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Genèse d’une liquidation programmée

Alerte à toutes les organisations non gouvernementales des droits humains, aux organismes internationaux et sous régionaux et aux pays du monde libre.
IRA vous informe que le pouvoir en place en République Islamique de Mauritanie, a entamé un processus de harcèlement contre le président d’IRA et député à l’assemblée nationale de Mauritanie Biram Dah Abeid depuis le mois de mai 2022.
Ce harcèlement, diabolisassions et menaces de mort, ont commencé lorsque des laudateurs et insulteurs publiques très proches des centres de décisions en les personnes de Alkounti, secrétaire général du gouvernement et Khatri ould Die, un bouffon chargé des insultes publiques, s’attaquèrent au prix des Nations Unies pour les droits de l’Homme, le taxant dans un article pour le premier, une vidéo pour le deuxième, de dangereux activiste, haineux et terroriste visant à accéder au pouvoir en Mauritanie et à exterminer les Arabes ou maures.
Dans l’article et la vidéo, le dénigrement, les affabulations et les insultes sont d’une violence inouïe. Deux jours plus tard, le 11 mai 2022, dans la ville d’akjoujt où le député Biram était en mission de proximité auprès des populations, il est violemment pris à partie par un cousin proche de l’homme fort du pays, le ministre de l’intérieur Mohamd Ahmed ould Mohamed Lemine dit Hweyrthi.
L’agresseur déclare publiquement à la face du député et de ses partisans atterrés : « mon cousin le ministre de l’intérieur et le président Ghazouani, ne fonctionnent pas comme l’ancien président Mohamed Abdel Aziz; ce dernier t’arrête et te libère en fin de compte, mais le ministre de l’intérieur et le président actuel, vont te tuer si tu continues ton activisme malsain et moi qui te parle je pèse mes mots et te mets en garde ».
Le lendemain, dans la ville d’Atar, en plein congrès du parti Abolitionniste, le RAG, encore interdit mais toléré en cette période dans le cadre de l’apaisement, une unité de police, armée jusqu’aux dents, fait une irruption soudaine dans la Salle de congrès, déchire les banderoles devant les militants abolitionnistes surpris et ébahis. L’interdiction effective du parti pour la Refondation et l’action globale(RAG), l’aile politique du mouvement abolitionniste voit par cet acte, ses chances de reconnaissance s’effondrer.
Quelques jours après, le président du RAG Oumar ould Yali, se retire du dialogue national en cours lorsque la décision de non reconnaissance lui a été signifiée par la rupture du contrat d’apaisement. C’est suite à ce retrait que les dirigeants du parti UFP, alliés du pouvoir en place, Mohamed Moloud et Lo Gourmo, s’en prennent dans des déclarations de presse, à Biram Dah Abeid, l’accusant d’avoir poussé le RAG à quitter le dialogue et d’avoir été responsable de l’échec de ce dialogue ; et depuis lors les deux hommes et leurs cadres de parti ont suppléé les éléments du pouvoir dans le dénigrement et la diabolisation du président d’IRA Biram Dah Abeid.
Leurs attaques et diabolisation continues contre le mouvement abolitionniste et son leader et ont tellement dégouté les mauritaniens jusqu’à avoir des répercussions négatives sur leur parti, UFP, de sorte qu’aux élections municipales, régionales et législatives, ils s’en sont sortis sans aucun député à l’assemblée nationale.
Juste après ces élections de mai 2023, le parti UFP, officialise son mariage avec le parti au pouvoir, le ministre de l’intérieur et le président de la République par un pacte signé et dans lequel le ministre de l’intérieur représente le pouvoir. Mais la totalité des partis d’opposition et beaucoup de partis de la majorité même, refusent de rejoindre ce pacte. Suite à ça, les dirigeants du parti UFP, moribond, entament une campagne de désinformation et d’intoxication contre le député et défenseur des droits de l’Homme Biram Dah Abeid, certainement cette campagne téléguidée par les renseignements généraux et dirigés par le puissant ministre de l’intérieur.
Le virulent et enragé parmi le groupe des détracteurs, le vice-président de l’UFP, Lo Gourmo Abdoul, inonde les réseaux sociaux nuit et jour par les dénigrements, les accusations et la diffamation, les plus graves, contre Biram, reprenant toutes les accusations d’extrémisme noir et Hratin par lequel les groupes dominants et le pouvoir attaquent Biram Dah Abeid depuis la création du mouvement IRA. Les orateurs et dirigeants de l’UFP, étaient au vu et au su de tous, en service commandé par les renseignements généraux, comme à leur habitude, pour casser un mouvement, un groupe ou un homme qui gêne le système comme c’était le cas avec d’autres mouvements anti-système, avant le mouvement IRA.
Mais il y a quelques jours, le président d’IRA Biram Dah Abeid, se déplaça lui-même à Rkiz, département à l’intérieur de la Mauritanie, pour soutenir des Hratin (esclaves affranchis) spoliés de leur terre par leurs maîtres avec la connivence des autorités. 14 hommes et sept femmes étaient arrêtés, torturés et humiliés pour avoir refusé de céder leurs terres à leurs anciens maîtres. IRA et son président Biram, vinrent sur place soutenir les victimes de l’esclavage foncier et de l’abus de la police; le pouvoir n’est pas content mais son allié le parti UFP dirigé par Mohamed Mouloud; ce dernier sort dans une vidéo largement diffusée, une déclaration incendiaire et diffamatoire contre le député Biram Dah Abeid: il le traite d’Hitlerien et de Nazi, l’attaque lourdement sur l’incinération des livres que Biram a exécuté en 2012 contre les codes d’esclavage.
Ould Mouloud dira aussi que IRA et Biram ont utilisé dans l’affaire de R’Kiz, le discours de la radio des mille collines au Rwanda du temps du génocide dans ce pays en 1994; il prête publiquement à IRA et sont président de vouloir faire le même genocide en Mauritanie contre les arabes; Ould Mouloud déclara aussi que le président d’IRA était à la solde des islamophobes juifs et chrétiens et que ce sont eux qui l’ont poussé à incinérer les livres en 2012 pour offenser l’Islam et les musulmans
. Sans oublier les élections municipales, régionales et législatives où la machine de l’arbitraire et de la fraude s’abat sur les candidats abolitionnistes qui ont emprunté les couleurs du parti Sawab afin de pouvoir se présenter. Après les protestations généralisées des partis politiques contre la mascarade électorale de mai 2023, seul le député fraîchement réélu, Biram Dah Abeid, est arrêté et interné pendant 48h à la caserne de la police anti-terroriste.
Notons qu’après les attaques graves et infondées contre le député Biram par Ould Mouloud, ce dernier porta aussi plainte pour de prétendues diffamations; mais lui et ses cadres continuèrent la diabolisation et la diffamation contre le député Biram et président d’IRA. Ils investissent tous les réseaux sociaux sous la houlette du très vindicatif vice-président et avocat du groupe Lo Gourmo; des torrents d’insultes, d’accusations et d’insanités sont versés sur le député Biram; un lynchage inimaginable qui est une préparation du terrain pour le pouvoir en vue d’une poursuite judiciaire susceptible d’écarter le candidat Biram Dah Abeid de la course présidentielle ou d’amoindrir ses chances.
Depuis hier 20/02/2024 l’immunité parlementaire du député Biram Dah Abeid a été levée par le bureau de l’assemblée nationale. Wait and see
Nouakchott 21/02/2024
La commission de communication
L’ APPEL DES CADRES…

J’ai lu, récemment, dans Cridem un post d’un groupe de personnalités-cadres portant sur une initiative autour d’un appel global pour le Changement en Mauritanie. La publication pose un diagnostic en termes de problème de développement, de recyclage d’élites corrompues , d’exclusion, d’unité nationale, de discriminations, du système l’éducatif et d’absence de vision de ceux qui nous gouvernent .Tout y a été recensé, pêle-mêle, tout sauf, je crois, la démocratie, avec son corollaire de libertés fondamentales.
S’il faut saluer ce type d’initiative, bienvenue en ce temps de crise aiguë de valeurs et de bonne gouvernance, je m’interroge cependant sur l’ordre des priorités retenu. La proportion dans la composition du noyau initial, également questionne, comme si l’on reconduisait l’ordre établi existant.
J’ai eu le sentiment, à lire entre les lignes du texte, que les auteurs, dans leur approche, posaient surtout le problème de développement, comme étant le problème essentiel et principal du pays. Ils adoptent une sorte d’approche économique des choses …
Je crains qu’ils ne s’engagent là sur une fausse piste, comme d’habitude, pour beaucoup d’entre nous. Notre problème principal et prioritaire résulte, à mon sens, du problème d’unité qui, elle – même découle du refus de l’élite arabo-berbère, pour l’essentiel, d’admettre et d’assumer l’identité plurielle du pays, sa diversité culturelle et ethnique, l’égalité des races et cultures. Le problème essentiel est là, qui n’est ni un problème de développement, ni un problème de démocratie, même si ce sont là des paramètres importants à prendre en compte dans toute évolution d’un pays .
Force nous est de reconnaître que sans cette unité, solidement rebâtie, il n’y a pas de pays viable, et sans pays stable et viable, on ne saurait parler ni de développement, ni de démocratie. L’existence d’un pays, menacé depuis 1960 dans sa cohésion nationale comme le nôtre, conditionne tout le reste.
Le problème de l’unité nationale, cette question centrale du vivre ensemble avec ses innombrables injustices et dénis de droits, voilà qui méritait d’être nettement énoncé avec force et priorisé !
D’aucuns, parmi nos intellectuels, posent souvent la démocratie ( citoyenne) comme la solution, or la démocratie a aussi ses tares et avatars, nous avertit Amine Maalouf. Il prévient (qu’)‘’ il faut beaucoup de naïveté ou beaucoup de cynisme pour soutenir qu’en laissant le pouvoir à une fraction majoritaire on réduit les souffrances des minorités ‘’ ! La démocratie ne réussit pas toujours à résoudre les problèmes ethniques, ajoute-t-il. ‘’{…} Elle est parfois synonyme de tyrannie, de discrimination ‘’, et qu’il ne suffit pas de dire démocratie pour que la coexistence harmonieuse s’installe’’ ! Exactement le cas de notre situation interne actuelle ! Exactement la démocratie de l’Apartheid; exactement la démocratie made Usa actuelle, où on lynche encore … Comme ici, lorsqu’un chef de tribu peut se permettre de menacer, publiquement, de mort un activiste politique, sans que cela ne suscite aucune indignation chez ces organisations de droits de l’homme, dites indépendantes, ou de l’autorité !
Lorsqu’une minorité est opprimée le vote libre ne la libère pas forcément, il pourrait même l’opprimer davantage, conclut plus loin A. Maalouf Pour tout dire, même en démocratie, – et peut-être plus qu’en démocratie-, il faut des garde-fous. Chose particulièrement impérative dans une Afrique multi-ethnique.
Et le développement à son tour, comme solution préconisée par d’autres, est aussi une utopie, car il ne saurait se produire dans un pays à haut potentiel explosif, comme la Mauritanie, pour être assise sur un volcan endormi ! Ce cela, du reste, qui amène un bon nombre de nos hommes d’affaire et fonctionnaires enrichis, prudents et conscients du danger suspendu comme une épée de Damoclès, à prendre la précaution de s’acheter des villas en Espagne, au Sénégal, en France et ailleurs …parce que l’avenir inquiète !
Le formidable mouvement de contestation actuel au Sénégal a été possible parcequ’il existe une ‘’nation’’ sénégalaise; la nôtre reste à construire.
En conclusion, si je pouvais me le permettre, j’aurais aimé appeler à revoir et l’ordre de priorités et l’approche . Construisons d’abord solidement notre Unité, sur laquelle tout le reste s’arrime, unité qui devra se bâtir sur une Mauritanie qui ose faire face à son histoire, accepte, réellement, sa diversité et partage ses richesses.
Nouakchott 09 février 2024.
Samba Thiam
Président des FPC.
ALERTE!

Chaque tournant historique de la lutte produit souvent ses héros et secrète ses trahisons. Davantage de trahisons que de héros, retient notre histoire …
Des informations fuitées font état ces derniers temps de tractations obscures menées en sourdine, visant à saborder, purement et simplement, le dossier dit ‘’du Passif’’. En effet, il ressort de ces informations recoupées que, sur l’autel de l’opportunisme des uns et par appât du gain extrême chez les autres, la cause commune est sur le point d’être sacrifiée … Le génocide mauritanien, appelé par euphémisme
‘’Passif humanitaire’’ semble faire objet, depuis un certain temps, de négociations suspectes qui traitent ce crime grave avec beaucoup de légèreté; sous prétexte de lui trouver des solutions ‘’adaptées aux réalités du pays’’ on cherche à vider le concept de
‘’ justice transitionnelle’’ de son contenu ; et poser ainsi des bases visant à pousser les ayants-droit à monnayer ces crimes, ni plus ni moins !!!C’est simplement inacceptable ! Nier un crime d’une telle ampleur et d’une telle gravité ou vouloir le solder par de l’argent revient, en réalité, à encourager d’autres crimes; un génocide ça ne se pardonne pas et ça ne se monnaye pas…Telle est la vérité qu’il faut oser voir, qu’il faut oser dire pour ne pas subir la loi du cynisme et du mensonge triomphant. A côté, la Gambie nouvelle gère son dossier de crimes, beaucoup moins importants, avec tout le sérieux requis. Révéler toute la vérité pour cicatriser la plaie et conjurer les périls futurs est une étape incontournable, dans notre situation. On ne peut ni ne doit considérer ce dossier très important comme une affaire privée. L’on se trompe si l’on croit que ce dossier n’appartient qu’à ces militaires, à ces orphelins avides, obsédés par l’argent. Nous sommes sidérés par tant d’ignominie que nous renvoient certains signes, terrifiants ,qui semblent annoncer l’éclosion d’un nouveau monde étrange, assis sur la tête, où des fils vils poignardent des pères et s’asseyent sur leurs dépouilles, rien que par appât du gain… Pour oublier des pères assassinés dans des conditions atroces, oublier la douleur de mamans éplorées, ces orphelins veulent, en échange, être nommés ’pupilles de la République’’ !!! C’est tout simplement répugnant ! Ils veulent de l’argent rien que l’argent…encore de l’argent. Sans oublier cette autre fraction de militaires sans scrupules, de la même espèce, en collusion à l’époque avec Aziz, qui fut la source première du mal … Quelqu’un disait que lorsqu’un homme commence à tomber (dans l’infâmie) il n’y a pas de limite à sa chute …
Aller dans la direction actuellement choisie -je parle à nos gouvernants et à tous ceux-là en coulisses- ne serait ni honorer la mémoire des morts, ni œuvrer pour notre cohésion nationale. Du reste, on perd souvent de vue dans ce dossier, que les victimes civiles non déclarées sont bien plus importantes que cette poignée autoproclamée ’’ayants droit’’ qui, bassement, négocie .
Non , ce dossier concerne toute la nation mauritaniènne car il constitue une blessure collective . Voilà pourquoi, au lieu de chercher à le régler en catimini, nous devons le faire à ciel ouvert, en y associant les forces politiques au regard du Dialogue en perspective, si toutefois ce dernier n’est pas vidé de sa substance d’ici là, au rythme où vont les choses … C’est une question nationale, trouvons des solutions justes et globales, dans l’intérêt supérieur de notre vivre-ensemble en difficulté. A la manière des Sud-africains, réussir cette catharsis qui scellerait nos retrouvailles. Retenons ’’ qu’il n’y a pas de paix sans réconciliation et qu’il n’y a pas de reconciliation sans justice’’ …
Disons enfin à tous ceux-là, aujourd’hui, impliqués, dans ces démarches troubles, de ne pas oublier que l’Histoire retiendra leurs noms, que leurs enfants et petits enfants, un jour, sauront …
Samba Thiam
Président des FPC
MON MESSAGE À NOS MOURABITOUNES, NOS HÉROS,

MON MESSAGE À NOS MOURABITOUNES, NOS HÉROS,
بحق الكتاب وحق الوطن
هذا آخر نومنا
بلادنا لا تشتكي
شبابنا نفوسنا
أرواحنا كل لك
“Au nom de la vérité du Livre et de la patrie.
Cet instant est le dernier de notre sommeil !
Notre pays, ne te plains pas !
Notre jeunesse corps et âme T’es dévouée !”
Ainsi nous faisait chanter nos maîtres à l’école primaire pour nous insuffler l’amour de la patrie. Et je ne cesse de fredonner cette belle chanson patriotique depuis quelques jours pour saluer la belle prestation de nos vaillants héros, nos Mourabitounes.
Il y a quelques jours les Mauritaniens en choeur ont dansé, chanté et fêté ensemble la belle victoire de notre équipe nationale du football qui vient de se qualifier pour la 1ère fois de notre histoire aux huitièmes finale de la CAN.
Mauritaniens en couleurs et sans couleurs ont vibré ensemble pour saluer le triomphe de la couleur nationale. Nous avons dansé et chanté avec tous nos rythmes, des vagues mélodieuses et sublimes du fleuve aux envolées lyriques des orfèvres des mots des awlad du bilad alchouaraa, le pays des poètes. Nous avons sauté aux rythmes et aux sons du yakkaa, du rippo, du mbalax, du thierthioura, du veghou. Nous avons sorti nos tbela, djembé et tambours dans la joie et l´allégresse parce que le peuple uni de cette vieille patrie du Tekrour, du Ghana, du Waalo et du Fouta, vibrait avec nos jeunes conquérants, dignes héritiers des almoravides. Cette Mauritanie plurielle, arc en ciel, métissée, unie et fière nous l´aimons, elle est notre rêve de toujours et pour toujours.
Ce jeunes joueurs ont écrit une belle et une nouvelle page de notre histoire. L´histoire de la Mauritanie, l’histoire d’une Mauritanie qui gagne et triomphe.
Aujourd’hui vous aurez en face les Requins du Cap Vert pour porter haut notre drapeau national. En petits fils des Jaaltaabe, des Teen, vous savez, sans doute, dompter et noyer des requins dans des eaux de mer ou du fleuve où des pelouses du pays de la lagune Ébrié, alors comme avec votre brillant match contre l’Algérie faisons cap pour capturer le Cap Vert dans les filets de nos Imraguens !
Votre nouvelle victoire apportera un souffle nouveau dans notre pays qui a tant besoin de communion et de réconciliation entre tous ses fils et filles. On ne le dira jamais assez la Mauritanie est belle surtout quand elle est en harmonie et assume avec fierté sa diversité et ses identités!
Ebène et sable en harmonie, Noirs et Beydanes unis, tu revivras ma Mauritanie.
Allez les Mourabitounes.
Demain il fera jour et le peuple vibre avec vous.❤️❤️.
LLC!
Kaaw Touré.
Ma réponse à Maître Bouhoubeyni

J’ai lu ,surpris ,la réaction de Maître Bouhoubeyni à mon interwiew. Nous n’avons pas la même appréciation . Je crois qu’il ne serait pas superflu de donner ,à mon tour , ma version des choses .
‘’ Maître , avec tout le respect qui vous sied, je ne crois pas , honnêtement, avoir travesti la réalité de la situation ,comme vous semblez le dire .
Reprenons les choses par le début :
Peu après votre nomination à la CNDH je me suis ouvert à vous concernant mon problème de pension .Vous m’aviez alors demandé de vous fournir un fond de dossier qui vous servirait de base . Ce que j’ai fait , et que vous avez enrégistré sous le no 068 du 09-01-2020. Quelques mois après je suis revenu vous voir pour m’informer de son évolution ; vous me demandez , à nouveau, de vous refaire un fond de dossier ,je m’éxécute , puis repars pour ne revenir que des mois plus tard, afin de m’enquérir de la suite .Cette fois encore vous me redemandez de vous refaire un fond de dossier ; ce que je refuse . Déçu par la démarche ,je m’en vais avec l’intention de ne plus revenir vous importuner à ce sujet .
Je me décide alors le 15 -09- 2021 de saisir directement , par correspondance , le ministre de la Fonction Publique ,Mr Camara, qui ,attaché au droit, le prend en charge et le soumet au Président . Il a dû faire pratiquement le pied de grue pour obtenir l’aval d’engager le dossier . C’est fait , à travers la mise en place d’une commission paritaire (Ministère des finances et de la Fonction publique ) sur instructions du président .
Nous sommes en fin de 2021
C’est à ce moment là , des mois après que vous et moi nous sommes séparés , que vous m’appelez – chitaaris aidant peut-être- pour me demander si le dossier évolue . je réponds que oui , le ministre s’en occupait .
Nous allons cependant reparler du dossier à l’occasion du message que vous m’envoyez vers fin 2023 par wsap, dans lequel vous évoquiez , avec éloge, le bilan ,sans tache , du président Ghazouani sur les droits de l’homme. J’ai répondu pour dire ‘’que vous devriez tout de même nuancer ce bilan car, en contre-exemple , mon dossier non réglé et bien d’autres en suspend montraient bien que votre appréciation de ce bilan était exagérée. Vous me répondez ‘’, hélas , oui , il reste des choses à faire’’. Par ailleurs j’avais aussi fait état de mon cas dans le Calame du 08 de juin 2022 , que vous avez dû lire.
Que vous posiez ici le problème comme si vous ne saviez pas que ce dossier était toujours pendant me surprend quelque peu , mais je ne demande qu’à vous croire …
Je précise, pour finir , que je n’ai jamais prétendu que vous aviez le pouvoir de décision pour vous imputer la responsabilité du non-avancement de mon dossier . Mais vous avez quand même le pouvoir du suivi et de communication pour me dire ce qu’il en était . Par ailleurs l’expression ‘’après des années …‘’ que vous semblez refuter pourtant s’impose : de ‘’ 2020 à 2024’’ que dire ?
S’y ajoute , qu’il m’arrivait ,souvent ,de croiser dans vos bureaux des réfugiés qui venaient poser leurs problèmes , mais qui ont tous fini par baisser les bras. Sans compter que je ne vous ai jamais entendu parler proprement du problème dit du ‘’Passif humanitaire ’’ . Dès lors que l’on ne vous entend bien souvent que sur le déni de l’existence de l’esclavage que faut –il en penser ? Vous semblez offusqué , mais je vous invite à me relire ; jai écrit : ‘’Maître donne plutôt l’impression de… ’’ ; sans jugement de valeur ! Impression peut -être fausse à vos yeux , mais légitime à mon sens au regard de mes observations …
Pour finir, le caractère cordial , réel , de nos rapports ne doit pas , à mon sens , masquer les faits .
En tout état de cause ,pour revenir au dossier , voilà, en raccourci, l’état de ma situation administrative : Après les conclusions de cette commission mixte , un arrêté est produit qui me remettait dans mes droits . Cet arrêté est mis en circulation par le ministre Camara qui prend soin de le faire déposer et suivre, à chaque étape, spécialement par son propre secrétaire particulier, afin de prévenir, sans nul doute , trappes et obstructions qu’il savait exister dans ce circuit .
Mr Camara est remercié, entre temps , sans avoir pu régler mon dossier, malgré tous ses efforts ! Depuis l’arrêté reste bloqué dans les arcanes du service de législation logé à la présidence …malgré mes relances par correspondances .Trappes et obstructions sont à l’œuvre…
( Je fais au public l’économie des péripéties de ma démarche , depuis 2015 à nos jours, auprès de cette administration pour laquelle le respect du droit et des lois constitue le cadet des soucis)
Nouakchott 28 janvier 2024
Samba Thiam