d’une rencontre avec les Présidents des partis du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, et de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, le président Mohamed Ould Ghazouani a exprimé son accord concernant le projet de la “Charte d’entente nationale” présenté par les deux partis politiques.

Ainsi, le parti au pouvoir et les deux partis d’opposition s’apprêtent à signer un accord politique visant à favoriser un climat politique apaisé dans le pays, démontrant ainsi leur volonté de dialoguer et de trouver des compromis. Cette démarche peut contribuer à une meilleure gouvernance et à la stabilité sociale.

Bien que ces deux partis d’opposition aient connu un véritable échec lors des dernières élections législatives de Mai et Juin 2023, ils restent des acteurs politiques importants exerçant une influence significative sur l’échiquier politique. Après un tel revers, il est tout à fait normal de revoir leur proposition politique.

Cependant, il est préoccupant que certains membres de l’opposition rejettent ces accords politiques, remettant ainsi en question la sincérité de l’engagement des partis à travailler dans l’intérêt général. En règle générale, les accords politiques permettent souvent de résoudre des conflits ou des différends politiques, contribuant ainsi à la stabilité politique du pays et prévenant les crises politiques.

Si les accords conclus entre les partis d’opposition et le parti au pouvoir donnent lieu à des changements significatifs et favorisent l’établissement d’un climat politique pacifique, cela pourrait favoriser le développement de la démocratie.

Cependant, si le rejet de cette démarche par une partie de l’opposition entrave la mise en œuvre effective de ces accords, cela pourrait entraîner des conflits politiques et affaiblir les valeurs démocratiques du pays.

En plus de ces accords politiques, la vitalité démocratique de notre pays dépend également de la participation politique effective, de l’existence de médias indépendants et d’une société civile active qui œuvre pour l’intérêt général. Il est donc essentiel de continuer à promouvoir la transparence, la responsabilité et la participation citoyenne afin de garantir une vitalité démocratique durable dans notre pays.

De plus, une opposition radicale peut représenter des voix différentes et offrir une alternative aux électeurs, garantissant ainsi la diversité des opinions et permettant une prise de décision équilibrée.

Cependant, elle ne doit pas polariser la société en amplifiant les clivages existants, ce qui pourrait nuire à la cohésion sociale, rendre le consensus difficile à atteindre et générer des tensions politiques.

Surtout, dans le contexte de crise que traverse notre sous-région, l’opposition doit adopter une position responsable, constructive et solidaire. Elle doit participer activement au débat public en proposant des mesures alternatives ou complémentaires pour faire face à la crise. Elle doit apporter des idées novatrices afin d’atténuer l’impact de la crise sur les populations les plus vulnérables, telles que des programmes de protection sociale ou des mesures économiques ciblées.

cridem

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 Coup d’Etat au Niger : report d’une réunion de la Cedeao sur le déploiement d’une force d’intervention

Francetvinfo – Les chefs d’état-major des pays d’Afrique de l’Ouest ne se verront pas à Accra (Ghana) ce samedi 12 août. Ils ont reporté une réunion clé sur le déploiement d’une force d’intervention pour rétablir le président Mohamed Bazoum, sequestré et renversé par un coup d’Etat au Niger.

L’événement a été repoussé sine die pour “des raisons techniques”, selon des sources militaires régionales, alors que le Cap-Vert, membre de la Cédéo, s’est désolidarisé d’une future opération militaire de l’organisation au Niger pour chasser les putschistes.

Cette réunion devait se tenir deux jours après un sommet de la Cedeao à Abuja qui a autorisé une possible intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devaient faire part à leurs dirigeants “des meilleures options” pour donner suite à leur décision d’activer et de déployer sa “force en attente”.

Le calendrier et les modalités d’une éventuelle intervention militaire ouest-africaine n’ont pas été dévoilés. Mais selon le président ivoirien Alassane Ouattara, dont le pays contribuera à cette force, elle devrait pouvoir intervenir “dans les plus brefs délais”.

“Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment”, a déclaré le président du Cap-Vert José Maria Neves. “Toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif”, a-t-il souligné.

Il a dit peu probable que son pays prenne part à une intervention militaire si la Cedeao décidait de passer aux actes.

franceinfo avec AFP

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Mauritanie : une lycéenne poursuivie pour blasphème lors du baccalauréat

RFI Afrique – Une candidate à l’examen du baccalauréat en Mauritanie a été inculpée et écrouée, mercredi 26 juillet, pour avoir rendu une copie jugée blasphématoire contre le prophète Mahomet, selon le parquet de Nouakchott.

Une copie rédigée au mois de juin lors de l’épreuve en éducation religieuse. La jeune fille est également accusée d’avoir utilisé ses réseaux sociaux pour véhiculer ses idées. La jeune lycéenne de 19 ans, étudiante à Atar, a été écrouée mercredi 28 juillet dans la soirée à la prison des femmes de Nouakchott.

Selon le dernier communiqué publié par le parquet de Nouakchott, elle a été inculpée pour « offense et médisance envers le prophète » mais aussi pour « usage des réseaux sociaux pour nuire aux principes fondamentaux et sacrés de l’islam ».

Le parquet ne précise pas les écrits en arabe de la lycéenne, mais le dernier communiqué du ministère de l’Éducation nationale dénonce « une insulte à la sacralité du prophète ».

L’affaire avait été rendue publique début juillet lorsqu’un correcteur du baccalauréat avait publié sur les réseaux sociaux la copie de la jeune fille, à l’époque encore anonyme. La copie était devenue virale sur les réseaux sociaux et de nombreux oulémas, érudits et imams avaient alors organisé des manifestations et des sit-in pour exiger la révélation de l’identité de l’auteur et que des poursuites soient immédiatement lancées à son encontre.

Selon la loi, le blasphème envers le prophète est puni de la peine de mort sans recours possible, mais cette sentence n’est plus appliquée depuis 1987 en République islamique de Mauritanie.

En attendant l’enquête et la décision du juge d’instruction, la jeune lycéenne a été placée en détention provisoire. Selon la déclaration de son frère, elle souffrirait de problèmes psychologiques. Si elle est reconnue coupable, elle encourt la prison à vie.

Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil

cridem

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